Saint-Hilaire-de-la-Côte
Saint-Hilaire-de-la-Côte | |||||
L'église en 1904. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bièvre Isère | ||||
Maire Mandat |
Hubert Farnoux 2020-2026 |
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Code postal | 38260 | ||||
Code commune | 38393 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Hilairois | ||||
Population municipale |
1 595 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 116 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 23′ 29″ nord, 5° 19′ 41″ est | ||||
Altitude | 400 m Min. 361 m Max. 647 m |
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Superficie | 13,75 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Bièvre | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | saint-hilaire-de-la-cote.fr | ||||
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Saint-Hilaire-de-la-Côte est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Les habitants de la commune sont dénommés les Saint-Hilairois[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation et description[modifier | modifier le code]
La commune de Saint-Hilaire-de-la-Côte se situe dans la partie septentrionale du département de l'Isère. Elle est plus précisément positionnée dans la plaine de la Bièvre à 6 kilomètres à l'est de la commune de La Côte-Saint-André, patrie du musicien Hector Berlioz et qui compte de nombreux monuments historiques.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie[modifier | modifier le code]
Le village de Saint-Hilaire se positionne dans la région naturelle de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère (au sud) et le cours du Rhône (à l'ouest) et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques [2].
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 056 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le territoire communal n'est traversé par aucun cours d'eau notable.
Voies de communication[modifier | modifier le code]
Le territoire communal est traversé par la RD73 qui relie les communes de La Côte-Saint-André à La Frette.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-Hilaire-de-la-Côte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34 %), prairies (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,7 %), forêts (7,7 %), zones urbanisées (6,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Hameaux lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
Risques naturels et technologiques majeurs[modifier | modifier le code]
Risques sismiques[modifier | modifier le code]
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Hilaire-de-la-Côte est situé en zone de sismicité no 3 (modérée), comme la plupart des communes de son secteur géographique[15].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Selon André Planck, auteur d'un livre sur la toponymie des communes de l'Isère, le nom Saint-Hilaire-La Côte a une double signification correspondant à ces deux noms associés[17] :
- Saint-Hilaire doit son nom à Hilaire de Poitiers, premier évêque de Poitiers réellement attesté, né vers 315 et mort en 367.
- La Côte, en raison de sa proximité avec la commune de La Côte-Saint-André.
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]
Le secteur actuel de la commune de Saint-Hilaire-de-la-Côte se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Temps modernes et Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2021, la commune comptait 1 595 habitants[Note 2], en augmentation de 11,46 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble et compte une école primaire : l'école publique de La Pierre Blanche[22]
Équipements communaux[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Isère-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes[modifier | modifier le code]
La communauté catholique et l'église de Saint-Hilaire-de-la-Côte (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse de Sainte Marie de Bièvre-Liers qui dépend du diocèse de Grenoble-Vienne[23].
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Ruines du château du Bouchet
- Cité depuis le XIIe siècle[24] ou Castrum Sancti Illarii édifié en 1293[réf. nécessaire].
- Église paroissiale Saint-Hilaire de Saint-Hilaire-de-la-Côte
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Louis-Joseph Jay créateur en 1798 du Musée de Grenoble.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Saint-Hilaire-de-la-Côte possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 3 septembre 2020
- Site geoglaciaire.net, page "Origine de la Bièvre-Valloire", consulté le 18 février 2019
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Hilaire-de-la-Côte et Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- André Planck, L'origine du nom des communes du département de l'Isère, édition L'atelier, 2006 (ISBN 2-84424-043-7), p. 196.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site web de l’école publique de La Pierre Blanche
- Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse de Sainte Marie de Bièvre-Liers, consulté le 3 septembre 2020
- Selon Eric Tasset, la maison forte du Bouchet date du XIVe siècle. Voir Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 698.