Saint-Hilaire-de-Villefranche

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Saint-Hilaire-de-Villefranche
Saint-Hilaire-de-Villefranche
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Didier Bascle
2020-2026
Code postal 17770
Code commune 17344
Démographie
Gentilé Hilairois
Population
municipale
1 339 hab. (2021 en augmentation de 9,22 % par rapport à 2015)
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 51′ 05″ nord, 0° 31′ 42″ ouest
Altitude Min. 22 m
Max. 95 m
Superficie 25,08 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chaniers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Hilaire-de-Villefranche est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Hilairois et les Hilairoises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Hilaire-de-Villefranche se situe dans le nord-est du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi atlantique[2], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest aux contours plus flous.

La commune, pôle d'équilibre du canton de Chaniers et appartenant à l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély, est traversée par la RD 150, ex route nationale 150, et se situe presque à mi-chemin entre Saint-Jean-d'Angély et Saintes. Elle est reliée à Chalais, via Cognac, par la D 731, ex route nationale 731.

Commune rurale et résidentielle, elle occupe de fait un petit carrefour géographique dans la Saintonge du Nord, étant située à 11 km au sud de Saint-Jean-d'Angély, 15 km au nord de Saintes et 25 km au nord-ouest de Cognac.

La gare de Saint-Hilaire - Brizambourg est desservie quotidiennement par le TER Nouvelle-Aquitaine qui assure des dessertes ferroviaires sur la ligne de Niort à Saintes).

Une rivière traverse la commune : il s'agit du Bramerit.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Hilaire-de-Villefranche[3]
Grandjean Mazeray Asnières-la-Giraud
Taillebourg Saint-Hilaire-de-Villefranche Nantillé
Annepont,
Juicq
Le Douhet Écoyeux

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Hilaire-de-Villefranche est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Hilaire-de-Villefranche est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Bramerit. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[11],[9].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Hilaire-de-Villefranche.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[12]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 730 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 117 sont en aléa moyen ou fort, soit 16 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[15].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le commune tient son nom de Hilaire de Poitiers, premier évêque de la cité poitevine, auquel la paroisse a été dédiée.

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Hilaire a pris le nom actuel le , notamment pour la distinguer d'autres homonymes.

Sous la Révolution, la commune portait le nom de L'Egalité.

Le , la commune absorbe La Frédière par un arrêté préfectoral du [17].

Administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Jean Garnier DVG  
2008 2014 Jacky Dutilh PS .
2014 En cours Didier Bascle DVG Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Région[modifier | modifier le code]

À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

En 2021, la commune comptait 1 339 habitants[Note 3], en augmentation de 9,22 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1131 2231 2071 3161 3211 3041 3171 3351 324
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3161 3211 3231 3381 3221 2401 1441 1321 104
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0861 0971 1291 0801 042984976953922
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
8688818039701 0091 0421 1201 1311 202
2017 2021 - - - - - - -
1 3211 339-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Saint-Hilaire-de-Villefranche compte une école maternelle et une école élémentaire. Les enfants sont accueillis à la garderie gérée par la municipalité avec un accueil spécifique pour la maternelle. A la rentrée 2010, ce sont environ 200 élèves qui ont été accueillis sur les 2 écoles.

Saint-Hilaire-de-Villefranche est également siège d'un collège de l'enseignement secondaire public qui a reçu près de 311 élèves à la rentrée 2022. Ceux-ci sont encadrés par un corps professoral de 23 enseignants[22].

Services de la santé[modifier | modifier le code]

Saint-Hilaire-de-Villefranche dispose de quelques services dans les domaines médical, paramédical et médico-social[23] dus à sa fonction de chef-lieu de canton.

  • Les services médicaux

Le chef-lieu de canton dispose de deux cabinets de médecine générale situés dans le centre-bourg.

Saint-Hilaire-de-Villefranche ne dispose pas de médecins spécialistes, les habitants vont habituellement consulter ceux situés à Saintes ou à Saint-Jean-d'Angély et la commune n'est pas équipée d'un centre de radiologie médicale ou IRM, le plus proche étant situé à Saint-Jean-d'Angély[Note 4].

Le centre hospitalier le plus proche est celui de Saint-Jean-d'Angély pour les interventions les plus banales, sinon celui du Centre Hospitalier de Saintonge situé à Saintes, à une quinzaine de kilomètres au sud, ce dernier offrant une palette extrêmement étendue de soins, étant le plus grand hôpital de toute la partie centrale et méridionale du département de la Charente-Maritime.

  • Les services paramédicaux

Dans ce domaine, Saint-Hilaire-de-Villefranche dispose de deux cabinets en soins infirmiers et d'un cabinet de kinésithérapie. La commune ne dispose pas d'un laboratoire d'analyses médicales, le plus proche étant situé à Saint-Jean-d'Angély[Note 5].

À cela s'ajoute une pharmacie.

Un service d’ambulanciers est en place dans la commune et étend son rayon d'action dans tout le canton.

Saint-Hilaire-de-Villefranche est équipée d'un centre de secours où les pompiers peuvent intervenir dans les situations d'urgence. Ce centre, qui relève du SDIS de la Charente-Maritime, dépend plus précisément du Centre de secours principal de Saint-Jean-d'Angély.

  • Les services médico-sociaux

Un petit établissement public pour l'accueil de personnes retraitées est implanté à Saint-Hilaire-de-Villefranche. La MDR Les Deux Cèdres dispose de 11 chambres, permettant l'accueil des personnes valides et semi-valides[24].

Autres équipements[modifier | modifier le code]

Saint-Hilaire-de-Villefranche est, en outre, dotée d'une piscine, d'un bureau de poste, d'une gare ferroviaire et d'une bibliothèque municipale.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Les onze villes de la Charente-Maritime à être équipées au moins d'un centre de radiologie médicale sont par ordre alphabétique les suivantes : Jonzac, Marennes, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon et Surgères
  5. Liste des villes de la Charente-Maritime équipées au moins d'un laboratoire d'analyses de biologie médicale (par ordre alphabétique) : Aytré, Châtelaillon-Plage, Jonzac, Marans, Marennes, Montendre, Pons, Puilboreau, Rochefort, La Rochelle, Royan, Saintes, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Martin-de-Ré, Saint-Pierre-d'Oléron, Saujon, Surgères, Tonnay-Charente et La Tremblade. À cette liste de 19 villes s'ajoute le centre rural de Montguyon dans la Double saintongeaise.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
  3. Carte IGN sous Géoportail
  4. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  6. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Hilaire-de-Villefranche », sur Géorisques (consulté le ).
  10. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  13. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Hilaire-de-Villefranche », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  15. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  17. Fabrice Rigoulet-Roze, « Arrêté préfectoral du 27 novembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Saint-Hilaire de Villefranche », Recueil des actes administratifs spécial n°17-2018-023,‎ , p. 69-72 (lire en ligne [PDF]).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. « Le mot de la Principale - rentrée 2022 », sur etab.ac-poitiers.fr (consulté le ).
  23. Site de l'annuaire de la santé
  24. Site de présentation de la MDR Les Deux Cèdres
  25. Notice no PA17000080, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]