Saint-Géréon
Saint-Géréon | |||||
L'église de Saint Géréon | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Ancenis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Ancenis | ||||
Maire Mandat |
Thierry Michaud 2014-2020 |
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Code postal | 44150 | ||||
Code commune | 44160 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Géréonais | ||||
Population municipale |
2 846 hab. (2014) | ||||
Densité | 379 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 22′ 12″ nord, 1° 11′ 50″ ouest | ||||
Altitude | Min. 6 m Max. 51 m |
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Superficie | 7,51 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Ancenis | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Liens | |||||
Site web | http://www.saint-gereon.fr/ | ||||
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Saint-Géréon est une commune de l'Ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique (région Pays de la Loire).
Géographie
Situation
Saint-Géréon fait historiquement partie des Marches de Bretagne. La commune relève du Pays d'Ancenis, ville avec laquelle elle forme d'ailleurs une agglomération de plus de 10 000 habitants. Saint-Géréon est situé au bord de Loire, à l'ouest d'Ancenis, à 30 km à l'est de Nantes.
Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Saint-Géréon est une commune urbaine qui forme avec Ancenis une unité urbaine de deux communes ; cette unité urbaine est le pôle de l'aire urbaine d'Ancenis, qui fait partie de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).
Communes limitrophes
Toponymie
Le nom gallo de la commune est Saent-Jéron, en écriture ELG[1].
Histoire
Le territoire communal est occupé dès le Paléolithique, ainsi qu'en témoigne l'important gisement paléolithique et néolithique des Pierres Meslières prospecté en son temps par Pitre de Lisle du Dréneuc puis par Alexandre Bernard. Bien que le site ait été profondément transformé par l'action de l'homme (prélèvement de pierres, etc.), il s'organise autour d'une éminence schisteuse dominant la Loire. Le gisement a été initialement publié en 1878 sous le nom de station de l'Etranglar. Deux menhirs subsisteraient qui seraient les vestiges d'un ancien alignement.
Saint-Géréon constitue sans doute le pôle de peuplement initial de l'agglomération Ancenis / Saint-Géréon. En effet, des vestiges romains ont été signalés au lieu-dit les Airennes. Il est possible, mais non encore avéré, qu'une première occupation antique se soit installée sur cette hauteur dominant la Loire.
Des tombeaux mérovingiens auraient été mis au jour autour du prieuré, membre de l'abbaye de Bourgdieu (Annales de Bretagne II, 375). C'est avec la fondation du château d'Ancenis que le noyau de peuplement se déplace de Saint-Géréon vers Ancenis. Le prieuré de Saint-Géréon restera relativement puissant, jusqu'à tenir tête aux évêques de Nantes.
La commune est marqué ensuite par l'installation du couvent de la Davrays fondé par des Ursulines de Nantes en 1642-1643. La chapelle baroque, rare exemple de ce type d'architecture dans le département, est classée Monument Historique et vient d'être rénovée, tout comme le chœur des moniales et le cloître. Le couvent, abandonné à la Révolution, est annexé à Ancenis en 1875 et devient une caserne militaire (caserne Rohan).
Héraldique
Blasonnement :
D'azur fretté d'or.
Commentaires : Armes des Le Febvre (XIIIe siècle). Brevet d'Hozier (1697).
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Politique et administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[3],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 846 habitants, en augmentation de 6,67 % par rapport à 2009 (Loire-Atlantique : 5,96 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,5 %) est en effet supérieur au taux national (22,7 %) et au taux départemental (20,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
Lieux et monuments
- Gisement préhistorique et site naturel des Pierres-Meslières où sont découverts plus de 80 menhirs qui ont disparu depuis.
- Ancienne carrière de granite devenu lac du Gotha.
- Église (1840).
- Manoir de la Chevasnerie (XVIIIe siècle).
- Manoir de l'Ecochère (XIXe siècle). Il occupe probablement l'emplacement d'un ancien château médiéval.
- Four à chaux de l'Ecochère (XIXe siècle).
- La Notice sur le département de Loire-Inférieure et sur la ville de Nantes publié en 1832 par Jean-François Le Boyer signale « une fontaine appelée la Ragotière, qui suit le flux et le reflux de la Loire ».
Personnalités liées à la commune
- Jacques Lusseyran y trouva la mort dans un accident de la route le 27 juillet 1971.
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Saint Géréon 1836 », sur Archinoë, portail d'indexation collaborative, archives départementales de la Loire-Atlantique (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population - Saint-Géréon - POP T3 - Population par sexe et âge en 2009 », sur recensement-2009.insee.fr, Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T3 - Population par sexe et âge en 2009 », sur recensement-2009.insee.fr, Insee (consulté le ).