Saint-Grégoire (Tarn)

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Saint-Grégoire
Saint-Grégoire (Tarn)
Chapelle Notre-Dame.
Blason de Saint-Grégoire
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité CC Val 81
Maire
Mandat
Charles Riva
2023-2026
Code postal 81350
Code commune 81253
Démographie
Population
municipale
463 hab. (2021 en diminution de 5,32 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 45″ nord, 2° 15′ 44″ est
Altitude 330 m
Min. 160 m
Max. 368 m
Superficie 12,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Carmaux-1 Le Ségala
Législatives 2e circonscription du Tarn
Localisation
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Saint-Grégoire
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Saint-Grégoire
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Saint-Grégoire
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Saint-Grégoire
Liens
Site web http://www.mairie-saint-gregoire.fr/

Saint-Grégoire est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie.

La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est situé au nord-est d'Albi.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Ségala, un territoire s'étendant sur les départements du Tarn et de l'Aveyron, constitué de longs plateaux schisteux, morcelés d'étroites vallées.

Elle fait partie située de aire urbaine d'Albi, ainsi que dans la zone d'emploi et le bassin de vie de cette ville[I 1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Andouque, Arthès, Crespinet, Marsal, Saint-Juéry et Saussenac.

Communes limitrophes de Saint-Grégoire[1]
Saussenac Andouque
Arthès Saint-Grégoire Crespinet
Saint-Juéry Bellegarde-Marsal

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 12,75 km2 ; son altitude varie de 160 à 368 mètres[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Grégoire.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3].

Elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Lézert, le ruisseau d'Andouquette, le ruisseau de Guithou, le ruisseau de Rassalens, le ruisseau des Saumes et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[4],[Carte 1].

Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 939 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laguiole à 511 km à vol d'oiseau[7], est de 8,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 441,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[11] : la « rivière Tarn (partie Aveyron) » (2 381 ha), couvrant 41 communes dont 25 dans l'Aveyron et 16 dans le Tarn[12], et la « vallée du Tarn de puech Mergou à Gaycre » (2 562 ha), couvrant 11 communes du département[13] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[11] : la « vallée du Tarn, amont » (36 322 ha), couvrant 57 communes dont 31 dans l'Aveyron, une dans la Lozère et 25 dans le Tarn[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Grégoire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[I 2],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,4 %), forêts (32,3 %), prairies (15,8 %), terres arables (3,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 230, alors qu'il était de 222 en 2015 et de 200 en 2010[I 5].

Parmi ces logements, 82,8 % étaient des résidences principales, 5,3 % des résidences secondaires et 11,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,6 % des appartements[I 6].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Grégoire en 2020 en comparaison avec celle du Tarn et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (5,3 %) par rapport au département (7,4 %) et à la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 77,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,6 % en 2014[I 7]), contre 66,9 % pour le Tarn[I 8] et 57,5 pour la France entière[I 9].

Le logement à Saint-Grégoire en 2020.
Typologie Saint-Grégoire[I 6] Tarn[I 10] France entière[I 11]
Résidences principales (en %) 82,8 83,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,3 7,4 9,7
Logements vacants (en %) 11,9 9,1 8,2

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Grégoire est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn et le ruisseau de Lézert. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996, 2003 et 2014[21],[18].

Saint-Grégoire est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Grégoire.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 222 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 218 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Grégoire est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1832, la commune, instituée par la Révolution française, absorbe une partie de celle des Avalats, le surplus étant intégré à Saint-Juéry[2].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Albi du département du Tarn[I 1].

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Valderiès[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Carmaux-1 Le Ségala[I 1].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Tarn.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Saint-Grégoire est membre de la communauté de communes Val 81[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1994 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[28]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793 1797 Pierre Jacques Lagarde    
1798 1812 François Fournie    
1812 1823 Jean Jacques de Berne de Brassac    
1823 1832 François Fournie    
1832 1834 Jean Louis Palazy    
1834 1835 Pierre Palazy    
1835 1851 George Palazy    
1851 1852 Pierre Coulom    
1852 1892 Georges Palazy    
1892 1831 Justin Palazy    
1831 1835 Eugène Anglès    
mars 1935 1939 Célestin Anglès    
mars 1939 1941 Pierre Palazy    
mars 1941 1965 Eugène Anglès   Président de la délégation spéciale puis maire
mars 1965 1983 Élie Saysset SE  
mars 1983 2008 Bernard Saysset[Note 6] UMP  
mars 2008 2014[30] Jean Colombié PS  
2014[31] mai 2020[32] Céline Anglès-Pachut   Salariée du secteur médical
mai 2020 avril 2023[33] Christian Cayre   Démissionnaire
juin 2023[34] En cours
(au 30 novembre 2023)
Charles Riva   Cadre retraité

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Saint-Grégoriens ou Saint-Grégoriennes.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

En 2021, la commune comptait 463 habitants[Note 7], en diminution de 5,32 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
509542566566596632603617619
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
602564580543508520502501403
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
433436436407387378388371362
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
352340304292307328407418482
2017 2021 - - - - - - -
462463-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 179 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 438 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 030 [I 12] (20 400  dans le département[I 13]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 14] 4,7 % 7,3 % 8,1 %
Département[I 15] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 16] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 308 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (68,9 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs) et 23 % d'inactifs[Note 9],[I 14]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 17]. Elle compte 62 emplois en 2018, contre 53 en 2013 et 39 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 213, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,1 %[I 18].

Sur ces 213 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 19]. Pour se rendre au travail, 90,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 1,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 20].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

30 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Grégoire au [I 21]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 30 entreprises implantées à Saint-Grégoire), contre 12,5 % au niveau départemental[I 22].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Segala, une petite région agricole située dans le nord-est du département du Tarn. C’est la relative pauvreté du sol de cette région où ne poussait jadis que le seigle qui a donné son nom à cette aire géographique. Situé en moyenne altitude, le Ségala s’étend sur des territoires vallonnés et riches en schiste[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 35 21 16 12
SAU[Note 12] (ha) 852 636 612 489

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 35 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 21 en 2000 puis à 16 en 2010[40] et enfin à 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 66 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[41],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 852 ha en 1988 à 489 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à 41 ha[40].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Chapelle Notre-Dame-de-Cahuzaguet romane, d'aspect fortifié, en bordure du Tarn : clocher carré, abside voûtée en cul-de-four ; bénitier hexagonal gothique ; statue de Notre-Dame des Anges, tableau de la Crucifixion avec vue d'Albi au XVIIe. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1972[42]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[42].
  • La Bastade des Vassals, un hameau médiéval en ruines[43],[44]
  • Château de Labastide-Vassals : donjon XIIIe siècle dominant un ancien moulin sur le Lézert et un pont d'époque. Le château fut détruit, sous les assauts du Prince Noir et de Rodrigue de Villaudrant, durant la guerre de Cent Ans, lors d'une incursion anglaise (1430). Il était la propriété du Sire de Gasc seigneur de Labastide Vassals et proche allié de la puissante seigneurie d'Ambialet et des Trencavel. Le Sire de Gasc essaya bien, neuf ans plus tard (1439), lors de la visite à Albi du dauphin et futur Louis XI, de lever des fonds pour sa reconstruction, mais celui-ci refusa. De nos jours les ruines de Labastide Vassals surplombent toujours le lézert de son piédestal.
  • Château de Cussac : construit après la destruction de Labastide Vassals par les descendants du sire de Gasc à la fin du XVe siècle, ce château d'inspiration plutôt Renaissance surplombe encore de nos jours la vallée du Tarn.
  • Le Souterrain : du bois de Saint-Grégoire.
  • La Fontaine de Méout : connue pour ces vertus depuis l'époque gallo-romaine.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Grégoire (Tarn) Blason
De gueules à la barre d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  6. La salle des fêtes de la commune portte le nom de ce maire[29]
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Grégoire » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Commune de Saint-Grégoire (81253) - commune actuelle », Code Officiel Géographique (date de référence : 01/01/2024), sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albi » (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Saint-Grégoire - Section LOG T1 » (consulté le ).
  6. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Saint-Grégoire - Section LOG T2 » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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