Saint-Georges-d'Hurtières

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Saint-Georges-d'Hurtières
Saint-Georges-d'Hurtières
L'hôtel de ville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Saint-Jean-de-Maurienne
Intercommunalité Communauté de communes Porte de Maurienne
Maire
Mandat
André Brunet
2020-2026
Code postal 73220
Code commune 73237
Démographie
Population
municipale
389 hab. (2021 en augmentation de 19,33 % par rapport à 2015)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 30′ 10″ nord, 6° 17′ 16″ est
Altitude Min. 325 m
Max. 1 470 m
Superficie 11,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pierre-d'Albigny
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Georges-d'Hurtières

Saint-Georges-d'Hurtières, anciennement Saint-Georges-des-Hurtières, est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cette commune est située en montagne au-dessus de la vallée de la Maurienne entre les communes d'Aiguebelle, chef-lieu du canton et d'Épierre. Longtemps dominée par la production de minerai de fer, la commune s'oriente de plus en plus vers un tourisme rural et culturel avec l'ouverture récente de son éco-musée.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Vue orientale de la chaîne des Hurtières et du village de Saint-Georges-d'Hurtières.

Le territoire de la commune se situe sur le flanc oriental de la chaîne des Hurtières qui constitue la pointe nord de la chaîne de Belledonne.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La route départementale D 73 à l'entrée sud de Saint-Georges-d'Hurtières.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Georges-d'Hurtières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,5 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), prairies (7 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune était Saint-Georges-des-Hurtières jusqu'au 7 novembre 2013[7].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sin Zhourzhe, selon la graphie de Conflans[8].

Histoire[modifier | modifier le code]

À la fin de l’année 218 av. J.-C., Hannibal Barca, en marche vers l’Italie serait passé par le col du Cucheron, les Hurtières, Aiguebelle et Charbonnières lors du passage des Alpes[9],[10].

Les mines de fer du village de Saint-Georges-d’Hurtières ont rayonné sur toute la Savoie dès le XIIIe siècle. Le minerai était surtout constitué de sidérite, souvent accompagnée de sulfures métalliques. Les paysans locaux, forts du 'droit coutumier' qui les autorisait à rechercher les précieux filons, développaient leur propre exploitation. S’ouvre alors pour le village une époque où 'fer' et 'savoir-faire' ne font qu'un, participant à l'essor du village.

1874 : Les Grange, famille d'industriels d'Aiguebelle, qui ont patiemment racheté tous les terrains miniers, obtiennent la concession exclusive. Ils en cèderont l'année suivante l'exploitation à MM. Schneider et Compagnie, moyennant une redevance annuelle fixe et une part sur le tonnage extrait[11].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983 mai 2020 Alain Bouvier PCF Conseiller général du canton d'Aiguebelle

(1976-2008)

2020 en cours André Brunet    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

En 2021, la commune comptait 389 habitants[Note 2], en augmentation de 19,33 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
8758981 1821 0301 1551 3321 5041 3521 361
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 2881 3001 3771 3351 2531 1231 1281 010825
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
704622575524378343279286303
1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - -
272203210264317333389--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église de Saint-Georges-d'Hurtières.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN 978-2-7171-0289-5), p. 60-64. ([PDF] lire en ligne)
  • Sandrine Boireaud, « Mise en tourisme d'un site minier en Savoie. L'exemple du Grand Filon à Saint-Georges-d'Hurtières (Maurienne, Savoie) », dans Collection EDYTEM. Cahiers de géographie, 2014, no 17, p. 135-146 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. Décret no 2008-1 2013-986 du 5 novembre 2013 portant changement du nom de communes.
  8. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 24
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  9. http://www.123savoie.com/article-7703-1-aiguebelle.html Aiguebelle, Porte de la Maurienne
  10. Histoire d’Aiguebelle
  11. Alain Dessertenne, « Échos de Saône-et-Loire... en Maurienne », revue Images de Saône-et-Loire, n° 210, juin 2022, p. 12-13.
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  16. Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance, coll. « L'amateur Averti », , 410 p. (ISBN 978-2-84265-326-2), p. 151-152.
  17. Donald Lindsay Galbreath, « Les armoiries des Miolans-Urtières en Savoie », Archives héraldiques suisses,‎ , p. 26-31 (lire en ligne).
  18. « Le Grand Filon, site minier des Hurtières ».