Saint-Cyr-l'École

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Saint-Cyr-l'École
Saint-Cyr-l'École
L'hôtel de ville en 2018, après sa réfection.
Blason de Saint-Cyr-l'École
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Versailles
Intercommunalité Communauté d'agglomération Versailles Grand Parc
Maire
Mandat
Sonia Brau (UDI)
2020-2026
Code postal 78210
Code commune 78545
Démographie
Gentilé Saint-Cyrien
Population
municipale
20 971 hab. (2021 en augmentation de 15,09 % par rapport à 2015)
Densité 4 186 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 03″ nord, 2° 03′ 48″ est
Altitude Min. 99 m
Max. 174 m
Superficie 5,01 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Cyr-l'École
(bureau centralisateur)
Législatives Onzième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.saintcyr78.fr

Saint-Cyr-l'École est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte de la commune de Saint-Cyr-l'École dans son environnement géographique.

La commune de Saint-Cyr-l'École à 21,5 kilomètres à l'ouest-sud-ouest de Paris Notre-Dame (à vol d'oiseau)[2] est limitrophe des communes de Versailles à l'est, de Guyancourt au sud, de Montigny-le-Bretonneux au sud-sud-ouest, de Bois-d'Arcy au sud-ouest, de Fontenay-le-Fleury à l'ouest et de Bailly au nord.

Son territoire s'étend en grande partie dans la plaine de Versailles, et est délimité au nord par le ru de Gally, à une altitude de 115 m environ, remontant progressivement vers le sud urbanisé puis par un talus nettement marqué au pied des voies ferrées jusqu'à un plateau culminant à 170 m d'altitude environ.

Il est bordé à l'ouest par l'autoroute A12 et à l'est par la voie ferrée dite de Grande Ceinture (fermée au trafic) reliant Versailles à Saint-Germain-en-Laye. Depuis le 6 juillet 2022, le trafic a été rouvert pour la ligne 13 du tramway reliant de la gare de Saint-Cyr à la gare de Saint-Germain-en-Laye et traversé dans sa partie nord-ouest par l'aqueduc de l'Avre.

La partie nord de la commune, très peu urbanisée, accueille différentes cultures ainsi que l'aérodrome de Saint-Cyr-l'École, l'un des plus anciens aérodromes civils de France. Dans la partie sud-ouest se trouve le Bois Cassé culminant à 175 m d'altitude et traversé par le sentier de grande randonnée GR 11.

La partie sud de la commune, située sur le plateau au-dessus des voies ferrées, se nomme l'Épi d'Or et est quelque peu excentrée mais permet l'accès direct à la banlieue sud de Paris par la route nationale 12 à caractéristiques de voie rapide.

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Réseau routier[modifier | modifier le code]

La desserte routière est assurée principalement par la route départementale 10 reliant Versailles à Rambouillet et la route départementale 11 reliant Saint-Cyr-l'École à Plaisir.

À proximité immédiate se trouve l'échangeur de Bois-d'Arcy entre l'autoroute A12, axe nord-sud qui relie le triangle de Rocquencourt à Trappes (puis à la RN 10), la RN 12, axe ouest-est qui relie Dreux à l'A86.

Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare de Saint-Cyr.
La gare de Saint-Cyr.

La desserte ferroviaire est assurée par la gare de Saint-Cyr, gare du réseau Transilien située sur les lignes

La gare de Saint-Cyr étant avant le Y (séparation de la ligne depuis Paris vers Plaisir/Mantes d'un côté et Rambouillet de l'autre), c'est la dernière gare de la ligne N la mieux desservie.

Une rénovation complète de la gare a été effectuée en 2012 (nouvelle façade et nouveau hall notamment).

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par :

Accès par la voie aérienne[modifier | modifier le code]

L'aérodrome est ouvert à la circulation aérienne légère publique et est exploité par la société Paris Aéroport.

L'arrivée en ULM doit faire l'objet d'une autorisation préalable.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 674 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Trappes à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 686,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records TRAPPES (78) - alt : 167m, lat : 48°46'27"N, lon : 2°00'35"E
Records établis sur la période du 01-04-1923 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,9 1,8 3,9 6 9,4 12,5 14,4 14,2 11,3 8,5 4,8 2,4 7,6
Température moyenne (°C) 4,3 4,9 7,9 10,7 14,1 17,3 19,5 19,4 16 12,2 7,6 4,8 11,6
Température maximale moyenne (°C) 6,8 8 11,9 15,4 18,8 22,1 24,6 24,6 20,7 15,8 10,4 7,2 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−15,8
17.01.1985
−15,6
13.02.1929
−10,5
07.03.1971
−4,1
12.04.1986
−1,2
07.05.1957
0,1
01.06.1936
2
09.07.1929
4
31.08.1928
−0,5
20.09.1952
−5,2
28.10.1931
−8,9
24.11.1998
−14,3
22.12.1946
−15,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16
05.01.1999
20,3
27.02.19
24,7
31.03.21
28
18.04.1949
30,9
27.05.05
36
18.06.22
40,6
25.07.19
39,1
06.08.03
34,6
09.09.23
29
01.10.1985
21
03.11.1927
16,8
07.12.00
40,6
2019
Ensoleillement (h) 57 806 1 337 1 758 2 017 2 096 2 223 2 163 1 769 1 168 676 553 17 138
Précipitations (mm) 56,2 49,9 50,1 49,9 66 57 56,3 56,1 49,8 61,8 61,2 72 686,3
Source : « Fiche 78621001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Cyr-l'École est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[12] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 55,9 % 284
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 3,0 % 15
Équipements sportifs et de loisirs 10,2 % 52
Terres arables hors périmètres d'irrigation 23,0 % 117
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,6 % 8
Forêts de feuillus 6,2 % 32
Source : Corine Land Cover[17]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous les formes Sanctus Ciricus[18], Sanctus cyricus vers 1186[19], Sanctus Cyriacus vers 1190[19], Saint-Cir[20] et Saint-Cir au Val de Gallie[21] en 1482[20].

Saint-Cyr est un hagiotoponyme, l'origine de son nom remonte au IVe siècle, période de persécution des chrétiens durant laquelle le jeune martyr chrétien saint Cyr, âgé de 3 ans et sa mère sainte Julitte furent arrêtés puis assassinés.

Le déterminant fait allusion à l'École militaire.

Histoire[modifier | modifier le code]

L’histoire de la ville commence à la fin du XIe siècle, lorsque les moines de l’abbaye Sainte-Geneviève à Paris décident d’implanter, en bordure du ru de Gally, une chapelle et un prieuré avec sa ferme, pour évangéliser et défricher le Val[22].

Robert III, évêque de Chartres, fonde en 1156 le monastère de Notre-Dame-des-Anges près de l’église de Saint-Cyr.

De 1562 à 1598, les guerres de Religion ravagent l’actuelle Île-de-France. Une chapelle de style gothique sera construite vers 1650 ainsi qu'une porte d'entrée à l'abbaye, décorée des armes de France, supportées par deux anges.

Le , Pierre le Grand visita Saint-Cyr[réf. nécessaire].

L'école de Saint-Cyr
Le lycée militaire de Saint-Cyr.

En 1686 est fondée la maison royale de Saint-Louis, maison d'éducation pour 250 jeunes filles[23], par Madame de Maintenon et dont la construction est confiée à Jules Hardouin-Mansart.

En 1808, dans les mêmes bâtiments s'installe l'École spéciale militaire. Cette école, fondée en 1802 à Fontainebleau par Napoléon Ier puis transférée à Saint-Cyr, y reste jusqu'en 1940, année où elle fut repliée à Aix-en-Provence.

Les bâtiments de Saint-Cyr sont alors gravement touchés par les bombardements alliés de 1944 et l'école est recréée en 1945, mais à Coëtquidan (Morbihan) sous le nom d' « École spéciale militaire de Saint-Cyr ». Ces bâtiments reconstruits en 1964 accueillent aujourd'hui le lycée militaire de Saint-Cyr, surnommé le Coldo ou le Vieux bahut, qui est d'abord collège de 1966 à 1984.

De la Révolution au XIXe siècle

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Libreval et de Val-Libre[24].

Le chemin de fer dessert le village dès 1849 avec la mise en service de la gare de Saint-Cyr sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest puis la ligne de Saint-Cyr à Surdon vers Granville, facilitant les déplacements et l'installation des premières industries locales.

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, de septembre 1870 à mars 1871, les troupes prussiennes occupent le village[25].

Le , la loi prévoit la construction du fort de Saint-Cyr destiné à protéger la ville de Saint-Cyr-l'École d'où sa dénomination alors que le fort était implanté sur la commune de Bois-d'Arcy. Actuellement, il est sur la commune de Montigny-le-Bretonneux après des modifications de limites territoriales entre les deux communes[26].

Seconde Guerre mondiale

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville est sinistrée[27] à 92 % en 1944 par les bombardements britanniques[28]. Seuls vingt-cinq immeubles sur mille cent trente sont indemnes à la fin du conflit, qui fait plus de 300 victimes[25].

En 1995, Saint-Cyr a reçu officiellement la Croix de guerre 1939-1945 avec palme, qui lui avait été décernée quarante-cinq ans plus tôt pour faits de résistance[29] et pour son attitude exemplaire sous les bombardements mais que la municipalité d'alors avait refusée.

Années 2000

Depuis les années 2000, la ville connait une nouvelle croissance démographique, parmi les plus fortes de la région. Un phénomène principalement dû à d'importantes constructions de logements neufs sur d'anciennes friches, notamment militaires. La seule ZAC Charles-Renard voit par exemple la construction de 1 500 logements, nécessitant la construction du nouveau groupe scolaire Jacqueline-de-Romilly. Le maire anticipe une population qui atteindrait 20 000 habitants d'ici 2023, contre 15 778 en 2006[30].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'Épi d'Or à la sortie de la RN 12.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[31], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Versailles après un transfert administratif effectif au .

Pour l'élection des députés, Saint-Cyr fait partie de la onzième circonscription des Yvelines.

Elle faisait partie de 1801 à 1964 du canton de Versailles-Ouest, année où elle intègre le canton de Versailles-Nord-Ouest du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place des Yvelines, elle est rattachée en 1967 à un nouveau canton de Versailles-Ouest puis, en 1976, devient le chef-lieu du canton de Saint-Cyr-l'École[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 3 à 6 communes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La ville a adhéré à la communauté de communes du Grand Parc, créée fin 2002. Celle-ci, dont Saint-Cyr est toujours membre, s'est transformée en communauté d'agglomération en 2010 sous le nom de communauté d'agglomération Versailles Grand Parc.

L’opération d'intérêt national Paris Saclay[modifier | modifier le code]

La mairie en 2006, avant sa restructuration.

L’opération d'intérêt national (OIN) Paris Saclay, dont le territoire s’étend sur 49 communes incluant Massy, Palaiseau, Saclay, Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines et, en l'occurrence, Saint-Cyr-l'École, vise à mettre en place un projet d’aménagement adossé à un projet scientifique pour le développement équilibré de ce territoire dans les prochaines décennies[32].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[33].
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 1947 ? Jean Lemoine[Note 19] PCF  
1947 mai 1953 François Gestin[Note 20] PCF Cheminot
mai 1953 mars 1983 Jean Cuguen[43],[44] PCF Cheminot
Conseiller général de canton de Versailles-Ouest (1961 → 1967)
mars 1983 mars 2001[45] Daniel Ferrenbach[46] PCF  
mars 2001 mai 2006[47],[48],[49] Philippe Lavaud RPR puis UMP Ingénieur
Suppléant du député Jean-Michel Fourgous (2002 → 2007)
Démissionnaire[50]
juin 2006 [51] février 2019[52] Bernard Debain[53] UMPLR Chirurgien-dentiste
Vice-président de la CA Versailles Grand Parc (2016 → 2020)
Démissionnaire
février 2019[54] En cours [55] Sonia Brau UDI Cadre dans l’Administration Pénitentiaire
Conseillère départementale de Saint-Cyr-l'École (2015 → )
Vice-présidente de la CA Versailles Grand Parc (2020 → )

Jumelages[modifier | modifier le code]

Saint-Cyr-l'École est jumelée avec la ville de Butzbach (Drapeau de l'Allemagne Allemagne) et la ville écossaise de Bonnyrigg (Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni).

Population et société[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Saint-Cyriens.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[56],[Note 21].

En 2021, la commune comptait 20 971 habitants[Note 22], en augmentation de 15,09 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7346607317121 0791 0131 7181 7581 713
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2771 9312 3082 6772 9182 7273 3403 6414 205
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 2533 7943 9246 1907 3398 2778 6944 4587 368
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 30916 00116 53714 99614 82914 56615 77817 65518 084
2021 - - - - - - - -
20 971--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 9 271 hommes pour 9 740 femmes, soit un taux de 51,23 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[58]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,9 
4,0 
75-89 ans
5,5 
10,1 
60-74 ans
10,9 
17,5 
45-59 ans
18,9 
24,5 
30-44 ans
22,8 
21,2 
15-29 ans
20,0 
22,2 
0-14 ans
20,9 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2020 en pourcentage[59]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,8 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,7 
20,7 
45-59 ans
20,2 
19,7 
30-44 ans
19,9 
18,4 
15-29 ans
16,9 
21,3 
0-14 ans
19,3 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Lycée militaire de Saint-Cyr.

Saint-Cyr-l'École est située dans l'académie de Versailles. Saint-Cyr-l’École dispose de six écoles maternelles, de quatre écoles primaires, d'un collège, de trois lycées ainsi que d'une école privée hors contrat, Sainte-Julitte (maternelle et primaire, ouverte en septembre 2011).

Répartition des élèves en 2004 :

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

L'Union musicale la Saint-Cyrienne est l'harmonie de la ville de Saint-Cyr-l'École qui joue lors des manifestations officielles de la ville. Elle réalise également de nombreux concerts en partenariat régulier avec d'autres harmonies de France, de Belgique et d'autres pays. Elle est créée le par des ouvriers anciens musiciens de l'armée et dirigée par un sous-officier versaillais sous le nom de La Saint-Cyrienne. Au cours de La Première Guerre mondiale une grande partie des musiciens seront tués, lors de la Seconde Guerre mondiale, elle sera interdite pas les autorités. Elle renaît en 1944 sous le nom d'Union musicale La Saint-Cyrienne[60]. Elle compte aujourd'hui 60 membres.

En 1950, Jean Cocteau utilisa les ruines de l'école bombardée pendant la guerre, pour tourner son film Orphée[réf. souhaitée].

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Le parc municipal Maurice-Leluc est un parc paysager ouvert aux promeneurs. Il dispose de plusieurs installations sportives réservé à la pratique associative : quatre terrains de football, un terrain de rugby, deux courts de tennis couverts et cinq courts extérieurs, une piste d'athlétisme et un parcours de course d'orientation[61].

Cultes[modifier | modifier le code]

Église Sainte-Julitte.
Tombes israélites à Saint-Cyr-l'École.
  • Le curé de la paroisse catholique est le père abbé Antoine Roland-Gosselin.
    • L'église Saint-Cyr-Sainte-Julitte est le lieu de culte principal de la paroisse. Elle a été bâtie entre 1959 et 1962 et consacrée le 2 juin 1963 par l'évêque de Versailles, Mgr Alexandre-Charles Renard (le premier coup de bulldozer fut donné le jeudi 21 mai 1959), remplaçant l'ancienne église de la fin du XIXe siècle, détruite par les bombardements alliés de 1944. L'autel a été profané en octobre 2018 par des vandales[62].
    • La chapelle Sainte-Thérèse, construite en 1975, se trouve au bout de la rue de l'Union à l'Épi d'Or. Elle remplace une chapelle existant au même endroit et construite avant la Seconde Guerre mondiale.
    • La chapelle Saint-Martin dessert le quartier HLM du nord de la commune. Elle a été bâtie en 1973 par l'architecte Henri Mouette, comme l'ensemble du quartier.
  • Culte musulman : une salle de prière est située au no 1 de la rue Jean-Lurçat dans le quartier Gérard-Philipe. Un projet de lieu de culte est en cours en partenariat avec la ville de Fontenay-le-Fleury.
  • Cimetière israélite : en septembre 1993, cinq tombes du cimetière juif de Saint-Cyr-l’École ont été saccagées. Les stèles ont été cassées et les ornements funéraires dispersés.

Économie[modifier | modifier le code]

La ville de Saint-Cyr-l'École a été intimement liée à son histoire aéronautique en raison de la présence de son aérodrome dès 1907.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 35 409 €[63].

Emploi[modifier | modifier le code]

Avec 3 210 emplois, Saint-Cyr-l'École enregistre une baisse de 1,2 % des emplois par rapport à 2007 soit un taux de chômage de 8,1 % en 2012[réf. nécessaire].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

L'aérodrome de Saint-Cyr, créé en 1907, est actuellement géré par le Groupe ADP (anciennement Aéroports de Paris).

Saint-Cyr-l'École accueille notamment l'Institut aérotechnique depuis 1911[64].

Cet organisme de recherche, rattaché au Conservatoire national des arts et métiers de Paris dispose notamment de souffleries pour les études aérodynamiques et travaille en partenariat avec de nombreuses entreprises publiques et privées des domaines du transport, de l'énergie et des travaux publics. L'Institut aérotechnique est un élément du pôle de compétitivité Vestapolis spécialisé sur la mobilité durable et sécurité routière[réf. nécessaire].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Portail de l'ancienne abbaye Notre-Dame-des-Anges.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Madame de Maintenon (née Françoise d’Aubigné, le 27 novembre 1635, et décédée le 15 avril 1719).
  • Josse-François-Joseph Benaut, organiste, claveciniste, compositeur, curé de Saint-Cyr (vers 1743-1794).
  • Fernand Auguste Besnier (1850-1927), artiste mort dans cette ville.
  • Gaston Moch (1859-1935), pacifiste, y est né.
  • Saint-Cyr est la ville natale du marquis Henry de La Falaise (1898-1972) — où son père est lieutenant instructeur à l'École spéciale militaire[69] —, cinéaste, traducteur, réalisateur et producteur, devenu américain, et qui a été l'un des six époux de l'actrice Gloria Swanson.
  • Colette Deréal (1927-1988), chanteuse et actrice française, est née à Saint-Cyr-l'École.
  • Adeline et Edmond Langlois (habitants tous deux à Saint-Cyr[70]) et Henri Rioufol (administrateur aux écoles militaires de Saint-Cyr et Saint-Maixent[71]), ont reçu le titre de Juste parmi les nations par le Comité pour Yad Vashem, dont les noms figurent sur le mur d'honneur du Jardin des Justes à Jérusalem, mais également à Paris, dans l'allée des Justes, près du mémorial de la Shoah, rue Geoffroy-l'Asnier[72].
  • Le groupe de rock Les Plastiscines s'est formé alors que les jeunes filles étaient lycéennes à Saint-Cyr-l'École.
  • Nathalie Boy de la Tour : présidente de la Ligue de football professionnel depuis 2016, est née à Saint-Cyr-l'École en 1968
  • André Cordier, né le 15 novembre 1926 à Saint-Cyr-l’École, fusillé le 11 avril 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes. Lycéen résistant FTP[73].
  • Jean-Francois, né le 4 mars 1927 à Fontenay-le-Fleury, fusillé le 11 avril 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes. Il demeurait chez ses parents 9 rue de l’Avenir à Saint-Cyr-l’École. Manœuvre et résistant FTP[74].
  • Roger Henry, né le 5 octobre 1911 à Saint-Cyr-l'École[75], mort en déportation au camp de Bergen-Belsen le 15 février 1945. Dessinateur industriel, secrétaire à l'IAT, sergent de réserve de l'Armée de l'air et résistant CDLL.
  • Charles de Gaulle, est reçu à l'École spéciale militaire en 1909 (promotion de Fès) et en ressort sous-lieutenant en 1912[76]. Le capitaine de Gaulle est chargé de cours d'histoire à l'École de Saint-Cyr, avant son admission à l'École supérieure de guerre en 1922.
  • Alphonse Juin, même promotion. Il était le seul à tutoyer de Gaulle.
  • Joseph Gallieni, intègre l’École spéciale militaire en 1868 (promotion de Suez). Le 15 juillet 1870, il est nommé sous-lieutenant dans l’infanterie de marine.
  • Louis Franchet d'Espèrey, entre à l’École spéciale militaire en 1874 (la Grande Promotion) et en sort en 1876 pour le 1er régiment de tirailleurs algériens.
  • Philippe Pétain, intègre l'école en 1876 (promotion Plewna) qu'il quitte en 1878 avec le grade de sous-lieutenant.
  • Charles de Foucauld, lui aussi à l'ESM de 1876 à 1878.
  • Charles Mangin, entre à Saint-Cyr en 1886 (promotion de Châlons) et en sort en 1888.
  • Maxime Weygand, à Saint-Cyr en 1885 (promotion de l'Annam) jusqu'en 1887.
  • Henri Giraud, rejoint l'École militaire de Saint-Cyr, dont il suit les cours de 1898 (promotion Marchand) à 1900.
  • François de La Rocque , intègre l'école en 1905 (promotion de la Dernière du Vieux Bahut) sort sous-lieutenant en 1907 .
  • François d'Astier de La Vigerie, entre à Saint-Cyr en 1907 (promotion Maroc). Est sous-lieutenant en 1910.
  • Joseph de Goislard de Monsabert, même promotion.
  • Jean de Lattre de Tassigny, reçu à l'ESM en 1908 (promotion de Mauritanie). Sorti en 1911.
  • Philippe Leclerc de Hauteclocque, reçu en 1922 (promotion de Metz et Strasbourg). Sous-lieutenant en 1924.
  • Henri Frenay, intègre en 1924 (promotion du Rif). Sous-lieutenant en 1926.
  • Raoul Salan, entré en 1917,(promotion de Sainte Odile et promotion La Fayette). Sorti en 1918.
  • Edmond Jouhaud, intègre en 1924 (promotion du Rif). Sous-lieutenant en 1926.
  • Pierre Billotte, reçu en 1926 (promotion du sous-lieutenant Pol Lapeyre). Sous-lieutenant en 1928.
  • Jacques Massu, entré en 1928 (promotion du maréchal Foch). Sorti en 1930.
  • Jacques Pâris de Bollardière, même promotion.
  • Alain de Boissieu, intègre en 1936 (promotion du Soldat inconnu). Sort en 1938.
  • Jacques Mitterrand, entré en 1937 (promotion Marne et Verdun). Sorti en 1939. C'est la dernière promotion à faire toute sa scolarité à Saint-Cyr-l'École.
  • Jean Saint-Fort Paillard (1913-1990), cavalier, champion olympique en 1948, né à Saint-Cyr-l'École.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Cyr-l'École Blason
D'argent à la croix haussée d'azur semée de fleurs de lys d'or, fleurdelysée du même et sommée d'une couronne royale d'or, accostée en pointe de deux shakos de Saint-Cyrien affrontés au naturel.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Saint-Cyr-l'École », p. 827–833
  • Alain Serres et 150 enfants de la ville, Sur les chemins de Saint-Cyr-l'École, Ville et amicale laïque de Saint-Cyr-l'École, , 44 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Signe les actes d'état-civil jusqu'au 13 juin 1815. N'est maire que lorsque la fonction existe durant cette période changeante (voir le site archives des Yvelines).
  4. Signe les actes d'état-civil avec la mention « maire » à partir du 16 juin 1815 jusqu'au 20 avril 1816
  5. Signe à nouveau les actes d'état-civil avec la mention « maire » à partir du 9 mai 1816 jusqu'au 4 février 1828.
  6. Signe les actes « adjoint en l'absence du maire malade » à partir du 4 février 1828 (14 heures), puis « adjoint faisant fonction du maire décédé » le 7 avril 1828, puis « maire » à partir du 14 mai 1828 et ce jusqu'au 24 juillet 1833.
  7. Signe les actes « maire » à partir du 24 juillet 1833 et jusqu'au 13 février 1871 ; après quoi c'est son adjoint Joseph Griveaux qui signe.
  8. Signe à l'état civil « Conseiller municipal Délégué » jusqu'au 10 mai 1871 puis « maire » à partir du 13. Ne signe plus à partir du 5 mars 1873 (c'est Alfred Glinez, « adjoint faisant fonction de maire » qui signe les actes).
  9. Signe « maire » les actes d'état civil du 11 juin 1873 au 9 mai 1887. Après cette date c'est son adjoint Jean Bergeret qui signe par délégation.
  10. Signe « maire » à partir du 2 juillet 1887.
  11. Signe « maire » à partir du 22 mai 1888 et jusqu'au 21 octobre 1888. Après quoi c'est Jean Raynaud « adjoint faisant fonction de maire » qui signe les actes.
  12. Signe les actes « maire » à partir du 2 février 1889. Est représenté par son adjoint Louis François Duvay jusqu'au 10 mai 1892.
  13. Signe les actes en tant que maire à partir du 18 mai 1892 et jusqu'au 4 juin 1894.
  14. Signe en tant que maire à compter du 13 juin 1894. Est remplacé par son adjoint Pierre Quenet à partir du 23 octobre 1895 jusqu'au 25 novembre. L'actuelle rue Gabriel Péri à Saint-Cyr s'est appelée rue Victor Berrurier entre les deux guerres.
  15. Signe les actes en tant que maire à partir du 3 décembre 1895 et jusqu'au 7 mai 1908.
  16. Signe en tant que maire à compter du 16 mai 1908 et jusqu'au 19 août 1909. Remplacé par Pierre Roy, adjoint, à la suite de son décès.
  17. Signe en tant que maire à compter du 18 octobre 1909 et jusqu'au 24 octobre 1919. Remplacé par Maximilien Marchand, adjoint, à partir du 2 novembre 1919. Battu aux élections du 19 novembre 1919
  18. Après le Congrès de Tours (1920)
  19. Signe les actes d'état-civil avec la mention « maire » à partir du 9 mai 1945 jusqu'à décembre 1945 date de la dernière publication de l'état civil de Saint-Cyr consultable sur Internet (à la date du 18 juin 2020).
  20. La vie municipale de Saint-Cyr l'Ecole en mars 1953.
  21. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  22. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

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  26. Source : Cartes postales et Histoire Locales par E. Stéphan.
  27. Mes amis de l'association « histoire et patrimoine » me pardonneront cette correction : 92 % de habitations ont été déclarées sinistrées. Ce qui ne veut pas dire qu'elles ont été détruites. Ce que confirme la phrase suivante. J-L Cavey
  28. Le parisien, 20 juillet 2011.
  29. Trois rues de Saint-Cyr portent les noms de ses fils résistants : André Cordier, Jean-François (tous deux FTP et fusillés le 11 avril 1944 (Remémoration Joseph Epstein L'Affiche rouge - Manouchian) et Roger Henry (CDLL).
  30. Saint-Cyr-l’Ecole, championne de la démographie sur Le Parisien, le 19 janvier 2018
  31. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  32. L'Oin Paris Saclay.
  33. Source : la quasi-totalité des informations ci-dessous sont tirées des actes d'état civil de la commune, consultables en ligne
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  40. Décédé lors du bombardement de l'abri situé sous le groupe scolaire Jean-Jaures, 9 rue Victor Hugo le 22 juin 1944. Est remplacé par son adjoint, Armand François Nieuviaert faisant fonction de maire jusqu'au 12 août 1944 puis par Théophile Grand jusqu'au 3 mai 1945.
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  45. Gaëtane Bossaert, « Deux bastions communistes s'écroulent », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Confirmant son avance du premier tour, la liste Saint-Cyr avenir menée par Philippe Lavaud (RPR) l'emporte avec 49,85 % des voix sur celle de la gauche plurielle (28,54 %), elle-même devançant l'équipe (SE) de Francis Courtois (21,60 %) ».
  46. O.B. et G.B., « L'ex-maire PC s'en va », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L'ancien maire communiste de Saint-Cyr-l'Ecole de 1983 à 2001 a démissionné de son mandat de conseiller municipal. Battu en mars dernier après avoir passé dix-huit ans aux commandes de ce bastion communiste, il n'est resté que six mois sur les bancs de l'opposition ».
  47. Matthieu Suc, « Le maire jette l'éponge », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Sa démission serait liée aussi, et surtout, à un contexte de plus en plus tendu au sein de la municipalité ».
  48. M.S., « La lettre qui accuse », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. « Philippe Lavaud était trop gentil », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne).
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  52. Laurent Mauron, « Saint-Cyr-l’Ecole : le maire Bernard Debain démissionne : A la tête de la ville depuis 2006, il évoque son ras-le-bol. Bernard Debain ouvre surtout la route à sa première adjointe, Sonia Brau, en vue des municipales de 2020 », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ancien dentiste, âgé de 72 ans, ce gaulliste de toujours avoue aussi qu’il a « envie de profiter » de la vie (...) Entré en politique en 1995 à Saint-Cyr comme conseiller municipal d’opposition à Daniel Ferrenbach, le maire PCF de l’époque, il démissionne en 1998 pour raisons professionnelles. En 2001, il participe à la conquête de la ville par la droite en compagnie de Philippe Lavaud (UMP). Figurant en dernière position de la liste, il devient maire en 2006 lorsque Philippe Lavaud est poussé à la démission en mai 2006 en raison d’une présumée affaire de « prise illégale d’intérêts ». Il sera élu en 2008 puis réélu en 2014 ».
  53. Laurent Mauron, « Municipales à Saint-Cyr-l'Ecole : Bernard Debain s'impose », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. Laurent Mansart, « Saint-Cyr l’École : Sonia Brau s’installe dans le fauteuil de maire : Comme prévu, l’ex-première adjointe a été élue ce jeudi soir en lieu et place de Bernard Debain qui avait démissionné la semaine dernière. C’est la première femme à occuper ce poste », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « A sa place, les conseillers de la majorité ont donc voté, sans surprise, en faveur de Sonia Brau, 44 ans, élue à Saint-Cyr depuis 2008 et qui est également conseillère départementale depuis 2015. Une fois l’écharpe tricolore ceinte, après avoir obtenu 23 des 25 voix de la majorité et deux bulletins blancs, Sonia Brau a rendu hommage à Bernard Debain son «père en politique ».
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