Saint-Chamond
Saint-Chamond | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Saint-Étienne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole |
Maire Mandat |
Hervé Reynaud (DVD) 2014-2020 |
Code postal | 42400 |
Code commune | 42207 |
Démographie | |
Gentilé | Couramiauds ou Saint-Chamonais |
Population municipale |
35 097 hab. (2014) |
Densité | 640 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 28′ 39″ nord, 4° 30′ 55″ est |
Altitude | Min. 326 m Max. 1 051 m |
Superficie | 54,88 km2 |
Élections | |
Départementales | Chef-lieu de Saint-Chamond-Nord et Saint-Chamond-Sud |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-chamond.fr |
modifier |
Saint-Chamond est une commune française située dans le département de la Loire en région Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Couramiauds ou Saint-Chamonais[1].
Géographie
Saint-Chamond est situé dans la vallée du Gier entre les monts du Lyonnais, au nord, et le massif du Pilat, au sud, entre Saint-Étienne à 12 km et Lyon à 45 km.
- Saint-Chamond est un chef-lieu de canton de la Loire, peuplé d'environ 40 000 habitants, appelés les Saint-Chamonais ou Couramiauds.
- C'est la troisième commune du département de la Loire après Saint-Étienne et Roanne.
- Les communes avoisinantes sont : Saint-Étienne, Lorette, La Grand-Croix, L'Horme, Cellieu, Saint-Jean-Bonnefonds.
- La ville est traversée par le Gier, aujourd'hui couvert, qui prend sa source dans le massif du Pilat puis descend la vallée du Gier avant de se jeter dans le Rhône à Givors sur une longueur totale de 44 km.
- Dans la région, plusieurs sites géographiques sont remarquables, dont le crêt de la Perdrix, à 1 434 m, qui est le point culminant du massif du Pilat ; le crêt de l'Œillon avec vue magnifique sur la vallée du Rhône et parfois sur le massif du Mont-Blanc ; la cascade du « Saut du Gier » dans le parc naturel régional du Pilat.
- Le territoire communal se trouve au dessus du bassin houiller de la Loire.
Transports et infrastructures
Autoroutes et routes nationales
- A 47 : vers Lyon et Saint-Étienne.
- Projet d'une 2e autoroute, l'A 45, passant par le hameau de Chavanne.
Aéroport/Aérodrome
Gare ferroviaire
Transports urbains
Saint-Chamond est desservie par la STAS (Société des transports en commun de l'agglomération stéphanoise) dans la zone grand Gier.
Huit lignes régulières (40, 41, 42, 43, 44, 42 ,29, 5) ainsi que quatre lignes scolaires (12, 13, 15, 16) parcourent la commune.
Saint-Chamond est relié à la vallée du Gier par la ligne 29 et à Saint-Étienne (avec un pass tarif unique de 1,40€ pour 1H30 sur tout le réseau de la STAS) par les lignes 45, 29 et 5, ainsi que par les TER (pour Rive-de-Gier avec un pass OURA Grand Gier et Saint-Étienne avec un pass OURA toutes zones).
La nouvelle ligne 45 - Terrasse / Saint-Chamond relie le quartier nord de Saint-Étienne par L'Étrat et La Talaudière. Les 11 allers-retours de la ligne sont effectués de 6 heures 20 à 19 heures, du lundi au samedi.
Bus | Amplitude | Fréquence | Circulation le dimanche | |
5 | Châteaucreux (Saint-Étienne) / La Madeleine (Rive-de-Gier) | 4 h 00/21 h 30 | 10 à 15 min | oui (45 à 60 min) |
29 | Châteaucreux (Saint-Étienne)/ Place du Moulin | 6 h 40/19 h 10 | 60 min | non |
45 | Terrasse / Gare SNCF St-Chamond | 6 h 20/19 h | 40 min à 1 h 30 | non |
40 | Île-de-France / Piscine Couderc | 5 h 30/20 h | 15 à 19 min | oui (5 A/R) |
41 | Crêt Œillet Haut /Saint-Martin-en-Coailleux | 5 h 30/19 h 30 (22 h pour Stelytec) |
20 à 30 min | oui (3 A/R) |
42 | Place du Moulin / Ollagnière | 7 h 15/18 h 30 | 60 à 75 min | non |
43 | Chavanne /Crêt Œillet | 6 h 40/19 h 30 | 60 à 75 min | non |
44 | Place du Moulin /La Bachasse (La Grand Croix) | 6 h 50/18 h 30 | 60 à 120 min (avec renforts scolaires) | non |
Histoire
Saint-Chamond fut à l'origine un poste de garde de l'un des cinq aqueducs qui alimentaient la ville romaine de Lugdunum (Lyon). L'aqueduc du Gier acheminait les eaux du Gier captées en amont de Saint-Chamond[2]. Des parties aériennes de cet aqueduc sont encore visibles dans la région de Mornant (69). Des parties souterraines ont été découvertes dans les années 1980 dans Saint-Chamond lors de la réalisation de maisons individuelles[réf. souhaitée].
La ville de Saint-Chamond doit son nom à un évêque de Lyon (saint Ennemond), et à une évolution de son nom:
- Sancti-Aunemundi (976)[3]
- Annemundo, Annemondo, Ennemundo (1090)[4],
- Castellum Sancti Admundi[5] (1167),
- Castella Sancti Aunemundi (1173)[6],
- Parrochia Sancti Chalumundi (1247)[7],
- Chastel de Saint Chamont (1344)[8].
Capitale du Jarez, Saint-Chamond fut une seigneurie très importante dans la région.
Le comte Guy II de Forez fait en registrer le château de Saint-Chamond lors de sa visite en 1167 au roi de france Louis VII qui le lui remet[9]. Le secteur ayant été un confins stratégiques disputés, objet du conflit entre l'Eglise de Lyon et les comtes de Forez.
En 1173, lors de la permutation entre le Comte de Forez et l'Eglise de Lyon, c'est cette dernière qui garde Saint-Chamond sous son contrôle[10] formant, avec un ensemble d'autres paroisses voisines "laissée à la liberté" de l'Eglise de Lyon[11], la limite avec le comté de Forez. En 1278, les autres paroisses étaient rétrocédées au Forez[12], pas Saint-Chamond dont les seigneurs continueront à rendre hommage pour cette ville à l'archevêque de Lyon[13].
En 1224, Guigues de Jarez accorde une charte de franchise aux habitants de Saint-Chamond[14].
Il y eut notamment comme seigneurs de Saint-Chamond :
- Briand de Lavieu ca 1150-1184/
- Gaudemar de Jarez ca 1225-/1290
- Guichard d'Urgel de Saint Priest +/1403
- Briand Durgel
- Jean d'Urgel de Saint Priest
- Léonnet d'Urgel de Saint Priest +1491
- Jacques Mitte de Miolans +1606
Melchior Mitte de Chevrières, seigneur de Saint-Chamond, marqua la ville de son empreinte. On peut d'ailleurs voir de nombreux bâtiments de cette époque tels que la Maison des Chanoines du XVe siècle et du XVIe siècle (classée monument historique), l'Hôtel-Dieu (classé monument historique), l'église Saint-Pierre XVIIe siècle et ses orgues de Claude-Ignace Callinet XIXe siècle (classées monument historique), et le couvent des Minimes XVIIe siècle qui est aujourd'hui la Mairie de Saint-Chamond.
Le château de Saint-Chamond fut détruit au moment de la Révolution française. Seules les écuries sont encore visibles aujourd'hui sur la colline de Saint-Ennemond.
Ce nom fit un bref passage aux oubliettes pendant la Révolution française, comme la plupart des noms de ville faisant allusion à l'Église (Saint-Étienne → Armes-Ville), et devint Vallée-Rousseau du nom du fameux philosophe, venu herboriser dans le Pilat.
1628 fut une année noire avec un grand fléau : la peste. Les malades furent transportés dans des cabanes au Fay, la moitié de la population succomba.
En mars 1789, avec la rédaction des cahiers de doléances du Tiers-État, Saint-Chamond plonge dans la Révolution. Appelée "Vallée Rousseau", elle se trouve englobée dans le département de Rhône-et-Loire. En 1792, le château est pillé et démoli par les habitants. Seules les écuries sont encore visibles aujourd'hui sur la colline de Saint-Ennemond.
En 1793, Lyon se révolte contre la Convention et entraîne Saint-Chamond dans l'insurrection. La défaite de l'armée lyonnaise conduit à l'évacuation de Saint-Chamond. La convention envoie alors Javogues qui multiplie les arrêtés épuratoires ainsi que les exécutions sommaires et rançonne les habitants.
En 1796, les Saint-Chamonais expédient une colonne mobile contre les prêtres réfractaires et déserteurs.
En 1848, Germain Morel, fils du maître de forge Antoine Morel à Saint-Chamond, s’associe avec MM Pétin et Gaudet, maîtres de forge à Rive-de-Gier, pour créer à Saint-Chamond « Morel et Cie ». En 1854, la société devient « Compagnie des Hauts Fourneaux, Forges et Aciéries de la Marine et des Chemins de Fer », avec un nouvel associé, l’Anglais Jackson.
En 1880, Saint-Chamond devient la capitale mondiale de l’industrie du lacet. Fondation de cette industrie par Charles François Richard, secondé par son fils Ennemond Richard. Dix-huit ans plus tard, naît la société des Manufactures Réunies qui regroupe dix des plus grands fabricants de lacets.
En 1931 : Fermeture du tramway électrique de Saint-Chamond.
En 1950 : Dans les années 1950, tandis que la ville voit la fermeture de sa dernière mine au Clos Marquet, les Forges et Aciéries entrent dans le groupe Creusot-Loire, qui compte 28 usines et 39 000 employés dont 3 100 à Saint-Chamond. La « taille » des années 1950. L'abattage se faisait au marteau piqueur et le charbon était évacué par de petits convoyeurs. Les mineurs travaillaient en 3 x 8, dans une ambiance poussiéreuse à 30 °C. Les années 1950 voient le développement de soutènements métalliques.
La ville de Saint-Chamond actuelle est le résultat de la fusion en 1964 des communes de Saint-Martin-en-Coailleux, de Saint-Julien-en-Jarez, d’Izieux et de Saint-Chamond. La ville devient alors la troisième commune de la Loire, avec près de 40 000 habitants.
Le nom de Couramiauds viendrait du fait que pendant la fête du feu de la Saint-Jean, les habitants de Saint-Chamond accrochaient une ficelle à la queue d'un chat et les enfants couraient après celui-ci, d'où le nom de « cours-à miaou », soit Couramiauds[15]. Il est pour tradition de brûler un chat lors du carnaval sur une place, ce chat est désormais en carton.
Politique et administration
Liste des maires
Tendances politiques et résultats
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Saint-Chamond sont les suivantes :
Élection | Territoire | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat |
---|---|---|---|---|---|
Municipales | Saint-Chamond | Maire | Hervé Reynaud | 2014 | 2020 |
Cantonales | Saint-Chamond-Nord | Conseiller général | Hervé Reynaud | 27 mars 2011 | 2015 |
Saint-Chamond-Sud | Conseiller général | Marc Lassabliere | 27 mars 2011 | 2015 | |
Législatives | 3e circonscription | Député | François Rochebloine | ||
Régionales | Rhône-Alpes | Président du conseil régional | Jean-Jack Queyranne | 2015 | |
Présidentielles | France | Président de la République | François Hollande |
Population et société
Démographie
À des fins de statistiques, l'Insee considérait Saint-Chamond, en 1999, comme le centre de l'unité urbaine de Saint-Chamond (84 925 habitants) et d'une aire urbaine de Saint-Chamond rattachée à la zone d'emploi de Saint-Étienne. À présent, à la suite de la fermeture de nombreuses usines, elle a été déclassée. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[16],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 35 097 habitants, en diminution de −2,21 % par rapport à 2009 (Loire : 1,48 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Médias
En 2010, la commune de Saint-Chamond a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[19], résultat confirmé encore en 2014[20].
Héraldique
— Malte-Brun, la France illustrée (1882) |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Colline de St Ennemond du XVe siècle
- Maison des Chanoines du XVe siècle et du XVIe siècle
- Église Saint-Pierre de Saint-Chamond XVIIe siècle
- L'ancien Hôtel Dieu du XVIIe siècle
- Le couvent des Minimes du XVIIe siècle qui est aujourd'hui la Mairie de Saint-Chamond (dernièrement rénové)
- L'église Notre-Dame du XIXe siècle, [Quand ?]récemment amputée de l'une de ses deux hautes flèches et qui ne semble pas être à l'abri d'une démolition totale[réf. nécessaire]
- Notre-Dame de l'Hermitage
- Le Temple Protestant (route du Coin), construit en 1962.
- Décombres des écuries du château détruit de Saint-Chamond XVe siècle
- Jardin des plantes /Nelson Mandela
- Monument Sadi Carnot dans le Jardin des plantes XXe siècle
- Salle des congrès
- Château du Jarez du XIXe siècle, rue Victor Hugo
- Maisons bourgeoises rue Victor Hugo XIXe siècle et début XXe siècle au n°18 puis 30, 32, 34, 36, 40 et 42
- Maison bourgeoise à la façade d'inspiration Art Nouveau au 58, rue Victor Hugo (début XXe siècle)
- Hôtel de la Caisse d'Epargne au 16 rue Victor Hugo XIXe siècle
- Monument aux morts pour la France, devant l'école Lamartine
- La maison des artistes XXe siècle
- Parc naturel régional du Pilat
- Barrage du Piney
- Place LaValette
- Barrage de Soulage
- Barrage de la Rive
- Rue de la République : Nombreux commerces dans le centre ville sur une rue piétonne
- L'usine Gillet-Thaon (ancienne teinturerie)du XIXe siècle : architecture industrielle remarquable classée monument historique
- La cheminée de Giat Industrie du XIXe siècle : haute de 103 mètres
- Parraqueue : Vue imprenable sur tout Saint Chamond
- Hauteurs de Chavanne : Vue sur tout Saint Chamond, ainsi qu'une partie de Rive-de-Gier et Saint-Étienne
- Hauteurs de la Chabure : Panorama de la Vallée du Gier
- L'Aquaramiaud : aquarium associatif ouvert au public
- Collège Sainte- Marie du XIXe siècle principalement, lieu d'inspiration de Gabriel Chevallier, auteur de Clochemerle dans son livre Sainte-Colline
Galerie
-
Église Saint-Pierre
-
Maison des Chanoines
-
Maison des Chanoines
-
Hôtel Dieu
-
Ancienne usine Gillet
-
Ancienne usine Gillet
-
Ancienne usine Gillet
Quartiers
Saint-Chamond est divisé en plusieurs quartiers :
- Fonsala, le plus grand quartier de Saint-Chamond ;
- Izieux ;
- Le Creux ;
- Lavieu ;
- Saint-Ennemond ;
- Saint-Julien-en-Jarez ;
- Saint-Pierre ;
- Chavanne ;
- Les Palermes ;
- La Chabure ;
- Clos Marquet ;
- La Varizelle ;
- La Valette ;
- Saint-Martin-en-Coailleux ;
- Saint-Chamond centre.
Voies et lieux-dits
598 odonymes recensés à Saint-Chamond au 17 mai 2014 | |||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Allée | Avenue | Bld | Chemin | Côte | Cours | Impasse | Montée | Place | Pont | Quai | Route | Rue | Square | Autres | Total |
12 | 5 [N 1] | 8 | 43 | 2 [N 2] | 2 [N 3] | 40 [N 4] | 2 [N 5] | 31 | 2 [N 6] | 2 [N 7] | 15 | 273 [N 8] | 14 [N 9] | 147 [N 10] | 598 |
Notes « N » |
| ||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap |
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune de Saint-Chamond bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[21].
Économie
Au début du siècle, et comme beaucoup de villes de la région, l'économie de la ville était tournée vers l'extraction de la houille, la métallurgie, le textile et le cuir (teinturerie, tissage, lacets…)
L'histoire de Saint-Chamond est très fortement liée à l'eau (aqueduc romain, métallurgie, textile, teinturerie…). Jules Duclos, maire de Saint-Chamond sous Napoléon III, fit construire le 1er barrage de Saint-Chamond, dénommé barrage de la Rive. Deux autres barrages furent ensuite réalisés, celui du Piney, et celui de Soulage. Aujourd'hui, seuls ceux de la Rive et de Soulage sont encore en eaux.
En traversant Saint-Chamond, on pourra remarquer seulement deux cheminées conservées de l'époque des hauts-fourneaux. Dont l'une avec ses 103 m de haut qui sert de repère géodésique.
Jusqu'aux années 1970-80, l'économie de la ville était en grande partie fondée sur la métallurgie et en particulier d'une seule entreprise. Le nom de cette société changea régulièrement, ce fut la Compagnie des forges et aciéries de la marine et d'Homécourt, la Compagnie des Aciéries de la Marine, la Compagnie des Aciéries et Forges de la Loire, Creusot-Loire, etc. Cette industrie engendra certains spécimens fort célèbres, dont le char de rupture « Saint-Chamond ». (fabriqué par la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt - F.A.M.H.) un des premiers chars blindés français, le VAB (Véhicule de l'avant blindé équipant l'Armée et la Gendarmerie), le Nautile (sous-marin civil de l'IFREMER permettant de visiter 97 % du fond des mers), etc.
Aujourd'hui, et à la suite de la crise, l'économie de Saint-Chamond s'est développée autour de pôles d'activités très variés (textile, métallurgie, ingénierie, plasturgie, câblerie, électrochimie, agroalimentaire).
Le Groupe Zannier est l'un des leaders, au niveau mondial, de la mode enfantine, avec 20 marques développées en propre ou pour certaines sous licence, comme les marques 3 Pommes ou Beckaro et aussi Kickers.
Sports
- La ville de Saint-Chamond est surtout connue, au niveau sportif, grâce à la présence du Saint-Chamond Basket (SCB) dans le championnat français de nationale 1 masculine.
- L'Entente Saint-Chamond Volley, fruit de la fusion, en 1986, de deux entités qui représentaient ce sport, a évolué durant 17 ans dans le championnat de France de Nationale 1. En 2010, le club accède en Championnat de France Excellence Féminine (la Division 2 française) ; orientée vers la compétition, la formation des jeunes a permis au club de décrocher en 1994, un titre de Champion de France, dans la catégorie « Cadettes ».
- En gymnastique, Saint-Chamond est aussi bien classé au niveau régional, notamment avec les étoiles de la Valette et la Sentinelle de la Grande Grange, qui concourt au plus haut niveau national.
- La piscine Roger Couderc, une des rares piscines à vagues de la région, forme de nombreux nageurs, ainsi qu'une équipe en natation synchronisée.
- Handball : Les Seniors Filles et Les Seniors Garçons évoluent en Championnat de France de N3, 450 licenciés placent Saint-Chamond Handball Pays Du Gier au 7e rang national, 22 équipes (11 Féminines et 11 Masculines).
Jumelages
Personnalités liées à la commune
- Samuel Allegro, footballeur né à Saint-Chamond
- Jacques Badet, homme politique, maire (1977-1989) et député de Saint-Chamond
- Étienne Bossut (né en 1946), artiste contemporain
- Lionel Bourg, écrivain, né en 1949 à Saint-Chamond
- Marcellin Champagnat (1789-1840), homme d'Église et pédagogue, mort à Saint-Chamond
- Pierre Chanal (1946 - 2003), plus connu sous la désignation "adjudant Chanal" de Mourmelon (51)
- Gabriel Chevallier (1895-1969), écrivain ayant fréquenté le collège Sainte-Marie à Saint-Chamond en 1912 ce qui a inspiré à l'auteur de Clochemerle son livre Sainte-Colline
- Jean-Claude Courveille (1787-1866), fondateur de Notre-Dame de l'Hermitage.
- Julie Coulaud (né en 1982) athlète française, spécialiste du steeple
- Laurent Deloire (né en 1966), caricaturiste et dessinateur de presse
- Jean-Baptiste Dugas-Montbel (1776-1834), helléniste et homme politique, né à Saint-Chamond
- Pierre Haon, footballeur professionnel, né en 1966 à Saint-Chamond
- Pierre Koulak, auteur, acteur et metteur en scène, né à Saint-Chamond
- Edmond Locard (1877-1966), fondateur de la police scientifique, né à Saint-Chamond
- Melchior Mitte de Chevrières (1586-1649), lieutenant général des armées du Roi et ministre d'État sous Louis XIII et Louis XIV
- Benoît Oriol (1840-1926), maire de Saint-Chamond et député de la Loire, officier de la Légion d'honneur, né à Saint-Chamond
- Sébastien Pérez, ancien footballeur, né à Saint-Chamond
- Antoine Pinay (1891-1994), homme politique, maire de Saint-Chamond de 1929 à 1944 et de 1947 à 1977
- Roger Planchon (1931-2009), dramaturge, metteur en scène et cinéaste, né à Saint-Chamond
- Alain Prost (né en 1955), quatre fois champion du monde de formule 1, a passé son enfance et son adolescence à Saint-Chamond
- Ravachol (1859-1892), militant anarchiste, né à Saint-Chamond
- Lucien Rebatet (1903-1972), écrivain ayant fréquenté le collège Sainte-Marie à Saint-Chamond
- Charles François Richard né en 1772 à Saint-Chamond ; fondateur de l'industrie des lacets ; maire d'Izieux en 1830 ; décoration du Lys ; Chevalier de l'Ordre Royal de la Légion d'honneur.
- Ennemond Richard né en 1806 à Saint-Chamond, fils du précédent, Vice-Président de la Chambre de commerce de Saint-Étienne, Chevalier de la Légion d'honneur.
- François Rochebloine, homme politique, né en 1945 à Saint-Chamond
- Djamel Tatah, artiste contemporain français né en 1959
- Roger Zannier (1945), patron du groupe Zannier, a lancé son entreprise à Saint-Chamond
- Youcef Zenaf, sportif, champion du monde de full-contact de 1984 à 1986
Voir aussi
Bibliographie
- Ennemond Richard (réédité par les Amis du vieux Saint-Chamond), Recherches historiques sur la ville de Saint-Chamond, Saint-Étienne, Janin, (réimpr. 1986) (1re éd. 1846-1858), 2 vol. in-8 ° (BNF 36397199).
- Ennemond Richard, Fontaines publiques de Saint-Chamond, Saint-Étienne, Impr. de Théolier aîné, , 14 p., in 8° (BNF 31210397).
- (en) Elinor Accampo, « Industrialization, family life, and class relations : Saint-Chamond, 1815–1914 », UC Press E-Books Collection, 1982-2004, sur Publication conjointe de la California Digital Library et de University of California Press, University of California Press, (ISBN 9780520060951, consulté le ).
Article connexe
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 21/07/2008.
- http://forez-jarez.fr/vestiges.php
- Recueil des chart. de Cluny, t.II, p. 490.
- Cart. de Savigny, t.I, p. 444.
- La Mure-Chantelauze, t.III, p. 27.
- Chart. du Forez, no 4, p. 7.
- idib., no 82, p. 2
- Cartulaire des fiefs de l'Église de Lyon, p. 39
- In nomine sanctae et individuae Trinitatis, amen. Ego, Ludovicus, Dei gratia Francorum rex... https://sites.google.com/site/agerjarensis/
- "ce que le Comte a donné à Brian dans le château de Saint-Ennemond et dans la plaine et le mandement, Brian le tiendra de l'Eglise et lui en rendra hommage et fidélité lige(...) Pareillement Changy avec son mandement, et les deux forts de Saint-Ennemond avec ses mandements, sont dans les frontières de l’Eglise, sauf la route du Comte de la Croix du Mont-Violay jusqu’à Feurs" .Bulle du Pape Alexandre III confirmant la permutation de 1173-1174 http://museedudiocesedelyon.com/MUSEEduDIOCESEdeLYONlettrepapepermutation1174.htm
- "L'Église de Lyon s'était en outre réservé, dans les terres de Guy II, une enclave qui comprenait Saint-Victor-sur-Loire, Saint-Genest-Lerpt et Villars (n.d.r.: ainsi que Saint-Jean-Bonnefonds). Mais ces paroisses furent assez vite restituées au Forez. En 1278, c'était fait accompli." J.-E. DUFOUR, Dictionnaire topographique du département de la Loire, PUSE, 1946 (rééd. 2006), p. XXII.
- "L'Église de Lyon s'était en outre réservé, dans les terres de Guy II, une enclave qui comprenait Saint-Victor-sur-Loire, Saint-Genest-Lerpt et Villars (n.d.r.: ainsi que Saint-Jean-Bonnefonds). Mais ces paroisses furent assez vite restituées au Forez. En 1278, c'était fait accompli." J.-E. DUFOUR, Dictionnaire topographique du département de la Loire, PUSE, 1946 (rééd. 2006), p. XXII.
- J.-E. DUFOUR, op. cit., p. 855.
- LA TOUR-VARAN, Châteaux et abbayes, T. II, p. 333. Lire en ligne (traduction en français)
- "La Vie quotidienne en Forez avant 1914" de Bernard Plessy, édition Hachette, pages 327 et 328 ; ISBN 978-2010178511
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18/12/2009.
- « Les Villes Internet 2014 », sur le site officiel de l’association « Ville Internet » (consulté le ).
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).