Saint-Chély-d'Apcher

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Saint-Chély-d'Apcher
Saint-Chély-d'Apcher
La place du Foirail.
Blason de Saint-Chély-d'Apcher
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes des Terres d'Apcher-Margeride-Aubrac
(siège)
Maire
Mandat
Christine Hugon
2020-2026
Code postal 48200
Code commune 48140
Démographie
Gentilé Barrabans
Population
municipale
4 096 hab. (2021 en diminution de 1,44 % par rapport à 2015)
Densité 145 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 14″ nord, 3° 16′ 36″ est
Altitude Min. 935 m
Max. 1 126 m
Superficie 28,26 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Chély-d'Apcher
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Chély-d'Apcher
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Saint-Chély-d'Apcher
(bureau centralisateur)
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
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Liens
Site web stchelydapcher.fr

Saint-Chély-d'Apcher (/sɛ̃.ʃeli.dapʃe/) est une commune française située dans le nord-ouest du département de la Lozère, en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Chapouillet, le ruisseau de Malagazagne, le ruisseau de Chandaison et par deux autres cours d'eau.

Saint-Chély-d'Apcher est une commune rurale qui compte 4 096 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Chély-d'Apcher et fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher. Ses habitants sont appelés les Barrabands ou Barrabandes.

Située en Margeride, ancienne place forte de la baronnie d'Apcher, elle est la 3e ville du département par sa population et la première par son activité industrielle.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune située dans le nord du département de la Lozère, entre Mende et Saint-Flour. Les communes limitrophes sont Blavignac, Saint-Pierre-le-Vieux, Prunières, Rimeize, Les Bessons, La Fage-Saint-Julien, Les Monts-Verts et Albaret-Sainte-Marie.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La Margeride.

Saint-Chély-d'Apcher se situe dans l'ouest de la Margeride. C'est une région montagneuse d'altitude moyenne, couverte de forêts de pins sylvestres et de hêtres ainsi que de pâturages pour les élevages de vaches et de moutons.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La ville est traversée par le Chapouillet et ses affluents, les ruisseaux de Malagazagne, Cros et Sarroul.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 913 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Peyre en Aubrac à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 8,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 954,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[8],[9],[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Chély-d'Apcher est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[I 1],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Chély-d'Apcher, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 4 096 habitants en 2021, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (54,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,2 %), prairies (30,6 %), forêts (20,3 %), zones urbanisées (9,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Outre le bourg, la commune comprend plusieurs hameaux : Espouzolles, Civergols, les Clauzes, Saroul,Herbouze

Logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 2 687, alors qu'il était de 2 572 en 2014 et de 2 476 en 2009[I 7].

Parmi ces logements, 78,3 % étaient des résidences principales, 7,8 % des résidences secondaires et 13,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 59,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 40,1 % des appartements[I 8].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Chély-d'Apcher en 2020 en comparaison avec celles de la Lozère et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de logements vacants (13,9 %) supérieure à celle du département (10,2 %) et à celle de la France entière (8,2 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 51,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (51,9 % en 2014), contre 65,7 % pour la Lozère et 57,5 pour la France entière[I 9].

Le logement à Saint-Chély-d'Apcher en 2020.
Typologie Saint-Chély-d'Apcher[I 8] Lozère[I 10] France entière[I 11]
Résidences principales (en %) 78,3 57,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 7,8 32,1 9,7
Logements vacants (en %) 13,9 10,2 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Routes[modifier | modifier le code]

Rail[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Chély-d'Apcher est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Chapouillet et le ruisseau de Malagazagne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1994 et 2003[16],[14].

Saint-Chély-d'Apcher est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[17]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 3],[17],[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Chély-d'Apcher.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 0,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 415 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Chély-d'Apcher est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme est documenté sous les formes S. Ilari (vers 1109), Saint Chélir (1230-1231), S. Ylero (1235), S. Eler (1256), Sainh Ele (1257)…

Le nom Saint-Chély provient d'une mécoupure de l'occitan Sanch Eler, à savoir Saint Hilaire. En effet, le nom se prononce localement Sanch Ili et est devenu Saint-Chély à la Révolution.

Le village s'appelait, avant la Révolution, en version latinisée, Sancti-Hilari-de-Capoleg, ce qui donnerait aujourd'hui Saint-Hilaire-du-Chapouillet. Le Hilaire qui a donné son nom au village est Ilère de Mende, évêque du Gévaudan. Le Chapouillet est la rivière qui baigne le village. Ce terme a été remplacé par celui d'Apcher. Apcher ou Apchier est le nom de l'une des huit baronnies du Gévaudan, dont le château principal se trouve à quelques kilomètres de Saint-Chély, sur la commune de Prunières.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Remparts de Saint-Chély.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La ville est un fief de la baronnie d'Apcher, une des huit baronnies du comté de Gévaudan. Au XIIIe siècle, Guérin IV d'Apchier fonde le premier hôpital de la ville[23].

En 1363, pendant la guerre de Cent Ans, le bourg est attaqué par les « Anglais »[24]. Selon la légende, c'est sous les ordres du baron d'Apcher, que les habitants vont devoir livrer bataille. Le baron d'Apchier, Guérin VI, et son fils, Guérin VII, reviennent du siège de Saugues, à la frontière du Gévaudan et du Velay, où les habitants ont combattu les routiers. C'est durant cet épisode que les habitants auraient acquis leur gentilé. Le cri de Guérin VI pour encourager son peuple au combat aurait été « d'Apchier, Notre-Dame, barres en avant ». Le barres en avant, prononcé barra in abon en occitan, est devenu le barraban qui désigne les habitants. Les Anglais vaincus ont été enterrés au lieu-dit la Croix des Anglais situé au nord de la ville. Cette croix représente un mouton et un étendard avec dessus une croix de Malte[25].

Cette version n'est assise cependant sur aucun document historique, mis à la part la Croix des Anglais, érigée au XVe siècle (d'après l'Inventaire général) dont une autre hypothèse fait un panneau indicateur sur la route du pèlerinage de Saint-Gilles du Gard, dont la croix porte l'emblème[26].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Le territoire de Saint-Chély et ses alentours sont touchés par la bête du Gévaudan, entre 1764 et 1767. Au XXIe siècle, une statue a été érigée à son effigie dans le parc du Péchaud, ce qui témoigne de l'importance culturelle locale de cette histoire encore aujourd'hui.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

En 1789, M. Brun, curé de Saint-Chély, est élu député du clergé pour les états généraux de 1789 à Versailles.

À la Révolution française, deux communes distinctes sont créées, Saint-Chély-Ville qui portera un temps le nom de Roche-Libre[27] et Saint-Chély-Forain. Cet état de fait durera jusqu'en 1851, date à laquelle ces deux communes fusionnent.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Après avoir été gérée de 1965 à 1983 par une municipalité de gauche, la commune a été depuis gérée par des municipalités de droite.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires de Saint-Chély-d'Apcher[28]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1801 1830 Pierre-Jean Veyrier    
1830 1848 Mathieu-Joseph Chazot    
1848 1849 Pierre Ligneul    
1849 1849 Jean-Antoine Gache    
1849 1855 Casimir Breschet    
1855 1863 Victor Gaillardon    
1863 1871 Jean-Antoine Gache    
1871 1885 Gabriel Raynaud    
1885 1892 Louis-Cyprien Mathieu    
1892 1895 Fernand Gaillardon    
1895 1896 Hyppolyte Chalvet   Adjoint intérimaire
1896 1904 Odilon Ramadier    
1904 1912 Alphonse Bonnel    
1912 1925 Fernand Gaillardon    
1925 1932 Maurice Clément    
1932 1935 Prosper Rousset    
1935 1936 Hippolyte Fleisch    
1936 1940 Paul Perraudin    
1940 1944 Pierre Pignide    
1944 1945 Comité de Libération    
1945 1947 René Gibelin    
1947 1951 Pierre Pignide    
1951 1965 Léon Jalbert    
1965 1983 Yves Dalle    
1983 2001 Philippe Bardon DVD  
mars 2001 mai 2020 Pierre Lafont RPR
puis UMP
puis LR
Conseiller général du canton de Saint-Chély-d'Apcher (2008 → 2015)
Président de la CC Apcher-Margeride-Aubrac (→ 2017),
puis de la CC des Terres d'Apcher-Margeride-Aubrac (2017 → 2020)
mai 2020 En cours Christine Hugon LR Conseillère départementale du canton de Saint-Chély-d'Apcher (2015 →)
5e vice-présidente de la CC des Terres d'Apcher-Margeride-Aubrac (2020 →)
Liste des maires de Saint-Chély-Forain
Période Identité Étiquette Qualité
1803   Marc Antoine du Cayla    
1831 1851 Frédéric Pelisse    

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Le , la commune de Saint-Chély-d'Apcher s'est associée à celles de Blavignac et de Rimeize pour former la communauté de communes Apcher-Margeride-Aubrac. Cette communauté s'est associée avec la communauté de communes des Terres d'Apcher pour constituer, à partir du , la communauté de communes des Terres d'Apcher-Margeride-Aubrac.

Découpage administratif[modifier | modifier le code]

La ville est le bureau centralisateur du canton de Saint-Chély-d'Apcher pour l'élection départementale de la Lozère.

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville de Saint-Chély-d'Apcher est jumelée avec la ville de :

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • L'ensemble scolaire du Sacré-Cœur est particulièrement connu pour son école d'hôtellerie[réf. nécessaire].
  • Saint-Chély-d'Apcher possède, sur le site de Civergols, un LEGTA où il est possible de suivre une formation en BTSA « Gestion et Protection de la Nature » avec pour spécialité « Animation nature ». Le LEGTA propose également quelques formations équines de type BEPA, et propose aussi une formation STAV.
  • À quelques kilomètres, une antenne de l'ISEM de l'Université Montpellier 1 (commune Albaret-Sainte-Marie) propose des formations de « management hôtellerie-tourisme ».
Établissements scolaires :
Écoles maternelles et primaires
  • Groupe scolaire
  • École Sainte-Marie
Collège public
  • Collège du Haut-Gévaudan
Collèges privés
  • Collège Sacré-Cœur[29]
Lycées et enseignement supérieur
  • Lycées Sacré-Cœur (hôtellerie, industriel et général)[29]
  • Lycée agricole Civergols
  • Lycée Théophile-Roussel

Santé[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

La ville est dotée d'un office de tourisme intercommunal, Monts du Midi Tourisme, basé à Saint-Chély-d'Apcher en Lozère, qui œuvre au développement touristique de la destination Haute Lozère, en valorisant la pratique des sports nature sur l'Aubrac et la Margeride, en développant l'image et la communication de la Haute Lozère et en proposant tout au long de l'année un programme d'animations, d'expositions et d'événements variés.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 4 096 habitants[Note 4], en diminution de 1,44 % par rapport à 2015 (Lozère : +0,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3801 5121 5021 3661 6511 6161 5131 4691 785
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8711 9421 9161 9182 0542 0781 9981 9671 942
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9711 9721 8692 2422 6902 8322 8773 2053 900
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4 7575 0164 6244 7264 5704 3164 4844 4684 187
2017 2021 - - - - - - -
4 1644 096-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est plus jeune que celle du département. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31 %) est inférieur au taux départemental (33,1 %).

En 2020, la commune comptait 2 095 hommes pour 2 125 femmes, soit un taux de 50,36 % de femmes, supérieur au taux départemental (50,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 12]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
2,9 
9,5 
75-89 ans
14,5 
15,9 
60-74 ans
17,8 
21,9 
45-59 ans
20,8 
15,1 
30-44 ans
13,8 
24,9 
15-29 ans
18,8 
11,5 
0-14 ans
11,5 
Pyramide des âges du département de la Lozère en 2020 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,8 
8,8 
75-89 ans
11,7 
21,1 
60-74 ans
20,6 
21,8 
45-59 ans
20,5 
16,4 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,5 
15,4 
0-14 ans
14,8 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Le club phare du sport barraban est l'Entente Nord Lozère (football), entente entre plusieurs clubs des différentes communes du nord du département (notamment avec Saint-Alban-sur-Limagnole). Le club a évolué quelques années en 4e division au début des années 1990. Il a la particularité de jouer dans le district du Cantal (ligue Auvergne) et non avec le Languedoc-Roussillon, pour des raisons de proximité géographique.

Vie associative[modifier | modifier le code]

Le Ciné-théâtre de Saint-Chély-d'Apcher est un lieu culturel proposant à la fois une programmation cinématographique et de spectacles vivants pour tous les publics. Entre 3 et 5 films sont proposés chaque semaine, ainsi qu'entre 15 et 20 spectacles par saison culturelle (théâtre, humour, musique, danse, marionnettes, chanson).

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 1 799 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 3 476 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 080 [I 13] (20 420  dans le département[I 14]). 46 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (43,2 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 15] 4,4 % 6,3 % 7 %
Département[I 16] 5 % 6,4 % 7,1 %
France entière[I 17] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 674 personnes, parmi lesquelles on compte 66,9 % d'actifs (59,8 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs) et 33,1 % d'inactifs[Note 7],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher[Carte 3],[I 18]. Elle compte 2 754 emplois en 2018, contre 2 731 en 2013 et 2 801 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 626, soit un indicateur de concentration d'emploi de 169,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,1 %[I 19].

Sur ces 1 626 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 158 travaillent dans la commune, soit 71 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 74,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 16,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].

Activités[modifier | modifier le code]

Sculpture devant l'usine Arcelor Mittal.

Industrie[modifier | modifier le code]

Une usine métallurgique, appartenant au groupe ArcelorMittal, y est implantée depuis 1916. Elle comporte des lignes de décapage, laminage, recuit, refendage, emballage et fabrique des aciers dits électriques car destinés à la production de moteurs et de transformateurs électriques. La ligne de production a été entièrement rénovée en 2013 et emploie plus de 200 salariés.

L'industrie du bois est historique : des scieries sont exploitées sur le territoire de la commune.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Bâtiments et lieux publics remarquables[modifier | modifier le code]

  • Château de Billières : bâti aux alentours de 1450 pour et par une branche cadette de la famille d'Apcher, il a été acquis en 1714 par Guy Bouniol, marchand de drap de Saint-Chély, profitant de la vente générale de la baronnie d'Apcher par le duc d'Uzès, héritier de sa grand-mère Marguerite d'Apcher. Ce bâtiment appartient toujours aux descendants de Guy Bouniol[34].
  • Ancien hôpital, reconstruit en 1894 à l'initiative du sénateur Théophile Roussel[35]. Il abrite aujourd'hui le musée de la métallurgie.
  • Le clocher de la paroisse est situé dans la tour dite du donjon, l'un des rares vestiges de l'enceinte fortifiée de la ville. Le clocher lui-même comme le crénelage sont récents. Les barons d'Apcher, seigneurs du lieu, avaient leur forteresse au village d'Apcher, à six kilomètres de Saint-Chély. Ils eurent ensuite une résidence au bas de la ville de Saint-Chély. Ce bâtiment, bâti sans doute au XVe siècle et connu sous le nom du château à Saint-Chély, existe toujours et est actuellement occupé par l'école des sœurs de la présentation de Marie, selon le legs fait par Marguerite d'Apcher (1619-1708), dernière de cette famille à y avoir résidé.
  • Le monument aux morts est une œuvre du sculpteur Maxime Real del Sarte[36].
  • La fontaine des Asniers, au bas de la ville, a été érigée entre les XIIIe et XIVe siècles.

Bâtiments religieux[modifier | modifier le code]

Musées[modifier | modifier le code]

  • Le Musée de la métallurgie, témoignant de l'implantation industrielle de la région : présentation des outils de travail, des événements sociaux et de l'usine moderne.
  • Le Musée des épouvantails est une curiosité locale, fruit de l'imaginaire d'une agricultrice qui a créé un monde onirique, drôle et touchant. Pour les amateurs d'insolite et d'art brut.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint-Chély-d'Apcher

Le blasonnement de Saint-Chély-d'Apcher est : D'or au château sommé de trois tours de gueules, ouvert, ajouré et maçonné de sable, la tour du milieu plus élevée, accostée de deux haches d'armes adossées d'azur.

Le hache[pas clair] provient certainement de la légende associée à la création des huit baronnies du Gévaudan. Le baron d'Apcher étant celui avec la hache.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Saint-Chély-d'Apcher » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2020 à Saint-Chély-d'Apcher » (consulté le ).
  8. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Saint-Chély-d'Apcher - Section LOG T2 » (consulté le ).
  9. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Saint-Chély-d'Apcher - Section LOG T7 » (consulté le ).
  10. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Lozère » (consulté le ).
  11. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
  12. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Saint-Chély-d'Apcher (48140) », (consulté le ).
  13. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Chély-d'Apcher » (consulté le ).
  14. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  15. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Chély-d'Apcher » (consulté le ).
  16. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
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  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  19. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Chély-d'Apcher » (consulté le ).
  20. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  21. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Chély-d'Apcher et Peyre en Aubrac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Fau de Peyre » (commune de Peyre en Aubrac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Fau de Peyre » (commune de Peyre en Aubrac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Chély-d'Apcher », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Chély-d'Apcher », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « Liste des espaces protégés sur la commune de Saint-Chély-d'Apcher », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Chély-d'Apcher », sur Géorisques (consulté le )
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
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  17. a et b « Défense des forêts contre l'incendie (DFCI) », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le )
  18. « Les risques majeurs dans la Lozère », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Chély-d'Apcher », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  21. « Les risques majeurs dans la Lozère », sur www.lozere.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  22. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
  23. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome II, p. 1434.
  24. Terme désignant aussi bien les armées anglaises que les routiers qui terrorisent le Gévaudan en cette période
  25. Félix Buffière, Ce tant rude Gévaudan [détail des éditions], tome I, p. 751.
  26. Mireille Touzery, Billières en Gévaudan. Une histoire barrabande. XIVe – XXe siècles, Mende, Société des Lettres de la Lozère, , 451 p. (ISBN 979-10-90592-00-1), p. 31-45.
  27. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Danièle Renon, Feu les maires de Saint-Chély-d'Apcher (1801-1983), Éd. Lacour-Ollé, 2022. (ISBN 9782750459376)
  29. a et b Ensemble scolaire Sacré-Cœur
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Lozère (48) », (consulté le ).
  34. Mireille Touzery, Billières en Gévaudan. Une histoire barrabande. XIVe – XXe siècles, Mende, Société des Lettres de la Lozère, , 451 p. (ISBN 979-10-90592-00-1).
  35. « Histoire », sur Centre hospitalier Fanny Ramadier (consulté le ).
  36. « monument aux morts de Saint-Chély-d'Apcher (Lozère) », sur www.monumentsauxmorts.fr (consulté le ).
  37. Courte biographie