Saint-Benoît (Alpes-de-Haute-Provence)

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Saint-Benoît
Saint-Benoît (Alpes-de-Haute-Provence)
Village perché de Saint-Benoît.
Blason de Saint-Benoît
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Castellane
Intercommunalité Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
Maire
Mandat
Maurice Laugier
2020-2026
Code postal 04240
Code commune 04174
Démographie
Population
municipale
159 hab. (2021 en augmentation de 9,66 % par rapport à 2015)
Densité 7,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 05″ nord, 6° 43′ 35″ est
Altitude Min. 515 m
Max. 1 402 m
Superficie 21,03 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Castellane
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Benoît
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Saint-Benoît
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Saint-Benoît

Saint-Benoît (Sant Beneset en occitan provençal) est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Saint-Benoîtiens[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Saint-Benoît et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes de Saint-Benoît sont Castellet-lès-Sausses, Entrevaux, Ubraye, Annot et Braux.

Hameaux[modifier | modifier le code]

Jaussiers et Ourgès.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le village est construit sur une colline, à 720 m d’altitude[2].

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :

  • Le Var (fleuve),
  • ravins du Riou, de Mallunes, du Gros vallon, de Saint-jean, de la Lare, du Fontanil, du Courtévéras,
  • torrent le Coulomp.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 971 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Méailles_sapc », sur la commune de Méailles à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 033,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,2 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Environnement[modifier | modifier le code]

La commune compte 1 200 ha de bois et forêts, soit plus de la moitié de sa superficie[1].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Deux petites routes relient le village à la route nationale 202.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Le chemin de fer est inauguré en 1908 : alors qu’il arrivait à pont de Gueydan depuis l’année précédente, le train relie alors Saint-Benoît à Annot dans un sens, et à Nice dans l’autre[11]. La ligne de Nice à Digne est achevée un peu plus tard, et inaugurée du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics[12].

La commune dispose également d’un arrêt facultatif sur la ligne du train des Pignes[13].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Benoît est exposée à trois risques naturels[14] :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée de la Vaïre),
  • mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[15].

La commune de Saint-Benoît est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[16]. La départementale RD 900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[17].

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[16] et le Dicrim n’existe pas[18].

Sismicité[modifier | modifier le code]

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Annot auquel appartient Saint-Benoît est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[19], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Benoît est une commune rurale[Note 2],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (19 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %)[25].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification de l'aménagement[modifier | modifier le code]

La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le avec effet le , regroupe 41 communes. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)[26].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est fréquenté à l’époque néolithique et à l’âge du bronze (découvertes archéologiques dans les grottes de Saint-Benoît[27], au-dessus du Coulomp[28]).

Le nom du peuple installé dans la vallée à l’arrivée des Romains n’est pas certain, mais il peut s’agir des Nemeturii[29]. Après la Conquête (achevée en 14 av. J.-C.), le territoire de l’actuelle commune de Saint-Benoît est rattaché à la civitas de Glanate (Glandèves). À la fin de l’Antiquité, le diocèse de Glandèves reprend les limites de cette civitas[30].

Moyen Âge et Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Le village est initialement installé sur la colline de Villevieille. La fondation au XIIIe siècle d'un prieuré bénédictin par l'abbaye Saint-Dalmas de Valdeblore[31] entraîne le déplacement du village sur son site actuel[32],[33]. Le prieuré passe ensuite à l'abbaye Saint-Dalmas de Pedona (aujourd'hui à Borgo San Dalmazzo)[34]. Les Pontevès sont les seigneurs du lieu aux XIVe et XVe siècles ; les Lombard leur succèdent du XVe siècle à la Révolution française[33].

Administrativement, la communauté de Saint-Benoît relevait de la baillie d’Outre-Siagne, circonscription administrative du comté de Provence jusqu’en 1245. Celle-ci est ensuite démembrée en plusieurs circonscriptions plus petites, et après une période de stabilisation, on sait qu’en 1264 Saint-Benoît faisait partie de la viguerie de Puget-Théniers[35]. Elle est ensuite rattachée à celle d’Annot à sa création au XVIIIe siècle[32].

Après la guerre de Cent Ans et une fois la sécurité revenue, de 1442 à 1471, 40 familles quittent les deux villages de Braux et Saint-Benoît pour s'installer dans des régions plus faciles à cultiver, ou dans des fiefs où les paysans sont moins imposés[36].

Révolution française[modifier | modifier le code]

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[37]. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Collet[38].

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1830 que le cadastre dit napoléonien de Saint-Benoît est achevé[39].

Au XIXe siècle, une paroisse est créée pour le hameau d’Ourges, qui dessert également le hameau de Jaussiers sur la commune voisine d’Ubraye[32]. Une école est aussi située à Jaussiers, alors que le hameau d’Ourges en est dépourvu[40].

Comme de nombreuses communes du département, Saint-Benoit se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant une instruction primaire aux garçons, situées au village chef-lieu et au hameau des Clots[40]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Saint-Benoît[41],[42]. La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de rénover l’école du village[43]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les petites filles de la commune sont scolarisées.

Jusqu’au milieu du XXe siècle, un vignoble existait à Saint-Benoît, dont la production était consommée sur place et s’exportait. Il n’en reste plus rien aujourd’hui[44].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du village apparaît pour la première fois vers 1200 (castrum sant Benedicti), sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite[45].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Benoît Blason
D'or à la fasce d'azur chargée d'une crosse d'or posée en fasce accompagnée de trois joubarbes arrachées de sinople[46],[47].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Industrie-Construction[modifier | modifier le code]

Une carrière est exploitée par l'entreprise Cozzi, filiale de la SCREG (elle-même filiale via Colas du groupe Bouygues) dans le lit du Var à Pont de Gueydan[48].

L’usine hydroélectrique du Pont de la Donne est située sur la commune de Saint-Benoît (parfois signalée à Annot). Elle utilise les eaux du torrent le Coulomp via une conduite forcée. La turbine ainsi mise en mouvement a une puissance de 3,4 mégawatts[49].

Un inventaire des anciens sites industriels et activités de service a été réalisé[50].

Activités de services[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  Jules Sauvaire[51]    
         
avant 2005 Edmond Vives    
2014 Henri Ferraro[52]    
En cours
(au )
Maurice Laugier[53]   Retraité
Président de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière (depuis 2020)

Budget et fiscalité 2016[modifier | modifier le code]

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[54] :

  • total des produits de fonctionnement : 142 000 , soit 1 043  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 95 000 , soit 701  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 83 000 , soit 610  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 101 000 , soit 744  par habitant ;
  • endettement : 5 000 , soit 37  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 14,02 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,02 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 34,355 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 18,65 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 502 [55].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Saint-Benoît a fait partie, de 2004 à 2016, de la communauté de communes Terres de Lumière ; depuis le , elle est membre de la communauté de communes Alpes Provence Verdon.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2021, Saint-Benoit comptait 159 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016, etc. pour Saint-Benoit). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
429550396445523512556590548
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
516479431395392385405415402
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
379269298258244248191183174
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
1469771546685112122129
2016 2021 - - - - - - -
152159-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
Évolution démographique avant 1765
1471
61 feux
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[33])

L’histoire démographique de Saint-Benoît, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure peu, de 1836 à 1846. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique rapide et de longue durée. En 1901, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[58]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1970. Depuis, la population a repris sa croissance, doublant en trente ans.

Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil

  • Pont dit de la reine Jeanne[59] (faisant référence à la reine Jeanne de Provence) : long de 39 m, large de 2,7, en dos-d'âne. L'arche a un diamètre de 29 m et une hauteur sous voûte de 12,5 m. Un pont existait déjà en 1296, trente ans avant la naissance de la reine Jeanne. Le pont actuel, à la construction soignée, date en partie du dernier quart du XVIIe siècle, en partie des années 1728-1735, date de sa dernière reconstruction après une crue. La chaussée, caladée, s’élargit aux extrémités (ailes). Les trous de boulins ayant servi à soutenir le cintre lors de la construction sont encore visibles[60]. L’architecte responsable de sa dernière reconstruction est Tallon[61]. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[62].
  • Pont de Gueydan, au débouché des gorges de Daluis, date du début des Temps modernes. Les parties conservées (tunnels d’accès et une partie des culées) sont classées monument historique[63]. Il a été doublé par un pont après 1843 : tous deux sont détruits à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un nouveau pont est construit en 1979, avec une arche de 37 m de portée, le tablier étant porté, par l’intermédiaire de voûtes d'élégissement, par deux arcs parallèles et indépendants[64].
  • Viaduc de chemin de fer du Coulomp.

Patrimoine religieux

Dans son mobilier, un calice du XVIIIe siècle est classé monument historique au titre objet[68].
La cloche est de 1765[69]

Sites naturels[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », , 72 p. (ISBN 2-7399-5004-7).
  3. L'eau dans la commune
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Saint-Benoît et Méailles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Méailles_sapc », sur la commune de Méailles - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Méailles_sapc », sur la commune de Méailles - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. Mathieu Golinelli, Les Chemins de Fer Secondaires de France, 06 : Département des Alpes-Maritime et Monaco, Fédération des amis des chemins de fer secondaires, 1997-2008, consulté le 23 juin 2012
  12. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Deux siècles d’activités préfectorales », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012
  13. Chemins de fer de Provence, Horaires Nice - Annot- Digne-les-Bains, consulté le 22 juin 2012
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  15. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
  16. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 97.
  17. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
  18. Formulaire de recherche « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), base Dicrim, consultée le 14 août 2012
  19. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence,, , p.39.
  20. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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  28. Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p 400
  29. Raymond Boyer et Guy Barruol, carte 12 « Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Atlas historique de la Provence, et commentaire
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  46. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).
  47. Dominique Cureau, « Terres de Lumière : Saint-Benoît », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  48. SCREG, « Carrières et granulats », consultée le 28 septembre 2012
  49. Mathieu Ruillet, Éric Ruchet, Étude du potentiel régional pour le développement de la petite hydroélectricite, Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarité (GERES), 5 décembre 2005, p. 60
  50. Inventaire historique des anciens sites industriels et activités de service du Département des Alpes-de-Haute-Provence
  51. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
  52. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Puimoisson à Saint-Julien-du Verdon (liste 6), consulté le 6 mars 2013.
  53. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
  54. Les comptes de la commune
  55. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  58. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du XIXe siècle », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
  59. Pont de la Reine Jeanne, sur le site Structurae
  60. Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Forcalquier, coll. « Les Alpes de Lumière » (no 153), , p.110.
  61. Serge Montens, Les plus beaux ponts de France, Paris, Bonneton, 2001, (ISBN 2-86253-275-4), p. 41
  62. Arrêté du 19 janvier 1928, notice de la Base Mérimée, consultée le 29 août 2008
  63. Arrêté du 28 février 1944, notice de la Base Mérimée, consultée le 29 août 2008
  64. Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Barruol, Autran et Ursch 2006, p. 111-112.
  65. Église paroissiale Saint-Marc
  66. Collier 1986, p. 144.
  67. Collier 1986, p. 151 et 214.
  68. Arrêté du 30 janvier 1995, notice de la Base Palissy, consultée le 29 août 2008
  69. « Cloche de église paroissiale Saint-Marc », notice no PA00081562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  70. Monument aux morts