Saint-André-de-Cruzières

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Saint-André-de-Cruzières
Saint-André-de-Cruzières
Vue du village avec l'église au second plan.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes Pays des Vans en Cévennes
Maire
Mandat
Jean-Manuel Garrido
2020-2026
Code postal 07460
Code commune 07211
Démographie
Gentilé Andrécruziens et André cruziennes
Population
municipale
462 hab. (2021 en diminution de 1,28 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 18′ 56″ nord, 4° 13′ 02″ est
Altitude Min. 152 m
Max. 431 m
Superficie 19,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Cévennes ardéchoises
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-André-de-Cruzières

Saint-André-de-Cruzières est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Le village de Saint-André-de-Cruzières se situe au sud-est du département de l’Ardèche, et à quelques kilomètres du département du Gard, au sein du pays des Cruzières. Il est rattaché au canton des Cévennes ardéchoises, ainsi qu'à la communauté de communes Pays des Vans en Cévennes.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 3,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Sauveur Sa », sur la commune de Saint-Sauveur-de-Cruzières à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 004,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par la Claysse, un affluent de rive gauche de la Cèze et donc un sous-affluent du Rhône.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune n'est traversé que par une seule départementale la RD 901.

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

  • Chadouillet(anciennement écrit Chadouiller)
  • Pierregras
  • Lacroix
  • Chazelles
  • Pichegru

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-André-de-Cruzières est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (54,9 %), cultures permanentes (26,8 %), forêts (18,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-André-de-Cruzières est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais non loin de la limite orientale de la zone no 2 qui correspond au plateau ardéchois[13].

Terminologie des zones sismiques[14]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Construit sur le versant sud de la vallée de la Claysse, Saint-André-de-Cruzières se situe à la limite des départements de l'Ardèche et du Gard.

Sur les hauteurs du village, se trouve le château de Castelas, bâti au XIIe siècle. Ce château servit de quartier général au comte de Saillans en 1792, lors du troisième rassemblement antirévolutionnaire qui eut lieu à quelques kilomètres sur la plaine de Jalès. Entre 1992 et 1996, ce château abrita le Musée international du facteur, qui se trouve aujourd'hui à Largentière.

L'église a été remaniée à plusieurs reprises, seuls subsistent le grand porche de style roman provençal, l'abside et les absidioles d'origine. À noter la grande variété de motifs des voussures du portail : dents d'engrenage, feuilles d'acanthe, boutons de rose, rais de cœur et d'oves. A voir également, l'un des chapiteaux d'origine orné de l'aigle du Saint-Empire romain germanique sur l'une des colonnettes soutenant les voussures intérieures du portail. --

La filature de Chadouillet. Construite entre 1873 et 1875, elle est créée par Odilon Dumas, qui est aussi maire de Saint André. Son fils Jean Théodore Ulysse prend sa suite, à la filature comme à la mairie. La filature est construite sur le même modèle que la plupart des filatures du Bas Vivarais. La filature emploie essentiellement des jeunes filles qui vivent en famille et rentrent chez elles le soir. Il y a de 45 à 62 fileuses entre 1881 et 1896.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1989 mars 2001 Charles Martin    
mars 2001 mars 2008 Georges Dumas    
mars 2008 En cours
(au )
Jean-Manuel Garrido[15],[16] ? puis UDI (PR) Retraité

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

En 2021, la commune comptait 462 habitants[Note 2], en diminution de 1,28 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6176716557899651 0061 0521 0931 154
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1351 1561 2311 2141 1329551 0819541 016
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
878886789674622582555522434
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
471425403411383415500535492
2014 2019 2021 - - - - - -
471461462------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias[modifier | modifier le code]

La commune est située dans la zone de distribution de deux organes locaux de la presse écrite :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas et Privas-Vallée du Rhône.

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église (propriété de la commune) et la communauté catholique de Saint-André-de-Cruzières sont rattachées à la paroisse Saints Pierre et Paul de Païolive, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[21].

Économie[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint-André-de-Cruzières possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-André-de-Cruzières et Saint-Sauveur-de-Cruzières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Sauveur Sa », sur la commune de Saint-Sauveur-de-Cruzières - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Saint-Sauveur Sa », sur la commune de Saint-Sauveur-de-Cruzières - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
  14. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  15. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  16. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse de Saints Pierre et Paul de Païolive.