Saint-André-d'Apchon

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Saint-André-d'Apchon
Saint-André-d'Apchon
Le château.
Blason de Saint-André-d'Apchon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Roannais Agglomération
Maire
Mandat
Martine Roffat
2020-2026
Code postal 42370
Code commune 42199
Démographie
Gentilé Apchonnais
Population
municipale
1 912 hab. (2021 en diminution de 2,5 % par rapport à 2015)
Densité 142 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 01′ 59″ nord, 3° 55′ 52″ est
Altitude Min. 327 m
Max. 808 m
Superficie 13,44 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Roanne
(banlieue)
Aire d'attraction Roanne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Renaison
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.saint-andre-d-apchon.fr

Saint-André-d'Apchon est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Village situé entre la plaine du Forez et les monts de la Madeleine, sur la RD 8 aussi appelée « Route des vins de la côte-roannaise ».

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Renaison Rose des vents
Arcon N Pouilly-les-Nonains
O    Saint-André-d'Apchon    E
S
Saint-Alban-les-Eaux, Lentigny Ouches

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 885 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roanne-Riorges_aéro », sur la commune de Saint-Léger-sur-Roanne à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-André-d'Apchon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roanne, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[10] et 79 928 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,5 %), zones agricoles hétérogènes (34,7 %), forêts (15,3 %), zones urbanisées (12,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Les traces les plus anciennes de l’existence du village nous entraîne à l'époque de la gaule antique. Sur les hauteurs, un tumulus et un souterrain sont là, qui attestent de cette présence gauloise sur les terres de Saint-André. Les Romains également laissèrent une preuve de leur venue. Une source hydrominérale au lieu-dit Les Salles était, en effet, exploitée par les Romains.

C’est en 902 (Xe siècle) que le nom du village apparaît pour la première fois dans la charte d’Ambierle, sous la dénomination latine : Sanctus Andréa. Et jusqu’en 1180, la paroisse de Saint-André-d'Apchon dépend du prieuré clunisien d’Ambierle. À noter que du XIe au XIIe siècle, le village d’origine se situait à l’emplacement actuel de l’église, sur un éperon rocheux facilement défendable.

En 1290 (XIIIe siècle,) la toponymie du village évolue et prend l’appellation de Sain-André en Rouaney, conformément à la charte du Forez.

En 1392, la seigneurie Apchonnaise relève du fief voisin. En conséquence, le nom du village change à nouveau en Saint-André-de-Roneysons[16].

Au XVIe siècle, Arthaud, baron d’Apchon, rattache son nom à Saint-André qui devient alors Saint-André-d’Arthaud[16].

C’est en 1562, que le nom du village actuel apparaît pour la première fois sous son appellation moderne : Saint-André-d'Apchon. Car les barons d’Apchon succédant à la famille d’Albon, souhaitent associer le nom de leur famille à celui du village.

En 1866, Saint André d'Apchon cède (avec Villemontais), une importante partie de son territoire comprenant une station thermale, pour permettre la formation de la commune de Saint-Alban-les-Eaux.

Depuis le , la communauté de communes de la Côte roannaise dont faisait partie la commune s'est intégrée à la communauté d'agglomération Roannais Agglomération regroupant 40 communes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1910 vers 1910 Benoît Perrichon Républicain Propriétaire
Conseiller général du canton de Saint-Haon-le-Châtel (1904-1910)
1919 1947 Jean-Baptiste Chambonnière Radical Négociant
Conseiller général du canton de Saint-Haon-le-Châtel (1919-1940 puis 1945-1949)
1971 1977 Denis Lefevre    
1977 1995 Albert Lauriac DVG Enseignant
juin 1995 mars 2014 Gaston Collet DVG Enseignant
mars 2014 En cours Martine Roffat[17] Sans étiquette Assistant ingénieur

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 1 912 habitants[Note 3], en diminution de 2,5 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5001 3031 4531 5421 7471 7401 7311 7311 762
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7971 9071 5411 5141 5311 5331 6381 6591 672
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6721 5851 5451 2801 2941 2301 1491 0351 103
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 0941 1541 3471 6991 7201 7411 8431 8671 926
2018 2021 - - - - - - -
1 9391 912-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

La construction d’origine de l’église, en rectangle tout simple, se situe autour du XIIIe siècle. La bâtisse changera plusieurs fois d'aspect au fil de son histoire. Entièrement modifié, le voûtement de la nef de forme gothique impose une toiture entièrement nouvelle, analogue à celle du « château. » Cela obligera l’édification d’une charpente exceptionnelle, véritable œuvre d'art qui, à elle seule, mérite le détour. Mais l'intérieur n'est pas en reste. Des vitraux magnifiques dans le chœur et la chapelle latérale, et une statuaire abondante, avec des réalisations en bois doré polychrome, ainsi que des statues en pierre représentant Sainte Catherine, Sainte Geneviève et Notre Dame de Pitié. Embellie au fil des siècles, ceci grâce à de véritables œuvres d'art, certaines aujourd'hui, classées "monument historique." L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1963[22].

  • Le château :

Le Château d'Apchon Renaissance est une propriété privée. Il est classé sur la liste complémentaire des monuments historiques.

  • Vignoble du Bouthéran

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Saint-André-d'Apchon se blasonnent ainsi :

De sable à la croix d’or, au lambel de gueules brochant en chef.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-André-d'Apchon et Saint-Léger-sur-Roanne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Roanne-Riorges_aéro », sur la commune de Saint-Léger-sur-Roanne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Roanne-Riorges_aéro », sur la commune de Saint-Léger-sur-Roanne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Roanne », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a et b Archives départementales.
  17. Saint-André-d'Apchon sur le site de l'association des maires de France, consulté le 28 juin 2015.
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. « Eglise », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).

2 "Arrêts sur image" Les Amis de Saint André d'Achon (ISBN 2-9517221-0-9)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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