Saint-Éloi (Nièvre)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Éloi
Saint-Éloi (Nièvre)
L'église Saint-Symphorien de Chaluzy,
à Saint-Éloi.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Nevers
Maire
Mandat
Jérôme Malus
2020-2026
Code postal 58000
Code commune 58238
Démographie
Population
municipale
2 218 hab. (2021 en augmentation de 3,69 % par rapport à 2015)
Densité 135 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 58′ 29″ nord, 3° 13′ 19″ est
Altitude Min. 171 m
Max. 244 m
Superficie 16,45 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Nevers
(banlieue)
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nevers-2
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Éloi
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Éloi
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Voir sur la carte topographique de la Nièvre
Saint-Éloi
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Saint-Éloi

Saint-Éloi est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 811 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Varennes-boulor », sur la commune de Varennes-Vauzelles à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 854,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,8 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Éloi est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nevers, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[11] et 59 069 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,3 %), forêts (18,6 %), terres arables (16 %), zones urbanisées (13,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8 %), mines, décharges et chantiers (2,9 %), eaux continentales[Note 4] (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune vient de Eligius, célèbre ministre du roi Dagobert, saint Éloi patron des forgerons.

La terre de Saint-Éloi fut acquise par les ducs de Nevers en 1559, elle suivit alors les destinés du duché. Elle appartint jusqu'au XIIIe siècle semble-t-il, aux religieux de Saint-Étienne de Nevers[réf. nécessaire].

La commune actuelle est formée de la réunion, entre 1790 et 1794, des anciennes paroisses de Saint-Éloi et de Chaluzy[17].
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta provisoirement le nom de Loi[17].

Économie[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1929 1945 Guillaume du Verne    
1945 1947 Émile Joly    
1947 1966 Guillaume du Verne    
1966 juin 1995 Maurice Devillechaise PS puis DVG[18] Artisan
juin 1995 mars 2014 Jean-Marc Duly DVD  
mars 2014 avril 2016 Robert Ducreux DVD  
avril 2016 En cours
(au avril 2016)
Jérôme Malus[19] SE-DVD Vendeur véhicule utilitaire, conseiller départemental depuis 2021
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

En 2021, la commune comptait 2 218 habitants[Note 5], en augmentation de 3,69 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
620510495598624719677767815
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
861866869804801801747807770
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
779787750726730795739762819
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
8989461 0001 4841 8051 9041 9302 0152 004
2014 2019 2021 - - - - - -
2 1492 2212 218------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Éloi compte deux clubs sportifs  :

  • l'Avenir Sportif Saint-Eloi Tennis de Table (A.S.S.E.T.T.) ,
  • l'AS Saint-Éloi Football.

Événements[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale.

La commune compte plusieurs lieux et monuments remarquables :

  • le pigeonnier du XVIe siècle, seul reste du château de Saint-Éloi démoli au XIXe siècle ;
  • le château de Trangy et son ancien moulin à vent du XIXe siècle ;
  • le château de Venille des XVe et XVIIe siècles : corps central flanqué de pavillons rectangulaires tour carrée avec escalier à vis, tours rondes aux angles de la façade orientale ; chapelle du XIXe siècle ;
  • les anciens moulins à eau (Cholet, Harlot) ;
  • l'église Saint-Éloi du XIIIe siècle, remaniée au XIXe siècle ;
  • l'ancienne église romane Saint-Symphorien de Chaluzy du XIIe siècle, classée monument historique depuis 1974, restaurée : plan rectangulaire, nef plafonné chœur à chevet plat, clocher-tour-carrée, linteau orné de méandres et d'une rosace ;
  • l'ancienne chapelle de la maladrerie de Saint-Lazare (quartier du Mouësse-la Baratte) ;
  • les vestiges du prieuré de Faye, jardins maraîchers multi-séculaires sur la plaine alluviale des bords de la Loire : maisons des jardiniers-maraîchers, fontaines, lavoir, murs de culture ;
  • les sables de la plage de la Maison Rouge (au bord de la Loire) ;
  • la caserne des pompiers de l'agglomération de Nevers ;
  • le pont Pierre-Bérégovoy permettant à l'autoroute A77 de traverser la Loire.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Éloi et Varennes-Vauzelles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Varennes-boulor », sur la commune de Varennes-Vauzelles - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Varennes-boulor », sur la commune de Varennes-Vauzelles - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Nevers », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Éloi », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  18. Candidat dans le canton de Nevers-Est en 1985, il se déclare « socialiste indépendant ».
  19. Jérôme Malus élu maire de Saint-Eloi, Le Journal du Centre , article du 15 avril 2016.
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.