Saignon
Saignon | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Vaucluse |
Arrondissement | Apt |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Apt-Pont Julien |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Haucourt 2014-2020 |
Code postal | 84400 |
Code commune | 84105 |
Démographie | |
Gentilé | Saignonnais, Saignonnaises |
Population municipale |
1 015 hab. (2014[1]) |
Densité | 52 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 51′ 50″ nord, 5° 25′ 44″ est |
Altitude | 450 m Min. 230 m Max. 634 m |
Superficie | 19,6 km2 |
Élections | |
Départementales | Apt |
Localisation | |
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Saignon est une commune française, située dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Saignonnais.
Géographie
Situation
Saignon est située sur le flanc septentrional de la Montagne du Luberon, dans sa partie Grand Luberon, entre Apt et Auribeau. Elle est adhérente au parc naturel régional du Luberon.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Dans la carrière Négri, la surface d'un banc calcaire mis au jour au cours de l'exploitation, a livré une dalle à empreintes de pas en 1981. Elle se situe au lieu-dit Le Carlet, au sud-est de la gare de Saignon. Des centaines d'empreintes sont visibles à la surface de ce paléosol marécageux daté de l'Oligocène. On y a identifié des empreintes de Palaeotherium magnum, Anchilophus radegondensis, Anoplotherium commune, A. latipes, Xiphodon gracile, Pterodon sp. et Hyanodon sp., ainsi que des formes inédites et des empreintes de pattes de gros oiseaux[2].
Le village est perché en bordure du plateau des Claparèdes. Ce plateau, qui culmine à 821 mètres au lieu-dit l'Ourillon, constitue un relief du bassin d'Apt. Il s'explique par l'existence d'une ride anticlinale parallèle au Luberon[3].
Le point le plus bas de la commune se situe au niveau du Calavon, à 230 mètres d'altitude, au quartier de la Gare.
Hydrographie
Le cours d'eau collecteur principal est le ruisseau de Calavon (ou Coulon). Il est alimenté par plusieurs affluents, dont les ruisseaux de la Madelaine et du Rimayon[4]. Au sud, l'Aigue Brun[5], affluent de la Durance, marque les limites méridionales de la commune.
Sismicité
À l'exception des cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis classés en zone Ib (risque faible), tous les cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[6].
Le , à 4 heures du matin, un violent séisme fit trembler la terre sur le versant sud du massif du Luberon et fut ressenti de Castellet à Saignon.
Climatologie
La commune jouit d'un type de climat méditerranéen dit climat méditerranéen d'intérieur[7].
Cependant, différentes nuances climatiques peuvent se faire ressentir, comme une influence de type montagnard qui se traduit par des hivers parfois rigoureux et un nombre de jours de gel plus important qu'en basse Provence[7].
Les précipitations moyennes annuelles varient de 600 à 900 mm. En moyenne, le secteur d'Apt reçoit des précipitations supérieures à 700 mm. Mais de grandes disparités existent selon la saison et l'indice de Gaussen révèle une sécheresse d'un à deux mois selon les années (avec P<2T)[7].
Le climat est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps.
Le climat au sens de Köppen est subtropical a été sec Csa. D'après la classification de Gaussen, le climat est de type supra-méditerranéen car constitué d'un seul mois sec (juillet) où P < 2T.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0 | 0 | 3 | 5 | 9 | 13 | 15 | 14 | 12 | 8 | 3 | 0 | 6,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 9 | 11 | 15 | 19 | 24 | 27 | 30 | 29 | 25 | 19 | 13 | 9 | 19,2 |
Précipitations (mm) | 50 | 70 | 60 | 50 | 60 | 50 | 20 | 50 | 90 | 80 | 90 | 80 | 750 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
9 0 50 | 11 0 70 | 15 3 60 | 19 5 50 | 24 9 60 | 27 13 50 | 30 15 20 | 29 14 50 | 25 12 90 | 19 8 80 | 13 3 90 | 9 0 80 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Après une année 2007 caractérisée par une très faible pluviométrie, 435 mm d'eau en pays d'Apt, 2008 avec 1 202 mm, soit 2, 8 fois plus, se place juste derrière l'année 1968. Quant à la moyenne des températures elle augmente de 0, 5°, l'hiver et le printemps ayant été très doux. Le temps pluvieux a affecté la durée de l'ensoleillement avec une centaine d'heures en dessous de la normale[8].
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures moyennes (°C) | 6,9 | 7,7 | 8,7 | 11,9 | 17,2 | 20,5 | 22,7 | 22,4 | 17,9 | 13,8 | 8,3 | 4,6 | 13,6 |
Températures normales (°C) | 5,1 | 6,3 | 8,9 | 11,4 | 15,7 | 19,0 | 22,3 | 22,3 | 18,5 | 13,8 | 8,3 | 5,8 | 13,1 |
Écart avec la normale (°C) | + 1,8 | + 1,4 | - 0,2 | + 0,5 | + 1,5 | + 1,5 | + 0,4 | + 0,3 | - 0,6 | 0 | - 0,2 | - 1,2 | + 0,5 |
Moyenne mensuelle de précipitations (mm) | 103 | 43 | 23 | 126 | 157 | 38 | 12 | 29 | 187 | 122 | 160 | 202 | 1 202 |
Précipitations normales (°C) | 71 | 56 | 57 | 79 | 70 | 49 | 37 | 53 | 73 | 101 | 74 | 69 | 789 |
Écart avec la normale (°C) | + 32 | - 13 | - 34 | + 47 | + 87 | - 11 | - 25 | - 24 | + 114 | + 21 | + 86 | + 133 | + 413 |
Source : Le Pays d'Apt, no 191, février 2009 et station de référence météo : Apt (242 m) |
Urbanisation
Habitat perché
Ce type d'habitat est considéré comme typiquement provençal, il est surtout typiquement méditerranéen. Ces villages sis sur leur « acropole rocheuse », qui ont gardé leur aspect médiéval, forment par l'orientation des façades de leurs maisons - vers la vallée ou la voie de communication - un véritable front de fortification[9].
Fernand Benoit souligne leur origine quelquefois préhistorique en signalant que Cicéron, à propos des Ligures qui peuplaient la région, les dénomme castellani, c'est-à-dire habitants des castellas (Brutus, LXXIII, 256)[9].
Ces villages perchés se trouvent essentiellement dans les zones collinaires dont le terroir est pauvre en alluvions et où l'eau est rare. Ce qui est le cas général en Provence sauf dans la basse vallée du Rhône et dans celle de la Durance, où les terres alluvionaires abondent et surtout où l'eau est facilement accessible pour chaque propriété grâce à un puits creusé dans la cour de la maison[10].
De plus ce groupement en communauté refermée sur elle-même correspond à des régions de petites propriétés, où les seules terres fertiles se situent au fond de quelques vallons, et ce regroupement a facilité l'existence d'un artisanat rural indispensable aux villageois (charron, forgeron, etc.). À contrario, l'habitat dispersé implique de grands domaines qui tendent à vivre en autarcie. D'où la loi émise par Fernand Benoit « La misère groupe l'habitat, l'aisance le disperse »[10].
Maison en hauteur
Fernand Benoit explique que « son originalité consiste à placer les bêtes en bas, les hommes au-dessus ». Effectivement ce type d'habitation, qui se retrouve essentiellement dans un village, superpose sous un même toit, suivant une tradition méditerranéenne, le logement des humains à celui des bêtes. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage[11].
Elle se retrouve aujourd'hui dans nombre de massifs montagneux ou plateaux de la Provence occidentale[12].
Ces maisons datent pour la plupart du XVIe siècle, période où les guerres de religion imposèrent de se retrancher derrière les fortifications du village. Celles-ci finies, il y eut un mouvement de sortie pour établir dans la périphérie de l'agglomération des « maisons à terre », plus aptes à recevoir des bâtiments annexes[12].
En effet, ce type d'habitation, regroupant gens et bêtes dans un village, ne pouvait que rester figé, toute extension lui étant interdite sauf en hauteur. Leur architecture est donc caractéristique : une façade étroite à une ou deux fenêtres, et une élévation ne pouvant dépasser quatre à cinq étages, grenier compris avec sa poulie extérieure pour hisser le fourrage. Actuellement, les seules transformations possibles - ces maisons ayant perdu leur statut agricole - sont d'installer un garage au rez-de-chaussée et de créer de nouvelles chambres au grenier[13]. Pour celles qui ont été restaurées avec goût, on accède toujours à l'étage d'habitation par un escalier accolé à la façade[12].
La présence de terrasse ou balcon était une constante. La terrasse servait, en priorité, au séchage des fruits et légumes suspendus à un fil de fer. Elle était appelée trihard quand elle accueillait une treille qui recouvrait une pergola rustique. Quand elle formait loggia, des colonnettes soutenant un auvent recouvert de tuiles, elle était nommée galarié ou souleriè[14].
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Maison en hauteur dans le village
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Maison en hauteur avec son pontin
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Maison en hauteur ayant conservée sa poulie
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Autres types de maisons en hauteur
Maison à terre
Compartimenté dans le sens de la longueur, ce type de maison représente un stade d'évolution plus avancé que la « maison en hauteur ». Il est caractéristique de l'habitat dispersé[15]. C'est l'habitation traditionnelle des pays de « riche culture » et la lavande en fut une[16].
Ce type de maison est divisé en deux parties très distinctes dans le sens de la longueur. Le rez-de-chaussée est occupé par une salle commune dans laquelle est intégrée la cuisine. Très souvent se trouve à l'arrière un cellier contenant la réserve de vin et une chambre. Un étroit couloir, qui permet d'accéder à l'étage, sépare cet ensemble de la seconde partie réservée aux bêtes. Celle-ci se compose, dans la plupart des cas, d'une remise qui peut servir d'écurie et d'une étable. L'étage est réservé aux chambres et au grenier à foin qui correspond par une trombe avec l'étable et l'écurie[16].
À cet ensemble, s'ajoutaient des annexes. L'une des principales était la tour du pigeonnier, mais la maison se prolongeait aussi d'une soue à cochons, d'une lapinière, d'un poulailler et d'une bergerie[16].
Alors qu'aucune maison en hauteur ne disposait de lieu d'aisance, même en ville, la maison à terre permet d'installer ces « lieux » à l'extérieur de l'habitation. Jusqu'au milieu du XXe siècle, c'était un simple abri en planches recouvert de roseaux (canisse) dont l'évacuation se faisait directement sur la fosse à purin ou sur le fumier[16].
La construction d'un tel ensemble étant étalée dans le temps, il n'y avait aucune conception architecturale pré-établie. Chaque propriétaire agissait selon ses nécessités et dans l'ordre de ses priorités. Ce qui permet de voir aujourd'hui l'hétérogénéité de chaque ensemble où les toitures de chaque bâtiment se chevauchent généralement en dégradé[17].
Chaque maison se personnalisait aussi par son aménagement extérieur. Il y avait pourtant deux constantes. La première était la nécessité d'une treille toujours installée pour protéger l'entrée. Son feuillage filtrait les rayons de soleil l'été, et dès l'automne la chute des feuilles permettait une plus grande luminosité dans la salle commune. La seconde était le puits toujours situé à proximité. Il était soit recouvert d'une construction de pierres sèches en encorbellement qui se fermait par une porte de bois, soit surmonté par deux piliers soutenant un linteau où était accrochée une poulie permettant de faire descendre un seau. L'approvisionnement en eau était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture[17].
Le pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de ce type d'habitat puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu'alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison mais aussi indépendant d'elle. Toujours de dimension considérable, puisqu'il était censé anoblir l'habitat, il s'élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d'une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d'accéder à l'intérieur[16].
Habitat troglodytique
La première étude sur l'habitat troglodytique en Provence a été menée, entre 1987 et 1988, à la demande du Ministère de la Culture, par Pierre-Yves Dautier, avec l'aide technique du Parc Naturel Régional du Luberon[18].
L'inventaire de ces différents sites lui a permis de classer ce type d'habitat en deux parties. La première correspond au creusement par l'homme dans les safres du Miocène d'abris rupestres, à vocation d'habitat et à usage agricole[19]. La seconde est liée à l'occupation des grottes naturelles creusées par l'érosion dans le calcaire urgonien et leur protection en façade par des murs de pierres sèches. Cette utilisation, qui fut quelquefois pérenne, fut le plus souvent due au pastoralisme, et au besoin des bergers d'abriter et de loger leurs troupeaux. Des moulins à huile y furent même construits comme celui de la Croix des Baux à Gordes ou celui du Rocher de Saignon. Dans le Vaucluse, cet habitat se retrouve essentiellement dans les combes des Monts de Vaucluse et du Luberon[19].
Cabanon
L'existence de cette « maisonnette des champs » est toujours liée à une activité agricole qui contraint le paysan à rester éloigné de sa résidence habituelle. Dans son étude sur l'habitat rural, Fernand Benoit envisage à la fois le cas du pastoralisme et celui du sédentarisme. Pour le premier, la transhumance, qui permet aux troupeaux d'estiver dans les alpages, implique l'usage d'un habitat sur place de « type élémentaire » pour le berger. Suivant le lieu, il prend l'aspect d'un jas en pierre sèche ou d'une cabane édifiée en matériaux composites. Ce refuge lui sert à la fois d'abri et de laiterie[20].
Pour le paysan sédentaire, c'est l'éloignement de ses cultures qui impose un habitat aménagé près de son champ. Dans ce dernier cas, le cabanon correspond à un véritable habitat saisonnier qui est utilisé lors des travaux de longue durée[20].
Ces cabanons, qui se trouvent à l'orée ou au centre du champ, avaient aussi un rôle d'affirmation sociale pour le paysan. Ils étaient considéré comme « le signe de la propriété sur une terre qu'il entendait distinguer du communal »[20].
Borie
On nomme ainsi en Provence une cabane de pierre sèche. Le terme de borie est issu du latin boria - déjà référencé dans le quartier Borianum d'Arles - et s'orthographie bori en provençal. Elle est aussi dénommée cabanon pointu dans les Alpes provençales (région de Forcalquier). Ce type de construction réalisée uniquement en pierres sèches, permettait au paysan de serrer ses instruments agraires, de protéger sa récolte ou plus spécifiquement sa réserve d'eau et, au besoin, d'y passer la nuit. La borie était donc une annexe temporaire de l'habitat permanent[20]. Ce type de construction en pierre sèche puise son matériau dans la création et l'épierrage des champs. En Provence, il est courant dans les régions montueuses, de plateaux secs, des coteaux travaillés en restanques[21].
Toponymie
Ce nom provient d’un homme latin dénommé Sanius qui semble s’être transmis jusqu’au haut Moyen Âge. En effet une charte du Cartulaire de l'Église d’Apt datée de 906 est signée par un Ansegnone (En’ Segnone)[22].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Les Gallo-Romains d’Apta Julia font de ce site, dominé par son rocher, l'un de leurs lieux de villégiature. Sur le «Mont Flavien» sont construites de nombreuses villae dont la Villa Obaga, où ont été exhumés des autels consacrés à Bacchus, Mercure et Mithra ainsi que l’épigraphe à la gloire du quatrovir Valerius Fronton[23].
À la même époque, au cours du IIe siècle, le site de la Molière, au sommet d’une butte dominant le Calavon, est occupé par un vicus gallo-romain. Une nécropole y a été mise à jour avec quatre sépultures à incinération dont les cendres étaient contenues dans des amphores avec un abondant mobilier funéraire dont maints objets en verre[24].
Le site des Tourettes, fouillé par Dominique Carru et son équipe, a permis de dégager les ruines d’une villa gallo-romaine essentiellement consacrée à la production d’huile et de vin. Elle fut détruite par une horde barbare vers l’an 275 de notre ère[25].
Moyen Âge
Au IXe siècle, ce territoire, comme la quasi-totalité de ceux du « Pagus Aptensis », appartient au noble Robert, l’arrière-grand-père de dom Maïeul de Cluny. Un siècle plus tard, il est le fief de Robert II et Farald II Varacon, fils de Raynouard Ier de Saignon. Ils le rétrocèdent à leur cousin Humbert de Caseneuve. Au cours des générations, cette famille, qui va donner les branches cousines des Agoult-Simiane, se partage cette possession avec sa parentèle les Bot et les Gondon[26].
Dès 976, est édifié sur le rocher un premier castrum au XIe et XIIe siècles, sous les épiscopats d’Alfant et de Laugier d’Agoult ; il est remplacé par trois forts, clefs de la défense d’Apt : ces trois castri avaient pour nom Crugière, Méjean et la Roche[23].
L’abbaye Saint-Eusèbe est prospère, et compte 21 prieurés et églises dans sa dépendance en 1154[27].
Le fief de Saignon relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Saignon, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250[28].
Au XIIIe siècle, ces trois châteaux sont la cause d’un conflit entre les Simiane et l'Église d’Apt. Il éclate, en 1245, entre l’évêque Guillaume Centullion et Bertrand-Rambaud de Simiane qui s’empare du rocher et rase les fortifications. Ce qui lui vaut d'être excommunié[29].
La famille s’interpose. Bertrand de Bot obtient un compromis, le , les Simiane renoncent à contester la suzeraineté de l’Église d’Apt sur le rocher et Bertrand-Rambaud voit son excommunication levée par le nouvel évêque Geoffroy de Dalmas[29].
Calmées, les deux parties vont inféoder Saignon à de multiples co-seigneurs, on en comptera jusqu’à quarante au cours du XIVe siècle. La reine Jeanne, en 1345, récupère l’ensemble du fief à son profit[29].
La mort de la reine Jeanne 1re ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis 1er d'Anjou. La communauté de Saignon fait partie des premières à se rallier au parti angevin[30].
Temps modernes
Peu après la mort du roi René, le roi de France, Louis XI capte à son profit le comté de Provence. Les familles de la vieille noblesse provençale représentées par Foulque d’Agoult, René de Castellane et Jean de Pontevès, refusant cette mainmise, font appel à René II de Lorraine, le petit-fils du défunt. En mars 1481, une partie des troupes du prétendant, conduite par Tinteville, s’installe à Saignon et à Apt.
Pour réduire la rébellion, Louis XI dépêche 18 000 hommes sous le commandement de Galeotti. La répression se déchaîne dans les Alpes provençales, mais par politique, Saignon et Apt sont amnistiés au cours du mois de septembre.
Cette lutte était prémonitoire pour préserver les libertés communales, puisque par deux fois au XVIe siècle, les Saignonnais sont obligés de les monnayer à François Ier et à Henri III qui voulaient les inféoder. Leurs droits sont rachetés 500 écus en 1526 et 300 écus en 1596[31].
Dans cette période d’intégration difficile, en 1503, les magistrats de Saignon mettent en place un règlement de police des vignes et des champs. Pour lutter contre les vols de nuit, l’amende infligée au contrevenant est doublée. En 1562, à la demande du Conseil de Ville d'Apt, la cité accueille une garnison de cavalerie censée devoir lutter contre les religionnaires qui tiennent Sivergues et le fort de Buoux. Les cavaliers sont licenciés au bout de trois jours car ils avaient exigé que chaque paire de jours leur soient livrés « douze poules, six moutons, quatre perdrix et deux tonneaux de vin ».
Georges et sa sœur Madeleine de Scudéry, séjournent au château de Valcroissant[32][source insuffisante] entre 1630 et 1640. Là, ils se lient d'amitié avec les Rémerville qui habitent le château voisin de Saint-Quentin. Cette relation permet à Joseph-François de Rémerville, jeune militaire à Paris, d'être reçu dans le salon de la Grande Précieuse.
Époque contemporaine
Jusqu'au début du XXe siècle, au hameau de Saint-Quentin, était exploitée une mine de soufre. Elle fut remise en activité lors de la Seconde Guerre mondiale pour fournir la viticulture en sulfate de cuivre[23].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Fiscalité
Taxe | part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 8,28 % | 0,00 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 9,34 % | 0,00 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 30,69 % | 0,00 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 00,00 % | 19,37 % | 13,00 % | 3,84 % |
La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
Jumelages
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 015 habitants, en diminution de −1,65 % par rapport à 2009 (Vaucluse : 2,58 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Enseignement
Santé
L'hôpital le plus proche se situe à Apt.
Cultes
Église.
Vie locale
Le village a une boulangerie, une épicerie, un salon de thé, des bars et restaurants et un hôtel.
La relative proximité de la ville d'Apt permet l'accès aux supermarchés, grandes surfaces spécialisées, etc.
Économie
Agriculture
Aujourd'hui, le vignoble de la commune est classé dans l'appellation d'origine contrôlée (AOC) Ventoux pour la partie nord[38], et Luberon pour le reste[39]. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label Vin de pays d'Aigues[Note 2].
La commune produit aussi du lavandin[40], ainsi que des truffes[41][réf. à confirmer].
Le pépiniériste et auteur Jean-Luc Danneyrolles exerce dans la commune[42].
Tourisme
Comme l'ensemble des communes du nord Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[43].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Ancienne abbaye Saint-Eusèbe
Sur son site, les fouilles archéologiques ont révélé que se trouvait le Palais des Fronton au IIe et IIIe siècles.
Aujourd'hui propriété privée, l'abbaye, qui a pris la suite de la villa Obaga, fut créée selon la tradition au VIIe siècle et placée sous la protection d’un hypothétique évêque d’Apt dont l’épiscopat se serait déroulé entre 545 et 549[44].
Ruinée par les grandes invasions, elle fut restaurée par Robert et Varacon, seigneurs de Saignon, en 1004, d’après le cartulaire de l’église d'Apt[réf. nécessaire]. Le comte de Provence Guillaume II et son épouse Gerberge la dotent en 1017. Quinze ans plus tard elle est rattachée à l’abbaye bénédictine de Saint-Gilles en Languedoc.
Elle reçoit la visite d’Odilon, qui a succédé à dom Maïeul comme abbé de Cluny, en 1048, et le pape Urbain II qui retourne vers Rome, après avoir prêché la croisade s’y arrête en 1096.
Au XIIe siècle, ses prieurés s’étendent sur les diocèses d’Apt, de Cavaillon, de Carpentras, de Glandevès, d’Aix et de Nice. Mais l’abbaye, désertée par ses moines, devient, en 1431, une commende des princes-évêques d’Apt jusqu’à la Révolution où elle est vendue comme bien national et convertie en grange.
Seule reste de nos jours l’église abbatiale qui est utilisée aujourd'hui comme galerie d’exposition.
L'ancienne abbaye Saint-Eusèbe de Saignon, propriété privée, est classée Monument historique[45].
Église Notre-Dame de Pitié
Cette église paroissiale est située en dehors de l'enceinte du village. Son architecture romane date du XIe et XIIe siècles et son porche du XVIe siècle s'ouvre par un portail[46] à trois portes. Sur cette façade, un grand arc gothique enserre une série d'arcades en plein-cintre ou trilobées qui s'ouvrent par des niches géminées.
Son clocher pyramidal surplombe une triple nef. Le toit de l'abside est couvert en lauze.
À l’intérieur de l’église, tout près de l'entrée, se trouvait une pierre gravée d’une inscription celto-grecque ainsi que la bulle du concile qui se tint à Apt en 1365. On remarque toujours les fonts baptismaux creusés dans une pierre d'autel carolingien.
L'église paroissiale Notre-Dame-de-Pitié, propriété de la commune, est classée Monument historique[47].
S'y trouve un bénitier en marbre daté du XIe siècle, classé Monument historique[48].
Chapelle Saint-Michel de Transi
Chapelle attestée en 1032, l'actuelle possède en réemploi sa dédicace « Domus Stephanos Eps. Sacravit Ecclam ».
Le Rocher de Saignon
Le rocher de Saignon, s’il ne garde traces de ses trois châteaux, a conservé des salles rupestres, dont l'une a abrité un moulin à huile, des caves, des citernes, des aiguiers et des escaliers creusés dans le roc. Une légende situe ici la « Prison de la Reine Jeanne », cavité toujours visible sur les flancs du rocher.
La Borie de Garuse
Cette cabane au lieu-dit Garuse peut dater du XVIIe siècle, XVIIe siècle ou XIXe siècle. De plan rectangulaire avec une voûte en cône galbé, dotée d'un puits avec margelle, elle est construite en pierre sèche de calcaire, moellon, pierre de taille avec enduit partiel. De propriété privée, cette construction est remrise à l'Inventaire général du patrimoine culturel[49].
Autres lieux
- Chapelle Saint-Donat (1134).
- Hameau des Imbardes.
- Hameau des Gavots.
- Hameau des Gravats.
- Le site de Vansorgues avec quelques unes des plus belles bories du pays d’Apt, en bordure des bois ou au milieu des champs.
- Château de Valcroissant, attesté comme lieu fortifié en 991, dont les bâtiments actuels datent des XVIe et XVIIe siècle.
- Château de Saint-Quentin, résidence des Rémerville.
Patrimoine naturel
Espaces protégés et gérés
Réserve naturelle nationale du Luberon
Saignon est l'une des dix commune concernées par cette zone en réserve, objet de la fiche FR3600090 - Lubéron[50].
Réserve de Biosphère, zone centrale Luberon Lure
61 communes dont Saignon sont cernées par cette zone de Biosphère, objet de la fiche FR6300009 - Luberon Lure[51].
Réserve de Biosphère, zone tampon Luberon Lure
70 communes dont Saignon sont cernées par cette zone de Biosphère, objet de la fiche FR6400009 - Luberon Lure[52].
Réserve de Biosphère, zone de transition Luberon Lure
75 communes dont Saignon sont cernées par cette zone de Biosphère, objet de la fiche FR6500009 - Luberon Lure[53].
Parc naturel régional du Luberon
D'une superficie de 184 778 ha, le parc naturel concerne 71 communes. Il fait l'objet de la fiche FR8000003 - Luberon[54].
Périmètre de Protection de la réserve naturelle géologique de Luberon
27 communes dont Saignon sont concernées par ce périmètre de protection, décrit dans la fiche FR9500090 - Périmètre de Protection de la réserve naturelle géologique de Luberon[55].
ZNIEFF
Saignon est concernée par trois ZNIEFF de 2e génération :
- L'Aigue Brun
La zone s'étend sur 617 ha de 8 communes[56]. Le ruisseau Aigue Brun partage le Luberon en deux ensembles : petit Luberon à l’ouest et grand Luberon à l’est.
- Le Calavon
La zone s'étend sur 533 ha de 15 communes[57]. Elle est traversée par le Calavon, un cours d’eau à régime torrentiel méditerranéen.
- Plateau des Claparèdes
La zone couvre 1 049 ha de 4 communes. Le vaste plateau des Claparèdes est situé en piémont nord du massif du Grand Luberonqui s’étend depuis les côtes d’Auron, les Esconfines et les Ramades à l’ouest, jusqu’au-dessus du village de Saignon à l’est[58].
Natura 2000
Sites d'Intérêt Communautaire (Dir. Habitat)
- Le Calavon et l'Encrème
Le site abrite un SIC de la directive "Habitats, faune, flore", d'une superficie de 2 553 ha, inscrit à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche FR9301587 - Le Calavon et l'Encrème[59].
Patrimoine culturel
Gastronomie
Les gibassiers (fougasses) de Saignon s’accompagnent traditionnellement de vin blanc[60].
Héraldique
Personnalités liées à la commune
- Raynouard 1er de Saignon, mort en 960, l'oncle paternel de dom Maïeul de Cluny et d’Eyric, qui à travers son fils Humbert de Caseneuve fut la tige des maisons d’Agoult-Simiane. Raynouard — dit encore Raynald — héros des chansons de geste Guillaume le Libérateur et Alyscamps, est décrit comme un géant d’une force prodigieuse. Sa notoriété resta telle durant tout le Moyen Âge qu’il fut placé par Dante dans son Paradis aux côtés du preux Roland et de Charlemagne.
- Joseph-François de Rémerville de Saint-Quentin, le premier historien du pays d'Apt au XVIIe siècle, né à Saignon.
- Étienne Sollier (1743-1827), député aux États généraux de 1789, né à Saignon.
- Auguste Pons (1794-? après 1856) député de Vaucluse, sous-préfet d'Apt, né à Saignon.
Pour approfondir
Bibliographie
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, (ISBN 2903044279)
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Christian Lacour, Nîmes (réed.), 1997, (ISBN 284406051X)
- André-Yves Dautier, Trous de mémoires: Troglodytes du Luberon et du plateau de Vaucluse, Mane-Apt, Éd. Alpes de Lumière et Parc Naturel du Luberon, , 168 p. (ISBN 2906162493)
- Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, A. Barthélemy, Avignon, 2000, (ISBN 2879230411)
- Guy Barruol, Provence Romane 2, La Pierre-qui-Vire, 1997.
- Noël Didier, Henri Dubled et Jean Barruol, Le Cartulaire de l'Église d'Apt, collection Essais et travaux de l’Université de Grenoble, Librairie Dalloz, Paris, 1967.
Articles connexes
- Ventoux (AOC)
- Luberon (AOC)
- Liste des communes de Vaucluse
- Anciennes communes de Vaucluse
- Parc naturel régional du Luberon
Liens externes
- Site officiel de la Mairie
- Site de l'Office de tourisme du pays d'Apt
- Saignon sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon
Références
- « Populations légales 2010 de la commune », Insee
- Eocène supérieur et Oligocène du Pays d'Apt (-50 / -35 millions d'années)
- Cette ride a été formée au cours de l'Éocène et a rejoué au Miocène.
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Rimayon (X3450500) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau l'Aigue Brun (X3220500) » (consulté le )
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- [PDF] L'Atlas - Parc naturel régional du Luberon, le climat
- Roland Sautel, Le Pays d'Apt, no 191, février 2009, Pour afficher « p. 13 », veuillez utiliser le modèle {{p.|13}}.
- Fernand Benoit, op. cit., Pour afficher « p. 43 », veuillez utiliser le modèle {{p.|43}}
- Fernand Benoit, op. cit., Pour afficher « p. 44 », veuillez utiliser le modèle {{p.|44}}
- Fernand Benoit, op. cit., Pour afficher « p. 48 », veuillez utiliser le modèle {{p.|48}}
- Fernand Benoit, op. cit., Pour afficher « p. 49 », veuillez utiliser le modèle {{p.|49}}
- Fernand Benoit, op. cit., Pour afficher « p. 50 », veuillez utiliser le modèle {{p.|50}}.
- Fernand Benoit, op. cit., Pour afficher « p. 51 », veuillez utiliser le modèle {{p.|51}}
- Fernand Benoit, op. cit., Pour afficher « p. 54 », veuillez utiliser le modèle {{p.|54}}
- Fernand Benoit, op. cit., Pour afficher « p. 55 », veuillez utiliser le modèle {{p.|55}}
- Fernand Benoit, op. cit., Pour afficher « p. 56 », veuillez utiliser le modèle {{p.|56}}
- Dautier 1999, p. 7
- Dautier 1999, p. 11
- Fernand Benoit, op. cit., Pour afficher « p. 69 », veuillez utiliser le modèle {{p.|69}}
- Fernand Benoit, op. cit., Pour afficher « p. 71 », veuillez utiliser le modèle {{p.|71}}
- En provençal le préfixe EN, situé devant un nom propre, marquait la noblesse.
- Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., Pour afficher « p. 61 », veuillez utiliser le modèle {{p.|61}}
- Archéologie en Vaucluse no 23, juin 1993, Pour afficher « p. 3 », veuillez utiliser le modèle {{p.|3}}
- Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., Pour afficher « p. 23-24 », veuillez utiliser le modèle {{p.|23-24}}
- Robert Bailly, op. cit., Pour afficher « p. 353-354 », veuillez utiliser le modèle {{p.|353-354}}
- Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), in Le temporel de l’abbaye Saint-André au haut Moyen Âge, L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), Pour afficher « p. 210 », veuillez utiliser le modèle {{p.|210}}
- Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe siècle-XIIIe siècle). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Pour afficher « p. 486 », veuillez utiliser le modèle {{p.|486}}
- Jules Courtet, op. cit., Pour afficher « p. 280 », veuillez utiliser le modèle {{p.|280}}
- Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, Pour afficher « p. 415 », veuillez utiliser le modèle {{p.|415}}
- Robert Bailly, op. cit., Pour afficher « p. 354 », veuillez utiliser le modèle {{p.|354}}
- Le château de Valcroissant était établi sur le site de la « villa quæ vocatur Vallis », citée dans la charte C. XLII du Cartulaire de l'Église d'Apt.
- « Impots locaux à Saignon », taxes.com
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Communes de l'AOC Ventoux sur le site www.inao.gouv.fr
- Cahier des charges AOC Luberon, JO 28/10/11
- Lavande en pays d'Apt sur le site www.luberon-apt.fr
- Les produits de terroir de Saignon sur le site keldelice.com
- Jean-Luc Danneyrolles, Un Jardin extraordinaire, Actes Sud, coll. « Chroniques du potager », (ISBN 2-7427-3235-7), colophon
- Voir Massif du Luberon
- Il est plus judicieux d'envisager que cet Eusèbe fait référence au pape qui protégea Rome contre les invasions
- Notice no PA00082142, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Le portail du XIVe siècle a été remanié au XVIe siècle par l'ajout d'éléments décoratifs.
- Notice no PA00082143, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PM84000517, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no IA84000426, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Réserve naturelle nationale du Luberon
- Réserve de Biosphère, zone centrale Luberon Lure
- Réserve de Biosphère, zone tampon Luberon Lure
- Réserve de Biosphère, zone de transition Luberon Lure
- Parc naturel régional du Luberon
- Périmètre de Protection de la réserve naturelle géologique de Luberon
- ZNIEFF 930012366 - L'Aigue brun sur le site de l’INPN.
- ZNIEFF 930020332 - Le Calavon sur le site de l’INPN.
- ZNIEFF 930020315 - Plateau des Claparèdes sur le site de l’INPN.
- Fiche FR9301587 - Le Calavon et l'Encrème sur le réseau Natura 2000 (consulté le )
- Le Luberon - Vaucluse
- Armorial des communes du Vaucluse. Ce blason a été réalisé par l'héraldiste Albin Blin en 1977.