Sadok Chaâbane

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Sadok Chaâbane
Sadok Chaâbane en mars 2009.
Fonctions
Ministre de l'Enseignement supérieur
-
Ministre de la Justice
-
Ministre de l'Enseignement supérieur
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (74 ans)
SfaxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique

Sadok Chaâbane (arabe : الصادق شعبان), né le à Sfax, est un homme politique tunisien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Soutenance de son doctorat d'État

Titulaire du baccalauréat en 1967, il enseigne dès 1973 en tant qu'assistant à la faculté de droit et des sciences politiques de Tunis.

Il obtient un doctorat d'État en droit public et en sciences politiques en 1975. En 1980, il est agrégé dans les mêmes spécialités et devient maître de conférences puis, en 1984, professeur.

Carrière de ministre[modifier | modifier le code]

En août 1988, il est nommé secrétaire permanent chargé des études au Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti au pouvoir.

Le , il devient secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique. Le , il est nommé conseiller principal auprès du président de la République tunisienne chargé des affaires politiques avant d'accéder[1], le , aux fonctions de secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargé de la recherche scientifique. Le 20 juin de la même année, il devient conseiller principal auprès du président de la République chargé des droits de l'homme.

Le , il occupe son premier poste ministériel, le ministère de la Justice, qu'il occupe jusqu'au . Le 22 février de la même année, il est nommé ministre-conseiller auprès du président de la République chargé de l'Institut tunisien des études stratégiques. Par ailleurs, le président Zine el-Abidine Ben Ali le charge en 1999 de la coordination de sa campagne électorale pour l'élection présidentielle. Une fois réélu, le président de la République le nomme, le , comme ministre de l'Enseignement supérieur puis, le , ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie. Le , Chaâbane est à nouveau nommé ministre-conseiller auprès du président de la République, à nouveau chargé de l'Institut tunisien des études stratégiques.

Sortie du gouvernement[modifier | modifier le code]

Le , il est nommé président du Conseil économique et social, en remplacement de Dali Jazi mort le 9 mars, poste dont il démissionne le . Membre du comité central du RCD à partir de 1988, il est aussi membre du bureau politique du parti une première fois. Le , il est désigné à nouveau comme membre du bureau politique du RCD, qu'il quitte le . Une plainte est déposée contre lui le pour abus de pouvoir et détournements de biens publics[2].

En 2008, année placée sous le signe de la jeunesse par le président Ben Ali, celui-ci lui confie la préparation du dialogue organisé à cette occasion[3].

Sadok Chaâbane est aussi membre fondateur et président du Club Hannibal depuis 1993. Lauréat du prix présidentiel, il est décoré du grand cordon de l'Ordre de la République et du grand cordon de l'Ordre du 7-Novembre.

Il est marié et père de trois enfants.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le droit des organisations internationales (1985), réédité en 2006 ;
  • (ar) Ben Ali et la voie pluraliste en Tunisie (1995), traduit en français, anglais et russe ;
  • (ar) Retour d'Hannibal (1997), traduit en anglais (2005) et en français (2006) ;
  • (ar) Fin de la géographie et retour de l'histoire. La Tunisie face à la globalisation (1998), traduit en français sous le titre Les défis de Ben Ali ;
  • (ar) Ben Ali : bâtir une démocratie. De la lutte des croyances à la compétition des programmes (2005), traduit en français (2005) et en anglais (2006) ;
  • (ar) Le système politique tunisien (2006), traduit en français.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Décrets, arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 49,‎ , p. 1264 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le )
  2. « Tunisie - Plainte contre 5 anciens ministres et verdict, samedi, dans l'affaire d'Imed Trabelsi », sur businessnews.com.tn, (consulté le )
  3. Abdelaziz Barrouhi, « Roulez jeunesse ! », sur jeuneafrique.com, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]