Saché

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Saché
Saché
Le Château de Saché
Blason de Saché
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre
Maire
Mandat
Stéphane Augu
2020-2026
Code postal 37190
Code commune 37205
Démographie
Gentilé Sachéens
Population
municipale
1 403 hab. (2021 en augmentation de 1,89 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 14′ 52″ nord, 0° 32′ 39″ est
Altitude Min. 41 m
Max. 113 m
Superficie 28,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chinon
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.sache.fr

Saché est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique de Saché.

La commune est traversée dans la partie nord de son territoire par l'Indre (5,043 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 32,72 km, comprend un autre cours d'eau notable, le Gué Droit (2,408 km), et divers petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].

L'Indre, d'une longueur totale de 279,4 km, prend sa source à une altitude de 453 m sur le territoire de Saint-Priest-la-Marche dans le département du Cher et se jette dans la Loire à Avoine, après avoir traversé 58 communes[3]. Les crues de l'Indre sont le plus souvent de type inondation de plaine[Note 1]. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de l'Indre tourangelle[5], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Monts. Le débit mensuel moyen (calculé sur 14 ans pour cette station) varie de 4,51 m3/s au mois de septembre à 34 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 236 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 5,56 m ce même jour[6],[7]. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1[Note 2] et 2[Note 3] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[8],[9]. Sur le plan piscicole, l'Indre est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].

Le Gué Droit, d'une longueur totale de 10,7 km, prend sa source dans la commune d'Avon-les-Roches et se jette dans l'Indre en rive gauche peu après le hameau du Gué Droit, après avoir traversé 4 communes[11]. Ce cours d'eau est classé dans la liste 1[Note 4] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux[8]. Sur le plan piscicole, le Gué Droit est également classé en deuxième catégorie piscicole[10].

En 2019, la commune est membre de la communauté de communes Touraine Vallée de l'Indre qui est elle-même adhérente au syndicat d'aménagement de la vallée de l'Indre. Créé par arrêté préfectoral du à la suite des crues historiques de et , ce syndicat a pour vocation d'une part l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau par des actions de restauration de zones humides et des cours d'eau, et d'autre part de participer à la lutte contre les inondations par des opérations de sensibilisation de la population ou de restauration et d'entretien sur le lit mineur, et sur les fossés situés dans le lit majeur de l'Indre appelés localement « boires », et de l'ensemble des cours d'eau du bassin versant de l'Indre[12].

Trois zones humides[Note 5] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Indre : du Moulin Neuf aux Prés de la Chapelle », « la vallée de l'Indre : de Pont-de-Ruan amont à Moulin Neuf » et « l'étang de Salvert »[13],[14].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 681 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cheillé à 6 km à vol d'oiseau[17], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 778,9 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saché est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,8 %), forêts (30,6 %), prairies (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), zones urbanisées (3,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saché est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Indre et le Gué Droit. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2016[29],[27].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saché.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 630 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 600 sont en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[31].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Saché, déjà désigné sous ce nom dans un cartulaire du début du XIIe siècle, dérive du terme *Sappiacus, « domaine de Sappius » (anthroponyme gaulois) composé avec le suffixe -acum[32].

Sachaium, 1142. - Ecllesia de Sacheio, 1169. - Saiché, XVe siècle. (Cartul. de l'archevêché de Tours et de Fontevrault).

Histoire[modifier | modifier le code]

À la Préhistoire[modifier | modifier le code]

L’installation des premiers habitants de la Vallée de l’Indre aux environs de Saché est confirmée par la découverte d’outils en silex taillé au bord de la rivière près des Aulnays, à Bécheron et à la Sablonnière.

Au Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le premier bourg de Saché, appelé « Sacchaium », voit le jour aux alentours du VIe siècle av. J.-C à l'époque gauloise. Ce bourg est constitué de simples cabanes de pierres surmontées de toits de chaume. Jusqu’aux environs de 450 apr. J.-C, la domination romaine fait prospérer la Touraine, mais à ce jour, aucun vestige ne subsiste dans la vallée près de Saché.

En 1250, on sait que la terre de Saché appartient à un certain Guillaume. Du XIIe siècle au XVe siècle, on ne trouve aucun document indiquant les noms des différents seigneurs de Saché.

À la Renaissance[modifier | modifier le code]

Pendant près de deux siècles, de 1457 à la fin du XVIe siècle, les terres de « Saiché » sont détenues par la famille seigneuriale de Pont-de-Ruan, plus précisément par la famille Savary qui réside au château de la Chevrière. Par la suite, le château est acquis par la famille Rouxelley, qui entreprend de le transformer en un manoir de plaisance en abandonnant sa fonction défensive.

À Saché, les plus anciens registres paroissiaux datent de 1552.

Avant la Révolution, Saché dépendait de l'élection de Tours et faisait partie du grand archidiaconé de Tours et du doyenné d'Azay-le-Rideau[33].

Après la Révolution[modifier | modifier le code]

Pendant la Révolution, les chroniques s’arrêtent, la gestion de l’état civil est tenue par les élus communaux. En 1793, Saché dépendait du district de Tours.

Le premier maire de Saché est élu en 1801, il s’agit de François Joseph Le Breton de Vonnes apparenté au propriétaire du manoir de Vonnes à Pont-de-Ruan. Il est réélu en 1807 et en 1812.

En 1810, on commence la construction de la route départementale 17 qui relie Loches à Azay-le-Rideau en passant par Saché, Pont-de-Ruan, Artannes, Montbazon. On abandonne la voie romaine qui avait servi pendant près de 14 siècles.

Faits Divers[modifier | modifier le code]

Le dimanche 2 juillet 1871, alors que Hippolyte Le Breton de Vonnes, maire de Saché, se rendait présider les opérations électorales de sa commune, il fut mortellement blessé à la porte de la mairie d'un coup de feu, parti d'une maison voisine. Les habitants allèrent chercher l'abbé Lucas[34], curé de Saché depuis 1824, qui arriva afin de porter secours au maire. Il fut également abattu par le tireur, un nommé Delalande, ancien maréchal-ferrant de la commune. Le tireur se donna la mort d'un coup de fusil dans la tête. Il aurait agit suite à de mauvais renseignements fournis contre lui par le maire, pour lesquels il aurait subi une condamnation[35],[36].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1971 1983 Paul Métadier   Pharmacien
1995 mars 2008 Robert Rousseau    
mars 2008 2020 Olivier Bouissou SE-DVG[37] Cadre
2020 En cours Stéphane Augu    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].

En 2021, la commune comptait 1 403 habitants[Note 8], en augmentation de 1,89 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
919935973882913896862829799
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
776763795775751758717721749
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
739757738637639611570647631
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
5866386017388681 0041 1501 1601 277
2015 2020 2021 - - - - - -
1 3771 4111 403------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Saché se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Langeais.

L'école primaire Elléouët accueille les élèves de la commune.

Monuments[modifier | modifier le code]

Les châteaux[modifier | modifier le code]

Trois châteaux sont édifiés sur la commune de Saché.

  • Le château de Saché :

Le château de Saché est une ancienne châtellenie relevant de l'Ile-Bouchard. Construit à l'époque féodale, le château a subi des modifications à la fin du XVIe siècle et au XVIIIe siècle. Malgré cela, quelques vestiges du château primitif subsistent, notamment une tour cylindrique faisant partie de l'ancienne enceinte, la base d'une autre tour intégrée dans le château actuel, ainsi qu'une partie des douves.

Saché a une importance particulière dans la vie de l'écrivain Honoré de Balzac. En effet, il était accueilli par les Margonne, amis de ses parents, et y séjournait pendant sa jeunesse. De 1829 à 1838, Balzac y revenait chaque année pour des séjours de plusieurs semaines. C'est à Saché qu'il a écrit certains de ses chefs-d'œuvre, tels que Le Lys dans la vallée, Eugénie Grandet, Le Père Goriot, La cousine Bette, Louis Lambert et La recherche de l'Absolu.

Le château abrite plusieurs pièces remarquables. La salle à manger, aménagée en 1802, est décorée de papiers peints et de boiseries de style Directoire. La chambre de Balzac est revêtue de papier et dispose d'un miroir encadré de boiseries de style Louis XVI ainsi que d'une cheminée en marbre noir du XIXe siècle.

  • Le château de La Chevrière :

Ce château est situé sur la rive droite d'une colline ensoleillée, offrant une vue dominante sur la vallée de l’Indre. Ce nom est connu depuis le XIIIe siècle.

Le château est un ancien fief relevant de Colombiers. Il est construit à la fin XVIIe siècle et fait l'objet de campagne de construction au XVIIIe et XIXe siècles. Il est entouré d'un parc aménagé au début du XXe siècle par le paysagiste Louis Decorges. Il est composé de deux corps de bâtiments disposés en angle du XVIIIe siècle, et l'un d'eux abrite un haut pavillon daté de 1867.

On remarque un magnifique portail d'entrée daté de 1699, flanqué de deux charmants pavillons à toit élevé. Le portail présente une porte en forme de plein cintre et deux lanternons à dôme.

Ce lieu fut utilisé par Balzac, dans Le lys dans la vallée, pour illustrer « Clochegourde », château de Mme de Mortsauf, en lui donnant l'aspect de "Vonnes", manoir voisin, où se situe également « L'allée des adieux ».

Il s'agit d'une résidence privée inscrit partiellement au monument historique depuis le 27 octobre 1971.

  • Le château de Valesne :

Ce château est situé sur la rive gauche de la vallée de l’Indre qu’il surplombe. Le domaine est adossé à une forêt au sud. Le château est entouré d’un jardin à la française et d’un parc paysager créé en 1920 par le paysagiste Louis Decorges. Un escalier d’eau descend du bois vers le château. Il coule de bassin en bassin au nombre de six, jusqu’à une large vasque.

La partie centrale du château a été reconstruite à la fin du XVe siècle. Ce corps de logis, desservi par une tourelle d'escalier polygonale, a été prolongé au cours du deuxième tiers du siècle suivant par deux ailes transversales lui donnant un plan en H. Les baies du corps central présente un décor flamboyant, ainsi que les croisées et demi-croisées des ailes transversales. Le décor intérieur, les façades et les toitures ont été restaurés et modifiés au début du XXe siècle. La grande salle de l'étage conserve un ensemble de peintures murales datant des alentours de 1925, œuvres du peintre Raphaël Delorme. Les panneaux évoquent la vie à la fin de la Renaissance dans le cadre du château.

Le château a été érigé sur un ancien fief appartenant à Guillaume de Sainte Maure au XIVe siècle, qui comportait à l'époque des métairies, des vignes, des prés et des bois. Il se compose d'un bâtiment central avec deux ailes à l'est et à l'ouest.

À l'origine propriété des Rousselé, le château est acheté par la famille Métadier au début du XXe siècle. La restauration est réalisée dans le style gothique, comme en témoignent les lucarnes.

Dans le roman de Balzac, Le Lys dans la Vallée, le château est appelé Château Frapesle (nom de la propriété de Zulma Carraud près d'Issoudun)[42] et est la demeure de Mme Durand de Chessel.

Madame Jacqueline Massy-Métadier, qui avait hérité du château de sa famille, le légue à la Fondation « Art et Paix » créée en 2006 par le Père Eugène Merlet, capucin et musicien, car elle souhaite que Valesne soit voué à la musique classique et à tous les arts. Ainsi, Valesne devient un centre international de rencontres d'artistes et un lieu de réflexion sur l'inspiration artistique.

Il s'agit d'une résidence privée inscrit partiellement au monument historique depuis le 6 décembre 2007.

Les manoirs[modifier | modifier le code]

Deux manoirs sont édifiés sur la commune de Saché.

  • Le manoir du Boulay :

Le manoir du Boulay a été construit au XVe siècle et ensuite modifié au XIXe siècle. Situé dans la charmante vallée du ruisseau de Villaines, il est composé de deux parties parallèles avec une tour en saillie sur la façade sud. Il a subi d'importantes restaurations au XIXe siècle. Fabriqué en tuffeau local, le bâtiment présente une magnifique tour ronde en forme de poivrière. Les angles et les encadrements des fenêtres sont en pierre de taille, avec un toit en ardoises plates qui lui donne un aspect saisissant. Des frontons triangulaires décoratifs, situés au-dessus des ouvertures du deuxième étage, embellissent remarquablement la structure. En tant que monument historique classé, le manoir est un précieux exemple de l'architecture médiévale.

  • Le manoir de Bécheron :

Le manoir de Bécheron fit l'objet de plusieurs remaniements au fil des siècles (XVIe, XVIIIe, XIXe et XXe siècles ). Il est situé à mi-côte, à l’entrée ouest de La Sablonnière.

Dans le rôle des fiefs de Touraine de 1639, Bécheron est répertorié comme un fief, aux côtés d'Ouzy à Langeais, avec un revenu annuel de 25 livres. On trouve des traces de son existence dès 1464, lorsque Jeanne Maurelle, veuve de Michel de la Planche, en était propriétaire. Les registres paroissiaux nous fournissent les noms de ses successeurs à partir de 1572, lorsque le 21 septembre, on baptisa Renée, fils de noble homme Jean Brachet, seigneur de Bécheron, archer de la garde du roi et de Renée Héliot.

Selon les traces historiques, on peut mentionner comme seigneur de Bécheron[43] :

- Henri Dadde, de façon certaine de 1610 jusqu'en 1644;

- David Dadde, qui a épousé Marie de Valois, fille naturelle d'Isabelle de Crécy et de Charles de Valois, lui-même fils naturel de Charles IX et Marie Touchet;

- Hyacinthe Dadde, chevalier de Saint-Louis, capitaine d'une compagnie de marine.

Dans les propriétaires récents du manoir se trouvent notamment[43] :

- Marguerite-Léonie-Caroline Barbe épouse divorcée de Serge Voronoff dans les années 20;

- le sculpteur américain Jo Davidson fait son acquisition en 1926. Il aménage cette vieille demeure et transforme l’immense grange en atelier tout en gardant sa belle charpente. Jo Davidson y séjourna jusqu’à sa mort le 2 janvier 1952. Les cendres de l'artiste sont enfouies dans le parc du manoir. Son fils ainé Jacques y habita de 1953 à 1972, dont il racheta en 1963 la part à son frère, Jean-Michel, mari de Sandra Calder.

Le 9 avril 2011, une plaque commémorant la présence en ces lieux du sculpteur Jo Davidson a été posée sur le portail d’entrée du manoir. A remarquer une très belle tour ronde en façade.

L'église Saint-Martin-de-Vertou[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin-de-Vertou à Saché

L'église Saint-Martin-de-Vertou un édifice du XIIe siècle, remanié au XIIIe siècle et agrandi au XVIe siècle. Il fut restauré en 1870. Sa façade occidentale précédée d'un porche en charpente, est percée d'une porte en tiers-point restaurée et d'un oculus à réseau rayonnant.

Les deux premières travées de la nef sont du XIIIe siècle, voûtées sur croisée d'ogives et éclairées au midi par de hautes fenêtres en tiers points. La troisième et la quatrième travée appartiennent à l'édifice primitif du XIIe siècle. Leurs voûtes angevines sur croisées d'ogives ont été relancées dans l'œuvre mais sont plus anciennes que celles des deux premières travées. Ces travées romanes ont conservé trois des fenêtres qui les éclairaient et qui ont été condamnées lors des constructions ultérieures. La troisième travée est flanquée au midi par le clocher élevé au XIIIe siècle avec lequel elle communique par une petite porte et où donne accès de l'extérieur une petite porte en arc brisé. Ce clocher carré est ajouré sur chaque face, à l'étage du beffroi, de deux baies en tiers point au-dessus d'une arcature aveugle de deux arceaux. L'abside, à trois pans ajourés chacun d'une fenêtre en lancette, qui termine l'église à l'est également du XIIIe siècle. Elle est voûtée sur cinq branches d'ogives.

Au XVIe siècle furent ajoutées à l'église, la nef secondaire et la chapelle seigneuriale. Le collatéral a quatre travées comme la nef majeure à laquelle il a été relié par quatre grandes arcades en tiers-points. Ces travées sont voûtées sur ogives à moulures prismatiques retombant sur des culs-de-lampe. Quant à la chapelle seigneuriale, elle fut édifiée au midi de la quatrième travée de la nef principale. La clef de sa croisée d'ogive était sans doute timbrée d'armoiries qui ont été remplacées par un monogramme. Au pilier oriental de l'arcade reliant les quatrièmes travées des nef est fixée une plaque de marbre gravée d'une longue inscription en mémoire de la bienheureuse Marguerite de Rouxelley, née à Saché en 1607.

Les moulins[modifier | modifier le code]

La commune et ses environs proches ont abrité et abritent encore plusieurs moulins à eau notamment décrits par Balzac dont le Moulin du Gué Droit où "le ruisseau actionne un moulin à tan qui broie l'écorce de chêne "[44] (daté du XVe siècle qui aujourd'hui est une propriété, qui se nomme "les gîtes du Moulin à Tan", gîtes de vacances pour les particuliers). On y trouve aussi le Moulin Rouge (du XVIe siècle), le Moulin Neuf (du XVIIe siècle) et le Moulin Vert (XVIIIe – XIXe siècles, qui n'ont plus d'activité de meunerie, car remplacés par des moulins industriels mais dont certains sont encore habités ou transformés en hôtellerie comme celui du hameau de la Chevrière (Moulin Vert[45]) à Saché[46].

Les maisons[modifier | modifier le code]

  • La maison presbytérale, c’est la maison de Monsieur Métadier, rue du Château. Très belle demeure des XVe et XVIe siècle composée d’un corps de logis central avec des chaînes d’angle en pierre de taille.
  • Les maisons des 8,10 et 12, rue Principale, à pans de bois, brique et tuffeau forment une succession de plusieurs demeures à colombage et torchis. Elles représentent ce qu’il reste de l’ancien abbaye qui avait été construite au XVIe siècle entre le château et l’église. Au N° 8, un restaurant gastronomique, l’«Auberge du XIIe siècle», est actuellement établi. Dans la première salle de restaurant, un magnifique manteau de cheminée du XVIIe siècle.
  • L’ancien prieuré, des XVe et XVIIe siècle, au 5, rue Principale. Cette maison à hauts pignons fut un prieuré de femmes dépendant de l’abbaye de Beaumont-les-Tours jusqu’en 1752, année d’un terrible ouragan qui fit tomber le clocher sur la nef de l’église et priva les sœurs de leur lieu de recueillement.
  • Maison et atelier d'artistes, dit atelier Calder. L'atelier de 300 m2 sur deux niveaux est achevé en 1963 sur le lieu-dit le Haut-Carroi. Il bénéficie d'une abondante lumière naturelle grâce à de vastes verrières et des portes-fenêtres à arcs en plein-cintre. Devant l'atelier, un quai sert à l'exposition de ses stabiles, pour juger de leur effet dans l'espace. Il s'ensuit la construction d'une vaste maison d'après les plans de l'architecte Jean-Claude Drouin entre 1966 et 1969. Après son décès en 1976, l'atelier Calder devient une résidence d'artistes de trois mois, soutenue par le Ministère de la Culture, la région Centre Val de Loire et la Fondation Calder. Des artistes internationaux y sont accueillis pour prolonger l'expérimentation créative et contemporaine chère à Calder[47]

Autres lieux inscrits au registre des monuments historiques[modifier | modifier le code]

  • Tuilerie, située au lieu-dit Les Platereaux
  • Ferme, du XVe siècle, située au lieu-dit La Gaudinière
  • Puits, situé au lieu-dit Le Moulin Rougé
  • Fontaine de dévotion, située au lieu-dit Fontaine Saint-Martin, qui a été transformée en abreuvoir
  • Edifice fortifié, situé au lieu-dit Valesnes, détruit. Il s'agit d'une motte circulaire de 12m de diamètre et 6m de haut

Autres monuments[modifier | modifier le code]

  • Totem-Saché de Calder, situé sur la place principale du village. Cette sculpture mobile est un don de l'artiste à la commune de Saché. L'œuvre fut inaugurée un jour de kermesse locale, le 30 juin 1974.
  • Plaque commémorative, sculptée par Gino Stagetti, pour le passage d'une étape du 44e Tour de France, le 19 juillet 1957, dans "les vignobles balzaciens".

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Le château de Saché où résida Balzac de 1824 à 1837.

Écrivains[modifier | modifier le code]

Honoré de Balzac[modifier | modifier le code]

Lorsque lassé de la vie parisienne et de ses tracas Honoré de Balzac venait se ressourcer sur les bords de l'Indre, c'était pour y écrire les plus belles pages de son œuvre gigantesque. Bien que né à Tours où il passe les quinze premières années de sa vie ; il se rend souvent chez M. et Mme de Margonne, voisins de ses parents, lorsqu'ils s'installèrent dans le château de Saché. Balzac déclare dans une lettre :

« À Saché, je suis libre et heureux comme un moine dans son monastère… Le ciel est si pur, les chênes si beaux, le calme si vaste ! »

Il décrit ainsi le trajet de Tours à Saché :

« Pour aller au château de Frapesle, les gens à pied ou à cheval abrègent la route en passant par les landes dites de Charlemagne... Ces landes plates et sablonneuses, qui vous attristent durant une lieue environ, joignent par un bouquet de bois le chemin de Saché, nom de la commune dont dépend Frapesle. Je suivis le chemin de Saché sur la gauche de la rivière, en observant les détails des collines qui meublent la rive opposée. Puis enfin j'atteignis un parc orné d'arbres centenaires qui m'indiqua le château de Frapesle. J'arrivai précisément à l'heure où la cloche annonçait le déjeuner. »

Frapesle est en fait le château de Valesne qui se trouve à Saché mais à qui il donne un autre nom de château de la région.

Ces séjours au château de Saché s'étalèrent de 1824 à 1837, d'autant plus fréquents lorsque ses créanciers parisiens le harcelaient, étaient des vacances laborieuses mises à profit pour commencer ou compléter un ouvrage, pour lequel son éditeur avait souvent déjà fait une large avance. Son emploi du temps relevait du stakhanovisme : levé dès 3 heures du matin, Balzac buvait un café (le premier d'une longue série) et se restaurait. Puis il s'installait dans son lit pour écrire jusque vers 17 heures sans arrêt. Alors il se levait, faisait sa toilette et retrouvait ses hôtes dans le salon ou le jardin du château. Sa journée se terminait vers 22 heures, il regagnait alors sa chambre au deuxième étage.

La vie de château n'était guère un enchantement pour lui ; il disait :

« Je suis gêné par la vie de château. Il y a du monde ! Il faut s'habiller à heure fixe. »

Mais aussi par la bouche de Félix de Vandenesse : « Le silence est merveilleux » et encore « Je quitte toujours avec regret ce vallon solitaire. »

Néanmoins, il profite abondamment de la vue sur la vallée de l'Indre pour imaginer le décor du Lys dans la vallée. C'est ainsi que le petit château de Vonne situé sur la rive droite de l'Indre deviendra Clochegourde et que Frapesle sur la rive gauche sera le chateau de Valesne qui se trouve a Saché.

Le Lys dans la Vallée est sûrement le plus beau roman d'amour qu'écrivit Balzac en hommage à l'amour de sa jeunesse que fut Laure de Berny. Il décrit à merveille les couleurs des paysages tourangeaux ainsi que les charmes des endroits où il a aimé flâner : la Chevrière en face de sa fenêtre sur la rive opposée de l'Indre, les moulins de Pont-de-Ruan et de Saché, et aussi l'auberge sur la place du village qui dut avoir plus d'une fois sa visite.

Balzac fera son dernier séjour au château de Saché en 1848, pour fuir l'agitation politique de Paris, où il décèdera en 1850.

René Benjamin[modifier | modifier le code]

René Benjamin est un écrivain ayant remporté le Prix Goncourt en 1915 pour son roman Gaspard. Le 26 juin 1916[48], à l'église de Saché, il a épousé Elisabeth Lecoy (1890-1973) qu’il a connue comme infirmière à l’hôpital de Saumur, où il était soigné après être grièvement blessé lors de la guerre de 1914[49], et qui est apparue dans Gaspard sous le nom de « mademoiselle Viette ». Leur mariage fut célébré au château de Saché dont son beau-père était propriétaire[50].Jusqu’en 1921, les Benjamin passèrent leurs vacances à Saché, puis le château, qui était en indivision, fut vendu à Maurice Suzor.

Il écrira sur ce lieu :

« Se dire : il a marché là, travaillé là, dormi là. Ses yeux aimèrent ce qu'aiment les miens à présent.»[51]

Il écrira également à Henri Coutant[49] :

«Comme je suis de ceux qui croient à l'invisible, je puis vous assurer qu'à mon mariage, Balzac était invisible et présent. Je l'en ai remercié de tout mon cœur en écrivant pour lui toute ma vie.»

En 1925, il publia La Prodigieuse Vie d'Honoré de Balzac, chez Plon, collection « Le roman des grandes existences ». Pour le journal Paris-midi, «M. René Benjamin a écrit quelques pages saisissantes sur la manière dont Balzac vécut, en une nuit d'orage, à Saché, près de Tours la terrible agonie de son Père Goriot.»[52]Marcel Bouteron fit une critique du livre dans Les Nouvelles Littéraires où il conclut par «René Benjamin m'a fait vivres quelques-unes de ces heures, à Saché, la nuit où Balzac agonisa de l'agonie du Père Goriot.»[53]

Il écrivit également Balzac, une pièce inédite en sept actes.

Artistes[modifier | modifier le code]

Jo Davidson[modifier | modifier le code]

Jo Davidson s'installa en 1925 au Manoir de Bécheron jusqu'à sa mort en 1952[54],[55].

Alexander Calder[modifier | modifier le code]

Mobile de Calder

En 1953, Alexander Calder découvre le village de Saché en rendant visite à Jean Davidson, fils de son ami sculpteur Jo Davidson décédé en 1952 dans ce village[56]. En 1954, lui et sa femme, Louisa Calder, s'installent dans la maison dite de « François 1er » au Hameau de la Basse-Chevrière. Au fur et à mesure de l'élaboration de Stabiles, sculptures monumentales autonomes composées de plaques de métal retenues en équilibre, Calder décide de construire un atelier sur le site du Haut-Carroi, offrant une vue surplombant la Vallée de l'Indre.

Yves et Aube Elléouët[modifier | modifier le code]

Le peintre et poète Yves Elléouët et l'artiste Aube Elléouët, fille d'André Breton, s'installent à Saché en 1966 sur une invitation d'Alexandre Calder[57].

Louis Rollet[modifier | modifier le code]

Louis Rollet est un artiste peintre orientaliste et paysagiste français qui vécut à Saché[58].

Ray Sutter[modifier | modifier le code]

Raymond Sutter, dit Ray Sutter, est un artiste peintre et maître-verrier français né en 1920 et mort en 1988. Il habitait dans une maison datée de 1715 dans le hameau de la Basse-Chevrière, à proximité de son ami Alexander Calder, où il subsiste des vitraux abstraits qu'il créa dans les années 1950[59].Il exposa au Salon des Arts Décoratifs et dans des grandes galeries parisiennes (galerie Claude Bernard en 1963 et 1967)[60].

Maires de Saché[modifier | modifier le code]

Hippolyte Le Breton de Vonnes[modifier | modifier le code]

Il est né à Tours le 28 mai 1814 et tué par un coup de fusil le 2 juillet 1871 devant la mairie de Saché où il a été maire de 1847 à 1871. Il était membre de la société archéologique de Touraine. Il a publié en juin 1871, Six semaines avec les Prussiens[61].

Il s'est marié le 23 avril 1842 à Françoise-Amélie Bacot, dont il a eu : Lucienne-Françoise Le Breton de Vonnes, mariée le 14 janvier 1864 à Jacques-Henri Guyon, comte de Montlivault, - et Suzanne-Catherine Le Breton de Vonnes, mariée à Alexandre-Marie-Jacques-Emilien de Loynes, baron du Houlley (propriétaire du château de Cherupeau)[62],[63].

Hippolyte a été propriétaire du château de la Chevrière.

Jacques-Henri Guyon, comte de Montlivault[modifier | modifier le code]

Il est né le 8 mars 1840 et décédé le 29 août 1878. Il fut officier au 6e régiment de cuirassiers, démissionnaire en 1863. Il s'est marié le 14 janvier 1864 à Lucienne-Françoise Le Breton de Vonnes, dont il a eu deux enfants[62].Il a été maire de Saché de 1874 à 1878. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du 9 janvier 1871.

Bernard-Paul Métadier[modifier | modifier le code]

Bernard-Paul Métadier, dit Paul Métadier, est né le 6 juin 1918 à Bordeaux[64], décédé le 6 mai 2021 à Tours et inhumé à Saché.

Après des études secondaires au Lycée Jeanson de Sailly à Paris, Paul Métadier décide de poursuivre ses études à l'École de Pharmacie de Tours, puis à la Faculté de Paris, où il est diplômé en 1945. Il obtient son Doctorat en Pharmacie en 1948.

Il rejoint les laboratoires Métadier, fondé par son père, dont il devient le Directeur Général dès 1965. Il contribue au développement de nouvelles versions des médicaments phares du laboratoire. En 1968, les laboratoires Métadier fusionnent avec l'Equilibre Biologique (ou Egic) pour créer Métabio qui deviendra ensuite par une nouvelle fusion Métabio-Joullié en 1977. Il a été Directeur Général du groupe Métabio (puis Métabio-Joullié de 1968 à 1980. En 1980, Métabio-Joullié est le septième groupe pharmaceutique entièrement français, année de sa fusion avec Synthélabo, sous contrôle de l'Oréal depuis 1973[65]. L'Oréal devient alors le troisième grand groupe pharmaceutique français, derrière Rhône-Poulenc et Sanofi[66].

Il rejoindra la Direction Générale du Groupe Servier pour la mise au point galéniques.

Il a créé le Centre national de Pharmacovigilance pour l’étude des effets secondaires des nouveaux médicaments.

Il a été président des Mutuelles des Provinces de France.

Il fut membre du Conseil de l'ordre des pharmaciens (élu en 1956), du Conseil supérieur de la Pharmacie, du Conseil de la Fondation de l'Industrie pharmaceutique pour la recherche, de la Commission interministérielle des stupéfiants, la Commission d'AMM sous la Présidence du professeur Marcel Legrain et correspondant de l'Académie de Pharmacie (élu en 1967).

Paul Métadier a également exploré le domaine de la politique en occupant plusieurs fonctions électives. Il a notamment été conseiller général du canton de Tours-Ouest de 1956 à 1961, conseiller municipal de Tours sous la direction de J. Royer, ainsi que maire de Saché de 1971 à 1983.

Entre 1952 et 1962, il devient président du comité départemental du tourisme, où il œuvre pour la création des sons et lumières des châteaux de Chambord et Chenonceau[67].

En 1951, il fonde le musée Balzac au sein du château de Saché, qui avait été acquis par son père en 1926. En 1958, sa famille fait don du château ainsi que de ses collections au Conseil départemental d'Indre-et-Loire. Il assume la fonction de conservateur du musée jusqu'en 2001[68].

Paul Métadier est l'auteur de plusieurs ouvrages :

  • Simple témoin, survol d’un siècle, paru en 2019 aux éditions La Simarre;
  • Balzac, sache le refuge, paru en 2007 aux éditions La Simarre;
  • Balzac, homme politique, paru en 2007 aux éditions L'Harmattan;
  • Balzac à Saché, paru en 1998;
  • Balzac en son pays, paru en 1993;
  • Saché dans la vie et l'œuvre de Balzac, préface d'André Billy, paru en 1950 aux éditions Calmann-Lévy.

Il fut promu Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur[69] et Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres.

Divers[modifier | modifier le code]

Né en 1546, est un militaire et écrivain français du XVIe siècle, seigneur de la Motte-Messemé, gentilhomme angevin, chevalier de l'ordre de Saint-Michel. Il fut marié à Aimée Savary, fille de Colas Savary, seigneur de Pont-de-Ruan et Saché. Leur union ne dura que sept mois "car une mort prématurée enleva cette jeune fille, pleine de distinction et de grâce"[70].

Il fit l'éloge d'Aimée Savary dans l'un des sept livres de Ses honnestes plaisirs :

« Emée Savary, de Saché l'héritière

Du Pont de Ruan et de la Haute Chevrière

Bref, dame de valleur de deux cens mille francs

Et d'aage volontiers quelque vingt et deux ans

Mais d'un esprit sus tout si doux et agréable

Que le resouvenir la rend bien agréable »

  • La Bienheureuse Marguerite-Marie de Rouxelley

Née en 1607 au château de Saché et décédée en Janvier 1628. Malgré sa volonté d'entrer chez les Carmélites, elle ne put obtenir la faveur de ses parents et dut donc vivre à Saché en tant que religieuse. Elle se démarqua par sa grande charité et sa dévotion envers la sainte Vierge, ce qui lui valut la visite de la sainte Famille. Lors d'une de ces visites, elle reçut le scapulaire des mains de Jésus et de Marie, comme le montre un vitrail de l'église de Saché. Elle décéda prématurément à l'âge de vingt et un ans[71].

Au début des années 1630, la tombe de Marguerite-Marie de Rouxelley dans l'église de Saché est devenue un lieu de pèlerinage où des miracles se produisaient régulièrement. Par exemple, un curé de paroisse a été guéri d'une maladie mentale dont il souffrait depuis son enfance lors d'une veillée de huit jours à sa tombe, tandis qu'un canutier de Tours a guéri son fils d'une extrême faiblesse en le plaçant directement sur le monument. En plus de l'intérêt suscité par son tombeau, il y avait également un grand intérêt pour l'acquisition de reliques associées à Marguerite-Marie de Rouxelley. Sa réputation a dépassé les limites de la paroisse.

Le curé Jacques de Mondion a consacré deux ouvrages : Vertus de la bienheureuse Marguerite de Rouxelley de Saché (Angers, 1630) et La vie, la mort, et les miracles de Marguerite de Rouxelley de Saché (Angers, 1630).

Jacques de Mondion a notamment documenté les miracles qui se sont produits. Ses écrits ont contribué à la propagation de la dévotion à Marguerite-Marie de Rouxelley. Il correspondait régulièrement avec les Carmélites de Tours, qui s'intéressaient à Rouxelley après l'échec de ses efforts pour entrer dans leur communauté. À Poitiers, Estienne Allard, curé de Saint Porchère, prétendait avoir été guéri d'une fièvre par Rouxelley et a découvert les mérites de la sainte femme à travers un manuscrit remis par un Jésuite, nous donnant ainsi une idée de la manière dont sa réputation s'est répandue. Il y a également des rapports de miracles qui indiquent qu'elle a acquis un nombre de fidèles à Tours, notamment parmi les ouvriers en soie de la ville[72].

Le souvenir de Rouxelley a persisté au moins jusqu'à la fin du XVIIe siècle.

Le chanoine Louis-Augustin Bosseboeuf lui consacre une biographie dans La Bienheureuse Marguerite de Roussellé, Carmélite de cœur dans le monde, éditée en 1928.

  • Paul Métadier (père)

Paul Métadier, né le 12 septembre 1872 à Bordeaux, mort le 17 octobre 1956 à Tours et inhumé à Saché, est un pharmacien et homme politique.

Il débuta comme pharmacien à Bourges, puis créa à Tours en 1905 la Pharmacie Principale, aux 53-55 de la rue Nationale. En 1910, il inventa la « KalmineR », cachet analgésique à base de pyramidon et de phénacétine. Il fonda les laboratoires Métadier qui étaient situés 32-32 bis et 35 rue de Clocheville à Tours. Il fabriqua par la suite d'autres produits pharmaceutiques comme les fameux comprimés de Métaspiriné (aspirine et caféine), les crèmes, pommades et poudres antiprurigineuses Métatitane à base de sels de titane. En 1937, son usine comptait pas moins de 300 employés[73].

Il fut maire de Talmont de 1918 à 1923 puis maire de Royan de 1923 à 1930 et de 1935 à 1939, ainsi que conseiller général.

Il fut promu Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur en 1938.

En 1926, Paul Métadier acquiert le château de Saché dans le but de compléter le domaine forestier du château de Valesne, où il réside. Le 11 mai 1932, il parvient à faire inscrire le château sur l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

Dès les années 1930, Paul Métadier envisageait d'en faire une résidence pour écrivains, mais son fils Bernard-Paul, passionné de Balzac, propose plutôt la création d'un musée consacré à l'écrivain renommé.

En 1958, la famille Métadier fait don du château et des premières collections du musée Balzac au Conseil départemental d'Indre-et-Loire.

Séjours d'auteurs et d'artistes[modifier | modifier le code]

Séjours au château de Saché[modifier | modifier le code]

  • Emmanuelle Pireyre : elle participa le 14 novembre 2015 à la table ronde "Regards croisés sur l'exposition temporaire" autour de l'exposition Balzac, romancier des femmes. Puis en août 2016, elle est venue résider au Château de Saché durant une courte période d'immersion, où elle composa Bilan Balzac, texte qui témoigne de son rapport à Honoré de Balzac. En ce lieu, elle présenta ce texte les 21 et 22 novembre 2016 lors de rencontres scolaires[74].
  • Christian Garcin : il résida au château de Saché du 1er au 4 mai 2017 où il écrit le texte Les trois Mistigris. L'écrivain a lu publiquement son texte lors du week-end des Journées Européennes du Patrimoine au musée Balzac en 2017[75].
  • Aurélia Frey : cette photographe résida deux mois au musée Balzac dans le cadre de la manifestation ACTES 2018,
  • Léa Bismuth et Nicolas Boulard : ils ont passé 2 mois au château de Saché lors de l'automne 2019. Ce temps de présence a été à l'origine en 2021 de l'exposition "Situations de vallées" au Musée Balzac.

Séjours à l'Atelier Calder[modifier | modifier le code]

Depuis 1989, l’Atelier Calder est un lieu de résidence d'artiste, dans l'ancien atelier du sculpteur américain Alexander Calder. Durant trois mois, les artistes bénéficient d’un soutien technique et financier qui favorise la création de projets artistiques.

Parmi ces artistes :

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saché

Les armes de Saché se blasonnent ainsi :

Coupé : au premier de sinople à la chèvre d'argent accostée de deux molettes d'éperon d'or, au second d'or à la roue de moulin de huit bras de gueules ; à la fasce ondée d'argent brochant sur la partition[76].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une inondation de plaine se produit lorsque le niveau d'un cours d'eau, généralement à la suite de fortes précipitations, monte progressivement jusqu'à l'envahissement du lit moyen, voire du lit majeur, pendant une période plus ou moins longue[4].
  2. Le classement en liste 1 est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
  3. Ce classement est attribué aux parties de cours d'eau ou canaux sur lesquels il est nécessaire d'assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.
  4. Le classement en liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
  5. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. « Carte hydrologique de Saché », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Fiche Sandre - l'Indre », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
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  9. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 2 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  10. a et b (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Maurice, Histoire de la vallée du Lys : Artannes, Pont-de-Ruan, Saché, Thilouze. Synthèse historique, [l'auteur], 157 p.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]