AT&T

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AT&T Inc.
logo de AT&T
logo de AT&T Inc depuis 2016
illustration de AT&T

Création à San Antonio
(SBC Communications)
Dates clés 2005 : rachat de AT&T Corporation
Fondateurs Alexander Graham BellVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société anonyme
Action NYSE : T
Slogan « Your World. Delivered. »
Siège social Dallas, Texas
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction John Stankey, CEO
Activité Télécommunications
Médias de masse
Technologie
Produits Téléphonie, télévision, internet, télésurveillance, sécurité informatique
Filiales AT&T Corporation
AT&T Mobility
AT&T Mexico
Effectif 268 000
Site web www.att.com
Capitalisation 180 G$ ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Fonds propres 183,9 G$ ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires 120,7 G$ ()[3]Voir et modifier les données sur Wikidata
Bilan comptable 551,6 G$ ()[4]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net −8,5 G$ ()[3]Voir et modifier les données sur Wikidata

AT&T est le plus grand fournisseur de services téléphoniques locaux et longues distances et de xDSL des États-Unis et le 2e opérateur de services mobiles[5]. Le siège social mondial d'AT&T est basé à Dallas, au Texas. Anciennement SBC Communications, Inc., la compagnie a abandonné son nom commercial pour prendre la célèbre appellation AT&T et le symbole T sur le marché boursier[6] (pour « téléphone ») après son acquisition d'AT&T Corporation en 2005. Elle était, d'après le Forbes Global 2000 de 2017, la onzième entreprise mondiale[7].

Sa filiale AT&T Mobility est l'un des 2 plus gros fournisseurs de téléphonie mobile aux États-Unis (avec Verizon Wireless).

Depuis l'éclatement de l'American Telephone and Telegraph Company en 1984, la plupart des compagnies en ont profité pour se développer (les Baby Bells) et fusionner en trois principaux groupes américains de télécommunications : Verizon, AT&T Inc et Qwest (devenu CenturyLink en 2010). Ces groupes ont été formés à partir d'anciennes composantes de l'American Telephone and Telegraph Company. Pour la nouvelle AT&T, cela inclut principalement certaines Bell Operating Companies et la division longue distance[8].

Histoire[modifier | modifier le code]

Quartier général de AT&T's corporate à Dallas, au Texas

Création, expansion[modifier | modifier le code]

AT&T Inc. est fondée en 1983 sous le nom de Southwestern Bell Corporation, avec son siège à Saint-Louis dans le Missouri. C'était une des sept Regional Bell Operating Companies originelles, également connues comme les Baby Bells. La création de la société, en tant que holding détentrice de la Southwestern Bell Telephone Company, découle de l'action anti-trust intentée contre l’American Telephone & Telegraph en 1975, et jugée en 1982. Elle prend totalement le contrôle de la Southwestern Bell Telephone le .

En 1993, la Southwestern Bell Corp. déménage son siège à San Antonio au Texas, puis, au cours du meeting annuel des actionnaires de 1995, annonce que son nom va être modifié pour devenir SBC Communications, Inc. Le changement de dénomination participe à l'effort de renforcement de ses parts de marché nationales et mondiales. La compagnie affirme alors que SBC ne signifie plus Southwestern Bell Corporation et ajoute que ce sigle n'a pas de signification.

SBC (comme l'autorise le Telecommunications Act de 1996) fait ensuite l'acquisition, en 1997, d'une autre Baby Bell, la Pacific Telesis, qui opérait dans le Nevada et la Californie, et de l'ancienne franchise indépendante du système Bell, SNET (Southern New England Telephone).

SBC annonce ensuite son projet d'acquérir Ameritech, l'opérateur Bell régional pour l'Illinois, l'Indiana, le Michigan, l'Ohio et le Wisconsin, puis annonce à la FCC (Federal Communications Commission) qu'il ouvrira à tous ses concurrents les marchés locaux où il serait en position de monopole si la FCC autorisait cette acquisition. La FCC donne son feu vert et en , SBC et Ameritech annoncent que la fusion va avoir lieu. Après avoir procédé à de nombreux changements organisationnels (comme la vente d'Ameritech Wireless à la GTE - General Telephone and Electronics) pour satisfaire aux demandes des états et des régulateurs fédéraux, la fusion a lieu le . La FCC inflige plus tard à la SBC une amende de 6 millions de dollars pour avoir failli à certaines exigences qui avaient été négociées pour obtenir son accord quant à la fusion.

Le , SBC est intégrée à l'indice boursier Dow Jones Industrial Average.

En 2002, SBC cesse de promouvoir ses compagnies satellites sous différents noms et choisit de donner à ses filiales le statut de Doing business as[9] (d/b/a) selon les États dans lesquelles lesdites filiales opèrent (une pratique déjà utilisée chez Ameritech depuis 1993) et leur donne des noms d/b/a en fonction de leur localisation régionale.

L'acquisition de AT&T Corporation[modifier | modifier le code]

Le , SBC annonce qu'il souhaite acquérir AT&T pour plus de 16 milliards de dollars. L'annonce est faite presque huit ans après que SBC et AT&T ont mis fin à leur première discussion en vue de leur fusion, et environ un an après l'échec de négociations similaires avec BellSouth. Les actionnaires d'AT&T, réunis à Denver, approuvent la fusion le . Le département de la Justice donne son feu vert le et la FCC le sien le 31 du même mois. La fusion est effective le [10]. SBC est rebaptisé AT&T Inc. et adopte un nouveau logotype.

Le , la société commence ses échanges boursiers sous le symbole historique « T » dans le NYSE (New York Stock Exchange). Pour le différencier de la précédente entité, AT&T est appelée formellement « AT&T Inc », au lieu de « AT&T Corp ».

L'acquisition de BellSouth[modifier | modifier le code]

Le , la FCC donne son accord pour l'acquisition de BellSouth estimée à 86 milliards de dollars (soit 1,325 actions d'AT&T pour une action de BellSouth selon le cours à la fermeture du [11]). La nouvelle entité conserve le nom d'AT&T[12]. La transaction consolida son emprise sur Cingular Wireless et Yellowpages.com, anciennement des coentreprises de BellSouth et AT&T. Tous les services, y compris les services mobiles sont actuellement fournis sous le nom AT&T[13].

Transition vers de nouveaux médias[modifier | modifier le code]

En 2007, le nouveau PDG et directeur du conseil d'administration, Randall Stephenson, a expliqué comment les services mobiles sont devenus le cœur du « nouveau » AT&T[14]. Avec le déclin des activités traditionnelles de téléphonie domestique, AT&T prévoit de développer de nouveaux médias comme VideoShare ou U-Verse, et d'étendre ses parts de marché dans l'accès à Internet à haut débit dans les zones rurales. Le , AT&T annonce son acquisition de Dobson Communications.

En , AT&T annonce la vente de son réseau fixe au Connecticut à Frontier Communications pour 2 milliards de dollars[15] (environ 1,8 milliard d'euros).

En , AT&T annonce l'acquisition de DirecTV, une entreprise américaine de télévision par satellite, pour 48,5 milliards de dollars[16] (environ 43,4 milliards d'euros). En , AT&T vend à Carlos Slim sa participation dans America Movil pour 5,57 milliards de dollars[17] (environ 4,99 milliards d'euros). En , AT&T annonce l'acquisition du troisième opérateur téléphonique du Mexique Iusacell pour 1,7 milliard de dollars[18] (environ 1,5 milliard d'euros).

En , AT&T acquiert les activités mexicaines de l'entreprise de télécom en faillite NII Holdings pour 1,875 milliard de dollars[19], 1,678 milliard d'euros.

En , AT&T annonce l'acquisition de Time Warner pour 85 milliards de dollars (environ 76 milliards d'euros), alors qu'il possède déjà 120 milliards de dollars (107 milliards d'euros) de dettes et uniquement 7 milliards de dollars (l'équivalent de 6 milliards d'euros) de liquidités[20]. Cette mégafusion devrait être finalisée d’ici à la fin de 2017. Cette nouvelle offre de contenus doit permettre à AT&T d’« innover avec de nouvelles options publicitaires qui, combinées aux abonnements, contribueront à financer la création de contenus ». Cette fusion renforce le processus de consolidation à l’œuvre dans les télécoms et les médias dont l'objectif est de s’adapter aux nouveaux comportements des téléspectateurs[21].

En , AT&T annonce vouloir acquérir Straight Path Communications pour 1,25 milliard de dollars (l'équivalent d'environ 1,12 milliard d'euros), ce dernier détient aux États-Unis des plages de fréquences qui pourraient être utiles pour la 5G[22]. Le mois suivant, Verizon annonce une offre d'acquisition de 3,1 milliards de dollars (l'équivalent d'environ 2,8 milliards d'euros) sur Straight Path Communications[23]. Le , le juge Richard Leon approuve le rachat par AT&T de Time Warner[24].

En , AT&T annonce la vente de ses activités à Porto Rico à Liberty Latin America pour 1,95 milliard de dollars[25].

En février 2021, AT&T annonce la vente d'une participation dans DirecTV, qu'il avait acquis pour 68 milliards d'euros quelques années plus tôt[26].

Désinvestissement dans WarnerMedia[modifier | modifier le code]

Le 17 mai 2021, 3 ans après son acquisition, AT&T annonce se désinvestir de WarnerMedia et fusionner l'entreprise avec un autre groupe de média américain, Discovery, Inc., qui possède principalement des chaînes de télévision. Avec cet accord, les actionnaires d'AT&T détiendront 71% du nouveau groupe (respectivement 29% pour les actionnaires de Discovery). Cette opération a pour objectif de recentrer les activités de l'opérateur qui a beaucoup souffert de la pandémie en 2020. Cette nouvelle entité WarnerMedia-Discovery devrait se concentrer sur le streaming, prévoyant d'investir 20 milliards de dollars par an en nouvelles productions dans les services HBO Max et Discovery+, pour concurrencer entre autres Netflix et Prime Video qui dominent le marché du SVOD[27]. L'opération devrait se conclure d'ici mi-2022. Il est prévu que David Zaslav, l'actuel PDG de Discovery, prenne la tête du nouveau groupe. Au micro de CNN, ce dernier annonce que son homologue de chez WarnerMedia, Jason Kilar (en), fera également partie de la nouvelle entité, sans préciser son poste[28]. Cette décision a été saluée par la bourse de New York : le jour de l'annonce, l'action d'AT&T grimpait de 2%[28].

En juillet 2021, AT&T annonce la vente des activités en Amérique latine de DirecTV, regroupées autour de la marque Vrio, à un fonds d'investissement pour 4,6 milliards de dollars[29]. En décembre 2021, AT&T annonce la vente de sa filiale de publicité en ligne Xandr à Microsoft, pour un montant de 1 milliard de dollars[30].

Bell Operating Companies[modifier | modifier le code]

Parmi les vingt-deux Bell Operating Companies que possédait AT&T avant la décision anti-trust de 1984, onze (BellSouth combinait deux d'entre elles) sont devenues une partie de la nouvelle AT&T Inc. avec la finalisation de l'acquisition de BellSouth Corporation le [31] :

  • BellSouth Telecommunications (anciennement connues en tant que Southern Bell et South Central Bell)
  • Illinois Bell
  • Indiana Bell
  • Michigan Bell
  • Nevada Bell (anciennement connue sous Bell Telephone Company of Nevada)
  • Ohio Bell
  • Pacific Bell (anciennement Pacific Telephone & Telegraph)
  • Southwestern Bell
  • Wisconsin Bell (anciennement Wisconsin Telephone)

AT&T détient également les opérateurs suivants, non considérés comme une Bell Operating Company :

  • Southern New England Telephone - l'AT&T historique n'en détenait que 16,8 % avant 1984.

Anciens opérateurs[modifier | modifier le code]

Les compagnies suivantes ont disparu à la suite de leur acquisition par SBC/AT&T :

  • Southwestern Bell Texas - une compagnie distincte créée par SBC et réincorporée le
  • Woodbury Telephone - fusionnée avec la Southern New England Telephone le

Noms Doing business as (d/b/a)[modifier | modifier le code]

Le , AT&T a commencé à utiliser de nouveaux d/b/a pour ses Bell Operating Companies et les holdings possédant celles-ci. La liste suivante de d/b/a montre les différents noms utilisés pour ces sociétés, avec la raison sociale légale entre parenthèses, listées dans l'ordre de leur acquisition. Les compagnies de holding sont en gras, à l'exception de la Southwestern Bell Telephone qui n'est pas une compagnie de holding, vu qu'elle a toujours été détenue par AT&T depuis sa création en tant que Southwestern Bell Corporation.

AT&T Corporation et ses holdings sont omises, car elles continuent leurs activités sous leur dénomination légale.

  • AT&T Inc.
    • AT&T Southwest (Southwestern Bell Telephone)
    • AT&T Arkansas (Southwestern Bell Telephone)
    • AT&T Kansas (Southwestern Bell Telephone)
    • AT&T Missouri (Southwestern Bell Telephone)
    • AT&T Oklahoma (Southwestern Bell Telephone)
    • AT&T Texas (Southwestern Bell Telephone)
    • AT&T West (Pacific Telesis Group)
      • AT&T California (Pacific Bell Telephone Company)
      • AT&T Nevada (Nevada Bell Telephone Company)
    • AT&T Midwest (AT&T Teleholdings, Inc.)
      • AT&T Illinois (Illinois Bell Telephone Company)
      • AT&T Indiana (Indiana Bell Telephone Company)
      • AT&T Michigan (Michigan Bell Telephone Company)
      • AT&T Ohio (The Ohio Bell Telephone Company)
      • AT&T Wisconsin (Wisconsin Bell, Inc.)
    • AT&T South (BellSouth Corporation)
      • AT&T Southeast (BellSouth Telecommunications, Inc. as a whole)
      • AT&T Alabama (BellSouth Telecommunications, Inc.)
      • AT&T Florida (BellSouth Telecommunications, Inc.)
      • AT&T Georgia (BellSouth Telecommunications, Inc.)
      • AT&T Kentucky (BellSouth Telecommunications, Inc.)
      • AT&T Louisiana (BellSouth Telecommunications, Inc.)
      • AT&T Mississippi (BellSouth Telecommunications, Inc.)
      • AT&T North Carolina (BellSouth Telecommunications, Inc.)
      • AT&T South Carolina (BellSouth Telecommunications, Inc.)
      • AT&T Tennessee (BellSouth Telecommunications, Inc.)

Direction de l'entreprise[modifier | modifier le code]

Le conseil d'administration était en 2006 composé des membres du directoire de SBC.

  • Randall L. Stephenson — P-DG, directeur du conseil d'administration
  • James A. Henderson
  • Gilbert F. Amelio
  • William F. Aldinger III
  • August A. Busch III
  • Martin K. Eby, Jr.
  • Charles F. Knight
  • Jon C. Madonna
  • Lynn M. Martin
  • Ronald M. Crump
  • John B. McCoy
  • Mary S. Metz
  • Toni Rembe
  • S. Donley Ritchey
  • Joyce M. Roche
  • Laura D'Andrea Tyson
  • Patricia P. Upton

Controverses et polémiques[modifier | modifier le code]

Financement des partis politiques[modifier | modifier le code]

Selon le Center for Responsive Politics (Centre pour une Politique Responsable), AT&T est le second plus important participant au financement des campagnes politiques, en ayant donné 36 millions de dollars depuis 1990, avec respectivement 56 % pour les républicains et 44 % les démocrates. Une des clés de décision politique pour AT&T est de déterminer à quelles sociétés reviendra le droit de réaliser des profits en décrochant des contrats de fourniture d'accès internet à très large bande aux États-Unis[32].

Controverse sur la censure[modifier | modifier le code]

En , le groupe Pearl Jam participe au Lollapalooza à Chicago, lequel concert est diffusé sur le web par AT&T. Le groupe, alors qu'il joue le titre Daughter, se met à interpréter la chanson Another Brick in the Wall des Pink Floyd avec des paroles modifiées pour critiquer le président George W. Bush, en disant par exemple « Bush, laisse le monde en paix » ou « George Bush, trouve-toi une autre maison ! ». Les auditeurs d'AT&T ne peuvent écouter que la première ligne, car la suite est censurée[33], bien que le porte-parole d'AT&T déclare que la coupure est « due à une erreur »[34].

En , AT&T fait changer ses contrats pour déclarer : « AT&T pourra immédiatement mettre fin ou suspendre tout ou partie de votre service, identifiant, adresse de courrier électronique, adresse IP, URL ou nom de domaine que vous pourriez utiliser, sans préavis, pour toute conduite qu'AT&T pense […] pouvoir nuire au nom ou à la réputation d'AT&T et compagnies parentes, affiliées ou subordonnées »[35].

Controverse sur le respect de la vie privée[modifier | modifier le code]

En 2006, la Electronic Frontier Foundation intente un procès suivant la procédure de la class action, Hepting v. AT&T, accusant AT&T d'avoir autorisé des agents de la NSA à surveiller des communications téléphoniques et internet de clients d'AT&T sans mandat[36], sur le modèle de la Room 641A de San Francisco. Si l'accusation se révélait avérée, il s'agirait d'une violation de l'Intelligence Surveillance Act de 1978 ainsi que du premier et du quatrième amendement de la Constitution des États-Unis. AT&T n'a ni confirmé ni infirmé avoir autorisé ces écoutes. En , un technicien d'AT&T à la retraite, Mark Klein, a signé une déposition qui soutient l'accusation[37], puis il a publié un livre sur le sujet[38]. Le département de la Justice a déclaré qu'il interviendrait dans la procédure en faisant usage de son droit au secret d'État[39].

En , USA Today rapporte que tous les enregistrements d'appels internationaux et nationaux ont été remis à la NSA par AT&T, Verizon, SBC et BellSouth dans le but de créer une immense base de données des appels[40]. Les parties de la nouvelle AT&T qui faisaient partie de SBC Communications avant le ne sont pas mentionnés dans l'article.

Le , le San Francisco Chronicle affirme qu'AT&T a révisé sa politique de respect de la vie privée. La nouvelle politique, qui a pris effet le 23 juin de la même année, dit que « AT&T, et non les clients, est le propriétaire des informations confidentielles des clients' et peut les utiliser pour protéger ses intérêts commerciaux légitimes, protéger des tiers ou répondre à des exigences légales »[41].

Le , le Directeur du renseignement national Mike McConnell a confirmé qu'AT&T était une des sociétés à avoir assisté le gouvernement dans son programme d'écoute sans mandat[42].

Le , Le New York Times rapporte que les dossiers privés de millions de clients d'AT&T ont été affectés par un piratage de données divulguées sur le dark web[43].

Discrimination contre les médias communautaires[modifier | modifier le code]

AT&T est accusée par les partisans des médias communautaires de faire preuve de discrimination à l'encontre des « local public access channels » (chaînes de télévision diffusées, aux États-Unis, par les autorités locales ou le gouvernement, appelées PEG pour « public, education, government channels ») en « imposant des restrictions injustes qui limiteront fortement l'audience »[44].

D'après Barbara Popovic (directrice exécutive de la Chicago Access Corporation–CAN TV–in Chicago), aucun des bénéfices du nouveau système de diffusion d'AT&T (appelé U-verse) - tels que le guide pour faciliter l'accès à une émission, le changement rapide de chaîne, l'enregistrement DVR… - n'est disponible pour les chaînes publiques[44].

La California Public Utilities Commission (une commission qui régule, en Californie, les services publics dont la gestion a été déléguée au secteur privé ; telles que l'énergie électrique, les télécommunications, le gaz naturel, l'alimentation en eau) rapporte qu'« au lieu de mettre les stations sur des chaînes individuelles, AT&T a groupé les chaînes communautaires en une chaîne générique ». Cela rend la navigation longue et complexe[44].

Facturations frauduleuses[modifier | modifier le code]

En , la Commission fédérale des télécommunications américaines annonce la condamnation d'AT&T à payer 7,5 millions de dollars pour avoir laissé des entreprises fournissant un prétendu service d'annuaire facturer des abonnés à hauteur de 9 dollars par mois. L'escroquerie découverte par la DEA a montré que ces sommes, sur lesquelles AT&T percevait une commission, servaient en réalité à financer des escrocs et trafiquants de drogue[45].

Lieux, événements et partenaires désignés par le nom d'AT&T[modifier | modifier le code]

L'AT&T Center de San Antonio

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « AT&T » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « Forbes AT&T (T) Stock Key Data »
  2. « AT&T Financial and Operational Schedules& Non-GAAP Reconciliations 2021 »
  3. a et b Form 10-K, (SEC filing)Voir et modifier les données sur Wikidata
  4. « AT&T Financial and Operational Schedules & Non-GAAP Reconciliations 2021 »
  5. (en) How Verizon, AT&T, T-Mobile, Sprint and more stacked up in Q2 2016: Top US Wireless Carrier Metrics fiercewireless.com, le 15 août 2016
  6. (en) T sur NYSE
  7. The World's Biggest Public Companies
  8. (en) Kleinfield, Sonny, The biggest company on earth : a profile of AT&T, New York, Holt, Rinehart, and Winston, , 1re éd. (ISBN 978-0-03-045326-7, LCCN 80013095)
  9. Terme juridique américain signifiant qu'une société n'utilise pas, pour sa dénomination commerciale, le nom de la compagnie propriétaire, de ses partenaires, etc.
  10. (en) « New AT&T Launches », AT&T, (consulté le )
  11. (en) Julie Vorman, « AT&T closes $86 billion BellSouth deal », sur Reuters, (consulté le )]
  12. (en) Jeffry Bartash, Jonathan Burton, « AT&T to pay $67 billion for BellSouth », sur marketwatch.com, (consulté le )
  13. (en) « AT&T and BellSouth Join to Create a Premier Global Communications Company », sur AT&T, (consulté le )
  14. (en) « AT&T's new chief dialed in », sur Chicago Tribune, (consulté le )
  15. AT&T to sell Connecticut wireline assets to Frontier for $2 billion, Sinead Carew, Reuters, 17 décembre 2013
  16. AT&T makes bet on video with $48.5 billion DirecTV bid, Liana B. Baker, Soyoung Kin et Marina Lopes,Reuters, 19 may 2014
  17. Mexico's Slim buys AT&T's America Movil stake for $5.57 billion, Reuters, 30 juin 2014
  18. AT&T to acquire Mexico's Iusacell for $1.7 billion, Marina Lopes et Elinor Comlay, Reuters, 7 novembre 2014
  19. AT&T to buy NII Holdings' wireless business in Mexico, Supantha Mukherjee et Liana B. Baker, Reuters, 27 janvier 2015
  20. AT&T agrees in principle to buy Time Warner for $85 billion: sources, Jessica Toonkel et Greg Roumeliotis, Reuters, 20 octobre 2016
  21. AT&T-Time Warner, naissance d’un géant télécoms-médias, Le Monde, 24 octobre 2016
  22. (en) AT&T bets on 5G with Straight Path Communications buy for $1.25 billion, Anjali Athavaley, Reuters, 10 avril 2017
  23. (en) Verizon trumps AT&T to buy spectrum holder Straight Path, Reuters, 11 mai 2017
  24. (en) Felix Gilette, « Get Ready for Big Media to Get Bigger After AT&T Victory », sur Bloomberg News, (consulté le )
  25. (en) Neha Malara, « AT&T to sell certain assets in Puerto Rico, U.S. Virgin Islands for $1.95 billion », sur Reuters,
  26. (en) « AT&T to sell minority stake in DirecTV to buyout firm TPG Capital », sur Reuters,
  27. Pierre-Yves Dugua, « Médias: AT&T valide une fusion entre WarnerMedia et Discovery », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. a et b (en) Brian Stelter, « AT&T to spin off and combine WarnerMedia with Discovery in deal that would create streaming giant », CNN Business,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. (en) « AT&T vend son activité LatAm DirecTV à Grupo Werthein », sur Reuters,
  30. Florian Dèbes, « Microsoft amorce une nouvelle offensive dans l'adtech en rachetant Xandr à AT&T » Accès payant, sur Les Échos,
  31. (en) « Agreements Between SNET America, Inc. (SAI) DBA AT&T Long Distance East, and AT&T Telephone Companies », sur AT&T (consulté le )
  32. (en) AT&T Inc sur le site du Center For Responsive Politics sur le site du Center For Responsive Politics.
  33. (en) John Grossberg, AT&T's Pearl Jamming? publié par E Online le 9 août 2007.
  34. (en) Michelle Roberts, AT&T: Pearl Jam edit a mistake, Associated Press, le 10 août 2007 sur le site du Seattle Times.
  35. (en) « AT&T Legal Policy », sur AT&T (consulté le )
  36. (fr) Article détaillé sur le déroulement de l'affaire sur le site generation-nt.com.
  37. (en) Ryan Singel, « Whistle-Blower Outs NSA Spy Room », sur Wired, (consulté le )
  38. Mark Klein, Wiring Up The Big Brother Machine… And Fighting It.
  39. (en) « Government Moves to Intervene in AT&T Surveillance Case », Electronic Frontier Foundation (EFF), (consulté le )
  40. (en) Leslie Cauley, « NSA has massive database of Americans' phone calls », sur USA Today, (consulté le )
  41. (en) David Lazarus, « AT&T rewrites rules: Your data isn't yours », sur San Francisco Chronicle, (consulté le )
  42. (en) Katherine Shrader, « Spy chief reveals classified surveillance details », sur msnbc.msn.com, (consulté le )
  43. (en) Aimee Ortiz, « AT&T Resets Millions of Passcodes After Customer Records Are Leaked », sur nytimes.com, (consulté le )
  44. a b et c (en)(March 9, 2009) "AT&T Accused of Discriminating Against Local Public Access Channels, Deadline for Public Comment Expires Tonight", Democracy Now!, retrieved on March 13, 2009.
  45. Les factures d'AT&T enrichissaient les escrocs, Le Matin, 8 août 2016

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]