Riga

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Riga
Rīga
Blason de Riga
Héraldique
Drapeau de Riga
Drapeau
Riga
De haut en bas, de gauche à droite : le Monument de la Liberté, l'hôtel de ville, la Maison des Têtes noires, la place Līvu et l'Opéra national.
Administration
Pays Drapeau de la Lettonie Lettonie
Rajons Riga (Lielpilseta)
Maire Mārtiņš Staķis
(Attīstībai par)
Code postal LV-1000
Démographie
Gentilé Rigois[1]
Population 614 618 hab.[2]
Densité 2 001 hab./km2
Géographie
Coordonnées 56° 56′ 56″ nord, 24° 06′ 23″ est
Superficie 30 717 ha = 307,17 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Lettonie
Voir sur la carte topographique de Lettonie
Riga
Géolocalisation sur la carte : Lettonie
Voir sur la carte administrative de Lettonie
Riga
Liens
Site web http://www.riga.lv/
Carte
Carte interactive de Riga

Riga (/ʁi.ga/, en letton : Rīga /riː.ga/) est la capitale de la Lettonie. Construite sur la mer Baltique au fond du golfe de Riga, dans lequel se jette la Daugava, c'est un centre industriel, commercial, culturel et financier majeur de la région de Vidzeme.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom de la ville tiendrait de celui d'un bras (Ridzene, terme équivalent au slave reka désignant un « fleuve ») de la Daugava, aujourd'hui disparu, isolant une île sur laquelle fut bâtie la ville. Une autre hypothèse est celle d'une parenté avec le vieux mot lituanien ringi signifiant « sinuosité »[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Riga possède un climat tempéré de type continental. Les hivers sont froids et les étés assez chauds. Les pluies sont modérées, l'été étant la saison la plus arrosée. La neige recouvre le sol en moyenne 91 jours par an.

  • Température record la plus basse : −34,9 °C ()
  • Température record la plus élevée : 34,1 °C ()
  • Nombre moyen de jours avec de la neige dans l'année : 80
  • Nombre moyen de jours de pluie dans l'année : 158
  • Nombre moyen de jours avec de l'orage dans l'année : 21
  • Nombre moyen de jours avec tempête de neige dans l'année : 14
Normales et records pour la période 1981-2010 à Riga
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −5 −5,7 −2,6 2 7,1 10,9 13,7 13 8,7 4,6 0,1 −3,6 3,6
Température moyenne (°C) −2,7 −3 0,5 6,3 12 15,4 18,2 17,3 12,4 7,3 2,1 −1,5 7
Température maximale moyenne (°C) −0,5 −0,4 4 11,1 17,3 20,3 22,9 22 16,5 10,5 4,1 0,6 10,7
Record de froid (°C)
date du record
−33,7
1970
−34,9
1956
−30,3
1942
−13,1
1942
−5,5
1941
−2,3
1941
4
1968
0
1966
−4,1
1996
−9,5
1912
−20,5
1890
−31,9
1978
−34,9
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
10,2
2007
13,6
1990
20,5
1968
27,9
2000
30,5
1886
34
1988
34,5
1885
33,9
1936
29,4
1992
23,4
1966
17,2
1968
11,8
2015
34,5
1885
Ensoleillement (h) 31 63 126 182 264 287 264 230 154 93 39 24 1 757
Précipitations (mm) 39 32 35 34 48 70 82 76 71 74 58 50 669
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
17
1990
19
2006
30
1981
34
1959
24
1996
65
1972
58
1945
54
1978
70
1993
40
1995
27
2004
19
1973
70
1993
Nombre de jours avec précipitations 11 8 11 12 13 14 14 14 16 17 17 12 159
Humidité relative (%) 86 83 79 72 69 73 74 76 80 84 87 88 79
Nombre de jours avec neige 16 15 11 4 0,2 0 0 0 0,2 2 8 16 72
Nombre de jours d'orage 0,1 0,04 0,03 0,3 2 4 4 3 2 0,3 0,1 0,1 16
Nombre de jours avec brouillard 2 3 3 3 3 3 4 4 4 3 4 4 40
Source : Погода и Климат[4] NOAA (Ensoleillement)[5]
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
−0,5
−5
39
 
 
 
−0,4
−5,7
32
 
 
 
4
−2,6
35
 
 
 
11,1
2
34
 
 
 
17,3
7,1
48
 
 
 
20,3
10,9
70
 
 
 
22,9
13,7
82
 
 
 
22
13
76
 
 
 
16,5
8,7
71
 
 
 
10,5
4,6
74
 
 
 
4,1
0,1
58
 
 
 
0,6
−3,6
50
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Divisions administratives[modifier | modifier le code]

La ville de Riga se compose de six subdivisions administratives. La ville de Riga est aussi composé de 47 voisinages ou microraïons (letton : Mikrorajoni).

Population[modifier | modifier le code]

Riga est la plus grande ville des États baltes mais sa population (les Riganais ou Rigois) continue de décroître rapidement. Le déclin démographique est particulièrement évident depuis 1991 avec le départ de nombreux russophones en raison du positionnement politique letton jusqu'en 1998 (nouvelles lois sur la naturalisation[6],[7]), et l'incapacité du pays à augmenter son taux de fécondité. Cependant, la ville connaît un fort taux d'immigration interne au pays qui n'est pas répercuté dans les chiffres à cause du système d'enregistrement qui est une démarche personnelle que beaucoup ne font pas.

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution de la population à Riga est la suivante[8] :

Année Population
1767 19 500
1800 29 500
1840 60 000
1867 102 600
1881 169 300
1897 282 200
1913 517 500
1920 185 100[a]
1930 377 900
1940 353 800
Année Population
1941 335 200
1945 228 200[b]
1950 482 300
1955 566 900
1959 580 400
1965 665 200
1970 731 800
1975 795 600
1979 835 500
1987 900 300
Année Population
1990 909 135
1991 900 455
1992 889 741
1993 863 657
1994 843 552
1995 824 988
1996 810 172
1997 797 947
1998 786 612
1999 776 008
Année Population
2000 764 329
2001 756 627
2002 747 157
2003 739 232
2004 735 241
2005 731 762
2006 727 578
2007 722 485
2008 717 371
2009 715 978
Année Population
2010 706 413
2011 658 640
2012 649 853
2013 643 615
2014 643 368
2015 641 007
2016 639 630
2017 641 423
2018 637 971
2019 632 614
Année Population
2020 627 487
2021 614 618
2022 605 802
2023 609 489

Composition ethnique[modifier | modifier le code]

La composition ethnique de Riga a évolué comme suit:

Riga : langue la plus parlée à la maison en 2011 par quartier.
Groupe
ethnique
hab.
(1989)
% hab.
(2000)
% hab.
(2011)
% hab.
(2015)
%
Lettons 331 934 36,46 313 368 41,00 305 117 46,33 294 335 45,92
Russes 430 555 47,29 335 431 43,89 264 808 40,21 243 546 37,99
Biélorusses 43 631 4,79 35 791 4,68 25 535 3,88 25 230 3,94
Ukrainiens 43 641 4,79 31 899 4,17 22 737 3,45 22 239 3,47
Polonais 16 653 1,83 15 980 2,09 12 208 1,85 11 842 1,85
Lituaniens 7 012 0,77 6 530 0,85 5 450 0,83 5 357 0,84
Juifs 18 812 2,07 8 254 1,08 4 810 0,73
Lives 87 0,01
autres 18 217 2,00 17 076 2,23 17 888 2,72 38 458 6,00
Total 910 455 100,00 764 329 100,00 658 640 100,00 641 007 100,00
Sources[9],[10],[11],[12],[13],[14]:

À titre de comparaison, en 2015 sur l'ensemble du pays, 59,6 % sont des Lettons natifs, 26,9 % sont Russes, 3,4 % Biélorusses, 2,4 % Ukrainiens, 2,2 % Polonais, 1,3 % Lituaniens et les 4,2 % restants sont composés d'autres nationalités.

La plupart des Lettons sont des protestants luthériens, tandis que la majorité des Russes sont orthodoxes. Il y a 18 églises luthériennes à Riga, 15 églises orthodoxes, 10 églises catholiques, une synagogue et une maison de prière de Vieux-Croyants.

Historique[modifier | modifier le code]

Riga, début XXe siècle.

La particularité de Riga est l'origine diverse de sa population. Elle n'a été mono-ethnique que de sa fondation au XIIIe siècle jusqu'au XVIIe siècle, où elle était exclusivement peuplée de germano-baltes qui ont laissé leur empreinte dans tous les monuments historiques de la ville, tandis que l'administration municipale et ecclésiastique demeura germanophone jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale. Les Lettons étaient quant à eux ruraux. Riga était, même sous les dominations polonaise, suédoise et russe, un îlot germanophone peuplée de germano-baltes, avec une forte minorité juive s'exprimant en yiddish ou en allemand. Au XVIIe siècle, les Russes lèveront les barrières de peuplement imposées par la municipalité et commenceront à s'y installer, ainsi que les Lettons. Au XIXe siècle, la population de ce qui était la troisième ville de l'Empire russe est de plus en plus bigarrée (Germano-baltes, Lettons, Russes, Polonais, Biélorusses, Juifs). Après le départ en masse des germanophones, les germano-baltes, au XXe siècle, l'extermination des Juifs pendant l'occupation allemande, et finalement l'arrivée de populations soviétiques variées, après la Seconde Guerre mondiale, le caractère multi-ethnique de la ville perdura (vers 1950, 60 % étaient de langue lettonne et 40 % russophones).

Cependant l'indépendance de 1991 imposera des restrictions de naturalisations sur des critères ethnolinguistiques, la refusant aux russophones, posant aujourd'hui un problème ethnique spécial pour un pays de l'Union européenne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Centre historique de Riga *
Image illustrative de l’article Riga
Pays Drapeau de la Lettonie Lettonie
Type Culturel
Critères (i)(ii)
Superficie 438 ha
Zone tampon 1 574 ha
Numéro
d’identification
852
Région Europe et Amérique du Nord **
Année d’inscription 1997 (21e session)
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO
Appartenances historiques

Terra Mariana 1201—1561
Ville libre d'Empire 1561—1582
Drapeau de la République des Deux Nations République des Deux Nations 1582—1629
Empire suédois 1629—1721
Drapeau de l'Empire russe Empire russe 1721—1917
Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand 1917—1918
Lettonie 1918—1940
Drapeau de l'URSS Union soviétique 1940—1941
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand 1941—1945
Drapeau de l'URSS Union soviétique 1944—1990
Drapeau de la Lettonie Lettonie 1990—présent

Les Trois Frères.

Depuis le XIe siècle des villages de Lives et de Lettes, peuplés par des artisans, des pêcheurs et des marchands sont établis sur les bords de la rivière Ridzene. La ville doit son nom à cette rivière qui se jette dans la Daugava. Le port — situé à l'embouchure de la Daugava — attirait aussi bien des marchands allemands, toujours à la recherche de nouvelles voies commerciales, que des croisés occidentaux qui cherchaient à convertir les peuples baltes au christianisme.

La ville est mentionnée pour la première fois, dans un écrit, en 1198, mais elle a été fondée officiellement en 1201, par Albert de Buxhoeveden, évêque de Livonie et fondateur de l'ordre des chevaliers Porte-Glaives, sur une île fluviale formée par un bras de la Daugava. Dès lors des colons allemands viendront en masse, les germano-baltes qui feront eux aussi la spécificité de la ville, avec leurs églises, leurs commerces, etc. jusqu'à la Première Guerre mondiale. Au XIIIe siècle on construit à l'intérieur des murs de la ville le château du maître de l'ordre de Livonie, une cathédrale et des églises, un hôtel de ville, les Maisons des guildes des artisans et marchands. Entrée dans la ligue hanséatique en 1282, Riga sera au fil des siècles victime de l'instabilité politique des pays baltes : elle est conquise successivement par les Polonais en 1561, les Suédois en 1621, les Russes en 1710, après un échec en 1656) qui en font la capitale du gouvernement de Livonie. Elle est assiégée en vain, en 1812, par les troupes françaises et prussiennes de Napoléon Ier. L'histoire de Riga se confond à partir de 1919 avec celle de la Lettonie.

Vue de la ville en 1499 par Johann Christoph Brotze (1742–1823).

Les anciens remparts de la ville sont détruits au milieu du XIXe siècle et la construction de la nouvelle ville démarre. Une ceinture de boulevards est aménagée autour du Vieux Riga (Vecriga), avec des parcs, des espaces verts et des immeubles Art nouveau, construits en particulier par Mikhaïl Eisenstein, Eizens Laube et Konstantins Peksens. Ces changements ont également touché les anciens faubourgs.

Vue de la ville lors du siège de 1700 par les polonais, citadell, château et ville.

Au cours de la Première Guerre mondiale, la ville est prise par les Allemands le . Lorsque la république de Lettonie déclare son indépendance, le , Riga devient la capitale du pays. L'expansion de la ville s'accélère et les rues prennent de nouveaux noms lettons. Pendant l'occupation soviétique, et le rattachement du pays à l'URSS (1945-1991), Riga est la capitale de la république socialiste soviétique de Lettonie. La république de Lettonie retrouve son indépendance le et Riga redevient la capitale du nouvel État indépendant.

Grâce à la plus forte concentration de bâtiments de style Art nouveau en Europe, le centre historique de Riga a été inclus, en 1997, sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, ce qui permet la préservation présente et future de la vieille ville.

Économie[modifier | modifier le code]

Enseigne dans Meistaru iela.

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

L'activité économique et les loisirs se sont significativement développés ces dernières années, en raison d'une amélioration des infrastructures. Riga, en tant que ville portuaire, est devenue un point clé où transitent de plus en plus de biens et de personnes, avec des liaisons maritimes régulières avec Stockholm, Kiel et Lübeck. Le trafic aérien a doublé entre 1993 et 2004, grâce à la modernisation de l'aéroport international de Riga, qui est le plus grand aéroport des États baltes.

La plupart des institutions financières lettones sont localisées à Riga, à l'instar de la Banque de Lettonie. Les échanges commerciaux à travers Riga sont en augmentation ces dernières années, surtout depuis l'entrée de la Lettonie dans l'Union européenne, le . Riga génère à elle seule la moitié de la production industrielle de la Lettonie et met l'accent sur les services publics, le secteur financier, l'agro-alimentaire, le textile, l'édition.

Les plus grands exportations sont les produits du bois, les technologies de l'information, la fabrication d'aliments et de boissons, les produits pharmaceutiques, les transports et les produits métallurgiques[15]. Presque toutes les entreprises lettones les plus actives économiquement sont basées à Riga, notamment le distributeur de produits informatiques ELKO Grupa (lv), la chaîne de vente au détail Rimi Baltic (lv), le fournisseur d'électricité public Latvenergo, le fournisseur de gaz naturel Latvijas Gāze (lv), la compagnie ferroviaire Latvijas dzelzceļš, Latvijas Pasts et Latvia Statoil (lv), une filiale de la compagnie pétrolière norvégienne, ainsi que Mazeiku Nafta tirdzniecibas nams (lv), l'opérateur mobile Latvijas Mobilais Telefons (lv) (LMT) et la compagnie aérienne Air Baltic. Nasdaq Riga (lv) (NASDAQ OMX Riga) est la seule bourse de valeurs du pays.

Le tourisme est une activité économique importante pour la ville, puisque 90 % des touristes du pays choisissent Riga comme destination de voyage.

La Centrale thermique n° 2 de Riga qui fournit soixante dix pour cent de l'électricité utilisée par la ville.

Distribution[modifier | modifier le code]

Le marché central de Riga.

Riga est le siège d'un des plus grands marchés d'Europe, le Marché central de Riga[16], situés dans d'anciens hangars à zeppelins.

Les deux autres grands marchés[17] de Riga sont :

  • Marché d'Āgenskalns (64 Nometnu iela, Pardaugava, outre-Daugava), en pavillon à partir de 1911,
  • Marché de Vidzeme (angle Brivibas iela et Matisa iela), à partir de 1897, avec pavillon de 1902.

Un intéressant marché de produits naturels et d'artisanat se tient à Kalnciema (outre-Daugava).

Riga abrite de nombreux centres commerciaux dont Rīga Plaza, AKROPOLE Alfa, Dole, Mols, Olimpia, Origo, Domina Shopping, Galerija Centrs ou Galleria Riga.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Maison des Têtes noires.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Musées[modifier | modifier le code]

Lieux[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Outre le centre historique (vieille ville), l'un des intérêts de Rīga réside dans un ensemble de témoignages de l'Art nouveau réalisés entre 1895 et 1912[16], en particulier par Mikhaïl Eisenstein.

Culture[modifier | modifier le code]

Musique[modifier | modifier le code]

Salles de spectacle[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

  • Forum Cinemas
  • Kino Bize
  • Splendid Palace

Institutions culturelles étrangères[modifier | modifier le code]

Quartiers et Territoires Créatifs[modifier | modifier le code]

Depuis l'indépendance, le départ d'une partie de la population russe, et l'ancrage à l'Ouest, la ville se restructure. Des zones d'habitation sont réhabilitées. D'anciens quartiers industriels ou de dépôt sont progressivement rénovés dans une préoccupation de nouveau développement culturel. L'Association of Creative Quarters and Territories a participé à la préparation de Riga Capitale Européenne de la Culture 2014, et publie une Culture Map[30] en letton et en anglais.

  • 1993 : Berga Bazars[31]
  • 1998 : AB Dambis[32]
  • 2000 : Kalnciema Quarter[33], avec marché du samedi (alimentaire et artisanal)
  • 2005 : Andrejsala[34]
  • 2008 : VEF, Totaldobze Art Centre[35], Gallery Ziema, Studio Luste
  • 2008 : Spikeri[36], The Latvian Centre for Contemporary Art (LCCA)[37]
  • 2009 : I-Dejas Maja[38],[39], I-Dance House
  • 2010 : The Republic of Miera street[40]
  • 2011 : Brasa
  • 2012 : Sarkandaugava[41], Vecaki, Kanepe Culture Centre[42]
  • 2013 : Free Riga[43], Kombinats Maksla (Combine Art)
  • 2015 : Avotu Street[44]
  • 2016 : Pardaugava Creative Centre[45]

Transports[modifier | modifier le code]

Riga, avec sa situation centrale et sa concentration de population, a toujours été le centre des infrastructures de transport de la Lettonie. Les routes d'importance nationale A1, A2, A6, A7, A8 et A10 partent de Riga. La route européenne 22 traverse Riga d’est en ouest et la route européenne 67 ou Via Baltica du sud au nord.

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Pont de Vanšu.

À Riga, le fleuve Daugava est traversé par plusieurs ponts. Le plus ancien d'entre eux est le pont ferroviaire, qui est le seul pont ferroviaire de Riga. Le Pont de pierre relie le vieux Riga et la rive gauche du Daugava, le pont Salu relie le quartier de Maskavas forštate et et la rive gauche du Daugava via Zaķusala et Lucavsala, et le pont Vansu relie le vieux Riga et et la rive gauche du Daugava via Ķipsala.

En 2008, la première phase du projet du pont du sud sur le Daugava a été achevée et le 17 novembre, le pont a été ouvert à la circulation[46]. Les travaux de construction du pont ont commencé en 2004, mais se sont achevés en 2013gadā[47]. Le pont du Sud était le plus grand projet de construction dans les États baltes au cours des 20 dernières années et visait à réduire les embouteillages dans le centre-ville[48]. Le coût total du pont à la fin des travaux atteignait environ 570 millions de lats, soit plus de 810 millions d'euros[47].

Transport aérien[modifier | modifier le code]

L'aéroport international de Riga.

L'aéroport international de Riga, construit en 1975, dessert les compagnies aériennes commerciales. C'est la base principale de la compagnie aérienne AirBaltic et l'une des bases de la compagnie aérienne Ryanair[49]. En termes de nombre de passagers, l'aéroport est le plus grand des États baltes[50].. Un nouveau pôle de transport multimodal avec une gare du Rail Baltica est en cours de construction autour de l'aéroport, et le plan comprend le développement de la zone aéroportuaire[51].

L'ancien aéroport de Spilve (lv), situé à 5 km du centre de Riga, est utilisé pour les petits avions, la formation des pilotes et l'aviation de loisir. À l'époque de la République socialiste soviétique de Lettonie, il y avait une base aérienne militaire à Riga, la base aérienne de Rumbula (lv).

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Gare centrale de Riga.

Riga est reliée au reste de la Lettonie par des trains intérieurs exploités par la compagnie Pasažieru vilciens (lv). La gare principale du réseau est la gare centrale de Riga. La gare centrale de Riga[52] permet de relier Riga aux grandes villes de Lettonie ainsi qu'à certaines plus petites (dont Jurmala), mais aussi à Minsk, Saint-Pétersbourg et Moscou, etc.

Le projet Rail Baltica prévoit la construction d'une ligne ferroviaire à grande vitesse passant par Riga, qui reliera Tallinn à Kaunas et Varsovie, de sorte qu'il sera possible de relier les États baltes aux autres pays européens par chemin de fer. Le projet devrait être mis en service d'ici 2030[53].

Bus interurbains[modifier | modifier le code]

La gare routière internationale de Riga propose des liaisons de bus nationales et internationales. Les liaisons en autobus (de luxe ou non : Eurolines[54], Ecolines[55], Luxexpress[56], Olimp[57]) relient Riga à Tallinn (Estonie) au nord, à Vilnius (Lituanie) au sud, et à la plupart des grandes villes d'Allemagne, Autriche, Belgique, Hongrie, Pologne, Biélorussie, Russie, Ukraine…

De nombreuses liaisons régulières en autobus (service public[58] ou concurrentiel) permettent de se rendre dans la plupart des villes et régions de Lettonie, pour un prix d'environ 5 centimes d'euro le kilomètre (en ). Chaque gare routière (autoosta) est fréquentée par des minibus qui assurent de courtes liaisons locales, selon un maillage bien étudié.

Transports locaux[modifier | modifier le code]

Les transports publics de Riga comprennent des lignes de bus, de trolleybus et de tramway, qui sont assurées par la société à responsabilité limitée de la municipalité de Riga Rīgas satiksme (lv). Ce réseau de transport en commun couvre assez uniformément l'ensemble du territoire de Riga et s'étend au-delà des frontières administratives de la ville de Riga. Riga compte 50 lignes de bus, 21 trolleybus et 5 lignes de tramway d'une longueur totale de 1 293,81 km, ainsi que 11 lignes de minibus. La flotte totale de la société "Rīgas satiksme" comprend 1076 unités de transport, dont 478 bus, 346 trolleybus et 252 tramways[59].

Transport fluvial et maritime[modifier | modifier le code]

Navire à quai au terminal de passagers de Riga.

Le port de Riga, géré par l'autorité du port franc de Riga[60], couvre (en 2016) 6 348 ha, avec une surface de stockage de 1 872 842 m2, dont 370 736 m2 sous hangar, et 15 623 m2 de réfrigéré.

En 2016, la répartition des marchandises dans le port est la suivante (en tonnes): charbon (35 %), hydrocarbures (21,9 %), bois et produits dérivés (11 %), conteneurs (10,9 %), engrais (7,6 %), métaux (3,7 %), céréales (3,6 %), autres (5,4 %). Les importations sont de 4 179 MT (11 %), dont 50 % en transit, et les exportations de 32 891 MT (89 %), dont 81 % en transit. La répartition de trafic de marchandises des ports baltiques est : Riga (27 %), Klaipeda (29 %), Tallinn (15 %), Ventspils (14 %), Butinge (7 %), Sillamue (5 %), Liepaja (4 %).

Les traversiers accostent au terminal de passagers de Riga qui est le plus important de la Lettonie. A partir du terminal de passagers de Riga des liaisons maritimes régulières joignent les autres ports des Pays Baltes, et des pays voisins (Suède, Finlande, Russie).

Personnalités liées à Riga[modifier | modifier le code]

Nées à Riga[modifier | modifier le code]


Décédées à Riga[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Riga.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Riga.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Aalborg[61]Danemarkdepuis
Aalborg[61]Danemarkdepuis
AlicanteEspagne
Almaty[61]Kazakhstandepuis
AmsterdamPays-Bas
Astana[61]Kazakhstandepuis
Bordeaux[62],[61]Francedepuis
Brême[63],[64],[61]Allemagnedepuis le
Cairns[61]Australiedepuis
CalaisFrance
commune de StockholmSuède
Dallas[65]États-Unisdepuis
DunkerqueFrance
Erevan[61]Arméniedepuis
Florence[66],[61]Italiedepuis
GuamÉtats-Unis
HagåtñaÉtats-Unis
Kaunas[67]Lituaniedepuis
Kiev[68],[61],[69]Ukrainedepuis le
Kobe[61]Japondepuis
MinskBiélorussie
MoscouRussie
municipalité urbaine de Tartu[70]Estoniedepuis
Norrköping[61]Suède
PaitaPérou
Pori[61]Finlandedepuis
PékinChine
Rostock[71],[72]Allemagnedepuis
Saint-Pétersbourg[73]Russiedepuis
Santiago[61]Chilidepuis
SloughRoyaume-Uni
SuzhouChine
Taipei[61]République de Chine (Taïwan)depuis
Tallinn[61]Estoniedepuis
Tbilissi[74],[61]Géorgiedepuis
Varsovie[61]Pologne
Vilnius[75],[61],[76]Lituaniedepuis le

En 2017, Riga est jumelée avec les villes suivantes[77] :

Galerie de photos[modifier | modifier le code]

Bâtiments de style Art nouveau[modifier | modifier le code]

Autres bâtiments[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Déclin massif de la population après la Première Guerre mondiale.
  2. Déclin de la population après la Seconde Guerre mondiale et les déportations.
  3. Il s'agit de l'unique synagogue à ne pas avoir été détruite lors de la Shoah en Lettonie pendant la Seconde Guerre mondiale

Références[modifier | modifier le code]

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  2. (en) « Table : Resident population by statistical region, city and county Riga city », csb.gov.lv (consulté le )
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  11. (lv) « Population résidente par régions statistiques », Bureau central de la statistique
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  88. (en) « yerevan.am – Partner cities », yerevan.am
  89. (pl) « Miasta partnerskie Warszawy », um.warszawa.pl, Biuro Promocji Miasta, (version du sur Internet Archive)
  90. dotée d’une fontaine d’eau potable

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Sepp Valeri, Riga: Sur les voies de l'Histoire, Felistella Oü, , 47 p. (ISBN 978-9949954148)
  • (fr + lv) Janis Krastins, Sur les traces de l'art nouveau à Riga : Edition bilingue français-letton, Civa, coll. « Les villes de l'art nouveau », , 176 p. (ISBN 978-2960029895)
  • Gérard Rondeau, Vilnius, Riga, Tallinn, Vilo, coll. « Capitales oubliées », , 88 p. (ISBN 978-2719102947)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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