République centrafricaine

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République centrafricaine

Drapeau
Drapeau de la République centrafricaine
Blason
Armoiries de la République centrafricaine
Devise Unité - Dignité - Travail.
Hymne La Renaissance
Description de l'image Central African Republic (orthographic projection).svg.
Administration
Forme de l'État République
Chef de l'État Catherine Samba-Panza
Premier ministre Mahamat Kamoun
Langues officielles Français, sango
Capitale Bangui

4° 22′ N, 18° 35′ E

Géographie
Plus grande ville Bangui
Superficie totale 622 984 km2
(classé 44e)
Superficie en eau 1
Fuseau horaire UTC + 1
Histoire
Entité précédente
Indépendance de la France
Date
Démographie
Gentilé Centrafricain, -e
Population totale (2013) 5 166 510 hab.
(classé 127e)
Densité 8,3 hab./km2
Économie
Monnaie Franc CFA (XAF)
Divers
Code ISO 3166-1 CAF, CF
Domaine Internet .cf
Indicatif téléphonique +236

La République centrafricaine, aussi appelée Centrafrique, en sango Ködörösêse tî Bêafrîka, est un pays d'Afrique centrale en voie de développement, dont la population est estimée à 4 500 000 habitants[1], pour une superficie d'environ 623 000 km2. Il est entouré par le Cameroun à l'ouest, le Tchad au nord, le Soudan et le Soudan du Sud à l'est, la République démocratique du Congo et la République du Congo au sud. Le pays est membre de l'Union africaine, de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale et de la Communauté des États sahélo-sahariens.

Le pays est partagé entre savanes et forêt équatoriale (au Sud), et connaît pour l'essentiel un climat tropical. La République centrafricaine dispose par ailleurs de nombreuses ressources naturelles, notamment l'uranium, l'or et les diamants.

Le territoire de la République centrafricaine recouvre celui de la colonie française d'Oubangui-Chari, qui fait partie de l'Afrique-Équatoriale française de 1910 à 1960. Après l'indépendance, le pays a eu à sa tête différents régimes autoritaires, notamment celui de Jean-Bedel Bokassa, président, puis empereur autoproclamé. L'ancienne puissance coloniale continue d'y jouer un rôle important. Les premières élections libres avec multipartisme ont lieu en 1993. Elles portent au pouvoir Ange-Félix Patassé, renversé en 2003 par François Bozizé. Celui-ci, réélu en 2005 et 2010, est à son tour renversé en 2013 par la Seleka, une alliance de milices, pendant la deuxième guerre civile de Centrafrique.

Géographie

Carte de la République centrafricaine.

Ce pays est ainsi désigné pour sa position géographique au centre du continent[2].

La Centrafrique (RCA) est un pays enclavé sans accès à la mer. L'essentiel de la frontière sud du pays suit le cours du fleuve Oubangui et de son affluent le Mbomou. La partie nord du pays constitue le haut bassin du fleuve Chari. Le mont Ngaoui avec ses 1 420 m est le point culminant.

Le pays est partagé entre savanes et forêt équatoriale (au Sud).

La République centrafricaine dispose par ailleurs de nombreuses ressources naturelles, notamment l'uranium, l'or et les diamants. Le pétrole et l'énergie hydroélectrique sont d'autres ressources potentiellement importantes mais inexploitées à ce jour.

Le pays souffre d'inondations en raison du manque d'entretien des fleuves et des débits impressionnants qu'engendre la saison des pluies en Afrique centrale. La déforestation est quant à elle constatée dans les zones de brousse (où les paysans utilisent le bois pour leur nourriture et les constructions), mais semble endiguée dans les zones forestières (voir aussi : Forêt du bassin du Congo). Les sources du ministère des forêts et du développement rural semblent prouver que depuis 30 ans, la forêt gagne sur la savane, cas exceptionnel dans le monde. De gros efforts d'aménagement et de protection des forêts sont en effet engagés durablement, avec pour objectif d'éviter l'érosion, de protéger la faune et de préserver cette richesse rare qu'est la grande forêt centrafricaine.

Le climat tropical domine l'essentiel du pays avec une saison humide de mai à octobre et une saison sèche de novembre à avril. Au Sud, la frontière des deux Congos, le climat est de type équatorial, intertropical de Carnot à Berbérati à l'ouest, subsahélien vers Birao au Nord avec une saison sèche pouvant aller de 8 à 9 mois, et intertropical mais frais et orageux sur les reliefs.

L'Oubangui près de Bangui

La République centrafricaine comporte deux grands bassins séparés. L'un s'écoule vers le nord (bassin du Tchad) avec des cours d'eau comme le Logone, l'Ouham, le Chari. L'autre bassin est formé des affluents de l'Oubangui qui coulent vers le bassin du Congo, au sud. Les bordures occidentale et orientale du plateau comportent les reliefs les plus importants. Le plateau est entouré au nord-ouest avec des gradins du massif granitique de Yadé s'étageant de 1 000 m à 1 400 m (à l'exception du mont Ngaoui : 1 410 m) ; au nord-ouest, trois petites chaînes quartziques, les ensembles Délembé-Sergobo, Ouanda Djallé-Mont Koumou et Kotto-Bahr formant les massifs du Dar Challa et des Bongo, culminent au mont Toussoro avec 1 330 mètres.

La moyenne annuelle des températures avoisine 26 °C. À Bangui, les maxima sont de l'ordre de 38 °C et les minima de 15 °C. Le pluviomètre indique en moyenne : pour la saison pluvieuse 226 mm (juillet), et pour la saison sèche 5 mm (décembre).

Villes principales

Les villes principales sont (estimation de la population en 1996) :

Position géostratégique

La limite sud des territoires où l'Islam est majoritaire passe au nord du pays[3]. Par ailleurs la République centrafricaine est entourée de pays dont les tensions se répercutent sur son territoire. Un mouvement dit « armée de résistance du Seigneur (LRA) » originaire d'Ouganda pourrait être présent dans le sud-est du pays, proche du Soudan du Sud[3]. Enfin, le pays servirait parfois de base arrière à des « groupes de trafiquants et de braconniers »[3].

Histoire

Avant la colonisation

Des pierres taillées datant au moins du 9e millénaire avant notre ère ont été retrouvées au cours de fouilles effectuées en République centrafricaine. Toutefois, l’absence de restes humains associés empêche l’attribution de ces outils à une population précise (pygmées ou Noirs). Par la suite, la transition du paléolithique vers le néolithique dans la région fut un processus graduel sans rupture culturelle brutale. À partir du 3e millénaire avant notre ère, l’établissement et l’expansion vigoureuse sur le sol centrafricain des populations parlant les langues du groupe Adamaoua-Oubangui s’opposent à l’expansion Bantou qui trouvera un exutoire vers le Sud et l’Est du continent[4],[5]. Le noyau géographique originel des populations de langues Adamaoua-Oubangui serait tout proche car situé dans le massif de l’Adamaoua aux confins des actuels Cameroun, Nigeria, Tchad et République centrafricaine. De l’autre côté des contreforts occidentaux de l'Adamaoua (qui culmine à 3400 m au Tchabal Mbabo dans les monts Gotel) était situé, sur la rivière Cross, le noyau originel des populations Bantou. Les deux groupes de populations vont connaître, au 3e millénaire, une expansion simultanée à la suite de la domestication de l’igname et du palmier à huile[6]. L’implantation solide des populations de langues Adamaoua-Oubangiennes sur le territoire tiendrait à leur maîtrise des cultures agricoles aussi bien en zone de forêt sèche (apprises auprès des agriculteurs parlant les langues du groupe Soudan-Central) qu’en zone de forêt humide, une double compétence que n’avaient pas les Bantou à cette époque[5]. La présence d’une agriculture en République centrafricaine est avérée à partir du milieu du 2e millénaire avant notre ère. Les populations de langues Adamaoua-Oubanguiennes achèvent leur implantation sur l’ensemble de l’actuelle République centrafricaine vers le début du 1e millénaire avant notre ère tandis que l’extension géographique maximale de ces populations est atteinte vers le début de l’ère chrétienne. Les habitants qui les avaient précédé (pygmées et soudanais centraux) sur le territoire de la Centrafrique actuelle sont alors soit assimilés soit marginalisés [5].

Une civilisation mégalithique qui perdurera jusqu’au Ier siècle après J.-C. se développe dans la région de Bouar (Ouest). C’est l’apparition de la métallurgie du fer qui semble avoir mis fin à la civilisation des mégalithes (Tazunu en gbaya) [4]. La métallurgie du fer se répand d’ouest en est et s’accompagne d’une expansion de la population dont on considère qu’elle atteignit 6 millions d’habitants sur l’ensemble du territoire centrafricain au XVIIIe siècle[4]. Les populations auraient alors vécues en relative autarcie car à l’écart des grandes voies commerciales africaines.

Entre les débuts archéologiques et la période qui précède immédiatement la colonisation, soit environ 1700 ans, les données concernant l’histoire du territoire occupé par la République centrafricaine sont rares ou peu accessibles au grand public[5]. Il est probable qu’à l’instar de beaucoup de peuples établis dans la zone équatoriale, les populations de la région n’ont pas éprouvé le besoin de s’organiser autour de structures étatiques mais ont plutôt conservé un système de chefferies locales[7]. Rétrospectivement, et étant donné l’expansion démographique supposée de la population (6 millions d’habitants), on peut se demander si ce système n’était peut-être pas plus performant que bien d’autres. Le défaut majeur de cette organisation politique très superficielle est toutefois de ne pas avoir pu protéger les populations de langues Adamaoua-Oubanguiennes des épreuves qui allaient survenir au cours de la période contemporaine.

Le phénomène historique le plus spectaculaire qu’ait connu la région durant cette période concerne les Zandé. Aux alentours du XVe siècle, des clans issus du Darfour ou du Kordofan émigrent vers l’Uélé et l’Oubangui. Cette aristocratie de seigneurs va peu à peu s’imposer aux populations locales tout en adoptant sa culture. Une douzaine de royaumes Zandé se formeront ainsi. L’organisation du pouvoir mis en place par les souverains Zandé fera une certaine impression sur les premiers voyageurs Européens. Sur l’ensemble du territoire centrafricain actuel, on considère que les habitants vivaient en petits villages dispersés et cultivant au nord le sorgho et au sud la banane plantain. Le niveau d’organisation politique était faible et les sociétés locales souvent troublées par des querelles. Le fait que ces sociétés soient très similaires à celles rencontrées dans le Cameroun central suggère qu’un certain niveau de communication a perduré entre les deux régions au cours des millénaires[5].

La fin du XVIIIe siècle marque le début d’une importante régression démographique due en premier lieu à la traite des esclaves qui s’installe dans la région. L’impact de la traite frappe donc le territoire de la République centrafricaine actuelle plus tardivement que beaucoup d’autres régions du continent. À cette époque, les États musulmans situés plus au nord (Kanem-Bornou, Ouaddaï, Baguirmi, Darfour), utilisant parfois comme main d’œuvre les nomades Peuls, commencent à ravager les territoires occupés par les populations animistes gbaya et banda [5]. Ndélé, ville située en République centrafricaine actuelle, est un important centre esclavagiste dépendant du sultan du Baguirmi. Un peu plus tard, plus au sud, les riverains de l’Oubangui deviennent piroguiers et intermédiaires pour les trafiquants d’esclaves alors qu’à l’est entre Mbomou et Uélé des petits États aristocratiques de langue Zandé (ou Nzakara au nord de l’Oubangui) combattent les trafiquants mais alimentent également pour leur propre compte les trafics d’esclaves à destination des occidentaux ou des pays arabes par le Bahr el Ghazal. Ce dernier trafic, spécialement important dans la seconde moitié du XIXe siècle sera d’autant plus dévastateur que les trafiquants jallaba financés depuis Khartoum étaient équipés d’armes à feu. D’autre part, au nord-ouest de la République centrafricaine, une alliance esclavagiste entre les Peuls et la confédération Mbum contribue aussi à la dépopulation du pays. Globalement, il semble que ce soit les razzias d’esclaves à destination des pays arabes qui soient la cause du plus grand prélèvement de populations sur le territoire appelé à devenir la République centrafricaine. Un des moyens d’échapper à l’esclavage étant la conversion à la religion musulmane ; on considère parfois qu’il est probable que si la colonisation européenne n’était pas intervenue, toutes les populations vivant au nord de la grande forêt pluviale auraient été converties à l’islam[5],[8],[9].

Simultanément au razzias des esclavagistes, les populations « centrafricaines », autrefois autarciques et donc dotées d’un faible niveau de protection contre les grandes épidémies sont exposées à des microorganismes mortels comme les virus de la variole ou de la rougeole. En parallèle, syphilis et gonococcies provoquent l’apparition fréquente de stérilité chez les individus infectés. Il résulte du processus esclavagiste et des changements épidémiologiques drastiques un dépeuplement massif du tiers voire même de la moitié orientale du territoire centrafricain actuel auquel s’ajoute des migrations intérieures de sauvegarde qui contribuent à semer un peu plus le chaos[5].

Au XVIIIe siècle, et à l’image de leurs voisins Zandé du Mbomou, les populations riveraines de l’Oubangui se seraient fédérées autour d’un chef, Kola Ngbandi, et adoptent le nom de ce dernier pour se désigner. Les Ngbandi développent par la suite une activité de piroguiers sur l’Oubangui, une forme simplifiée de leur langue deviendra le sango, langue vernaculaire centrafricaine développée essentiellement pour et grâce au commerce.

Le dernier évènement notable de la période précoloniale est l’installation sous l’impulsion d’un soudanais, Rabah, d’un État esclavagiste à cheval sur la République centrafricaine et le Tchad.  Il a pour capitale la ville de Dar el-Kouti (près de Ndélé) et est dirigé par un vassal de Rabah, Mohammed Es-Senoussi. L’influence néfaste du sultanat de Bilad el-Kouti s’étendra bien après les débuts de la colonisation française[5],[8],[9].

L'Oubangui-Chari en 1910.

Période coloniale

Les premiers colons européens apparaissent en 1884 et le territoire devient une colonie française en 1905 sous le nom d'Oubangui-Chari. Le territoire devient partie intégrante de l’Afrique-Équatoriale française (AEF) en 1910[10],[11],[12].

Des multinationales commencèrent à exploiter le pays en ayant recours de façon importante au travail forcé, la fuite en brousse de la population constitue alors une des formes de résistance et fait l’objet d’une répression sévère[10].

Durant la Seconde Guerre mondiale, la colonie se joignit aux Forces alliées.

Indépendance

Le pays devient la République centrafricaine le 1er décembre 1958 et proclame son indépendance le [13],[14].

Depuis, le pays a conservé le français comme langue officielle, utilisée dans les documents administratifs, alors que le sango, langue véhiculaire, agit comme unificateur du pays, permettant à chacun de se comprendre, même sans éducation scolaire avancée[réf. nécessaire].

Le premier chef de l'État, Barthélemy Boganda, est considéré comme le père de la nation centrafricaine. Parlementaire à Paris, il fut l'auteur de brûlots réguliers et de demandes de maintien de tous les droits français au peuple d'Afrique équatoriale française. Parlementaire français véhément, il prônait depuis longtemps l'indépendance des colonies et avait proposé la création d'un État d'Afrique centrale unique, groupant Gabon, Congo, Cameroun et République centrafricaine. Il y voyait la seule solution permettant d'éviter l'éclatement de la région en territoires trop petits, non viables, et sans rôle à jouer sur la scène internationale. Il meurt le , peu après son élection, dans un accident d'avion dont les causes n'ont jamais été élucidées. [réf. souhaitée]

La période Bokassa

En 1965, lors du « coup d'État de la Saint-Sylvestre », Jean-Bedel Bokassa renverse son cousin David Dacko et prend le pouvoir. Le 4 décembre 1976, il s'auto-proclame empereur Bokassa Ier. Il met alors en place une politique très répressive dans tout le pays.

En septembre 1979, « l'opération Barracuda », organisée par la France, renverse Bokassa et remet au pouvoir David Dacko. En effet, depuis quelque temps Bokassa se rapproche de plus en plus de Kadhafi dont la politique au Tchad est en contradiction complète avec les intérêts français.

L'après Bokassa

David Dacko lui succède encore brièvement. Il sera chassé du pouvoir le 1er septembre 1981 par le général André Kolingba, qui établit un régime militaire. André Kolingba restera au pouvoir jusqu'en 1993, année où, suivant le courant de démocratisation lancé par le sommet de La Baule, les premières élections multipartites ont lieu et Ange-Félix Patassé est élu président de la République.

À la fin des années 1990, les « compagnies juniors » canadiennes, investies dans plus de 8000 propriétés minières, dans plus de 100 pays, pour la plupart encore à l'état de projet[15], multiplient les contrats avec des pays africains parmi lesquels la République centrafricaine, où elles ont cependant du mal à se faire une place, la Colombe Mines, possédant les principaux sites diamantifères[16].

XXIe siècle

Prise du pouvoir par Bozizé

En 2001, une tentative de coup d'État provoque de violents affrontements dans la capitale, Bangui.

François Bozizé à Bruxelles en 2007

Après une nouvelle série de troubles et malgré l'intervention de la communauté internationale (MINURCA), le , le général François Bozizé réussit, avec l'aide de militaires français(deux avions de chasse de l'armée française survolaient Bangui pour filmer les positions des loyalistes pour le compte de Bozizé)[réf. nécessaire] et de miliciens tchadiens (dont une bonne partie va rester avec lui après son installation au pouvoir), un nouveau coup d'État et renverse le président Patassé. Le général Bozizé chasse alors les rebelles congolais, auteurs de méfaits et crimes innombrables, notamment dans et autour de Bangui.[réf. nécessaire]

Jean Willybiro-Sako

Une élection présidentielle a eu lieu, après plusieurs reports, le , sous la direction d'une Commission Electorale Mixte Indépendante (CIME), présidée par Jean Willybiro-Sako. On pouvait relever comme candidatures, celles de François Bozizé (déjà chef de l'État), l'ancien président André Kolingba, et l'ancien vice-président Abel Goumba. Les candidatures de plusieurs autres candidats, dont celles de Charles Massi du FODEM, de l'ancien premier ministre Martin Ziguélé, de l'ancien ministre et ancien maire de Bangui Olivier Gabirault et de Jean-Jacques Démafouth, ont été refusées par la commission électorale avant la médiation gabonaise et les accords de Libreville. À la suite de ces accords, seule la candidature de l'ancien président Ange-Félix Patassé a été définitivement rejetée par la commission élue. [réf. souhaitée]

Période de guerres civiles

L'accession à la présidence de Bozizé est violemment contestée et une première guerre civile ravage le pays entre 2004 et 2007, jusqu'à la signature d'un accord de paix. Cependant, les rebelles dénoncent la non-tenue des accords par le président Bozizé, et reprennent les armes fin 2012, lançant une série d'attaques démarrant la deuxième guerre civile de Centrafrique. Le 24 mars 2013, les rebelles de la coalition Seleka s'emparent de Bangui et Bozizé s'enfuit. Michel Djotodia s'auto-proclame président de la République centrafricaine. Mais les nombreuses exactions commises par les miliciens de la Seleka, majoritairement musulmans, amènent l'insécurité dans le pays, et des milices chrétiennes d'auto-défense, les anti-balaka se forment. Le conflit débouche sur une situation « pré-génocidaire » selon la France et les États-Unis. Le 5 décembre 2013, une résolution de l'ONU permet à la France d'envoyer des troupes armées en République centrafricaine (opération Sangaris) aux fins annoncées de désamorcer le conflit et de protéger les civils.

Le , le président de la transition centrafricaine Michel Djotodia et son premier ministre Nicolas Tiangaye annoncent leur démission lors d'un sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC)[17],[18]. Le , le Conseil national de transition de la République centrafricaine élit Catherine Samba-Panza comme chef de l'État de transition de la République centrafricaine[19] Au printemps 2014, trois journalistes sont tués, dont la française Camille Lepage, sur fond de sanctions de l'ONU.

Politique et administration

Gouvernement

La République centrafricaine est une république présidentielle où le président est à la fois chef de l'État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est détenu par le gouvernement tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et le parlement.

Du 24 mars 2013, date de sa prise de pouvoir par les armes, au 10 janvier 2014, date de sa démission, Michel Djotodia remplit la fonction de président de la République et Nicolas Tiangaye occupe la fonction de Premier ministre. Après leur démission, l'intérim est assuré par Alexandre-Ferdinand N'Guendet, président du Conseil national de transition qui élit ensuite Catherine Samba-Panza comme Chef de l'État de transition de la République centrafricaine. Elle prête serment le et le 25, elle nomme Premier ministre, André Nzapayeké[20].

À la suite des pourparlers de Brazzaville, un accord de cessez-le-feu est signé le 23 juillet 2014[21] assorti de la condition de la formation d'un gouvernement d'union nationale[réf. nécessaire]. Le 10 aout 2014, Mahamat Kamoun est nommé Premier Ministre du gouvernement d'union nationale à la tête d'un gouvernement de 30 membres où les femmes sont très représentées.

Découpage territorial

La République centrafricaine est composée de 14 préfectures, 2 préfectures économiques, et une Commune autonome. Les 14 préfectures sont : Bamingui-Bangoran, Basse-Kotto, Haute-Kotto, Haut-Mbomou, Kémo, Lobaye, Mambéré-Kadéï, Mbomou, Nana-Mambéré, Ombella-M'Poko, Ouaka, Ouham, Ouham-Pendé, Vakaga. Les deux préfectures économiques sont : Nana-Grébizi et Sangha-Mbaéré. Bangui a le statut spécifique de commune.

Ces 14 préfectures sont elles-mêmes sous-divisées en 71 sous-préfectures.

L’organisation administrative de la RCA, s’articule donc autour de 7 régions, 16 préfectures, 71 sous-préfectures et 2 postes de contrôle administratif et 175 communes, dont 6 communes d’élevages, et environ 10 000 villages, quartiers de villes.

La ville de Bangui, est la septième région et est structurée en commune urbaine avec 8 arrondissements.

Un projet sur la décentralisation et la déconcentration permettra à l’horizon 2015 d’asseoir une administration territoriale performante et efficace, avec des instances locales élues.

Justice et droit

Ordres et décorations

Ordres nationaux :

  • Ordre du Mérite Centrafricain
  • Ordre de la Médaille de la Reconnaissance Centrafricaine
  • Ordre de l'Opération Bokassa (supprimée en 1979, mais son port est encore accepté) [réf. souhaitée]

Ordres ministériels / spécifiques :

  • Ordre du Mérite Agricole
  • Ordre de l'Éducation Nationale
  • Ordre du Mérite Postal
  • Ordre du Mérite Industriel et Artisanal
  • Ordre du Mérite Commercial

Médailles :

  • Étoile du Mérite Militaire
  • Croix de la Valeur Militaire
  • Médaille du Travail (or, argent et bronze)
  • Médaille des Mères (or, argent et bronze)
  • Médaille du Mérite Sportif (or, argent et bronze)
  • Médaille du Ministère de l'Intérieur
  • Médaille Misab Bangui
  • Médaille de bois précieux???

Démographie

Un village entre Bangui et Paoua.

Le recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) effectué en 2003 a donné un nombre de 3 895 139 habitants :

  • femmes : 1 955 813 (50,21 %) ;
  • hommes : 1 939 326 (49,79 %) ;
  • jeunes de moins de 18 ans : 49,8 % ;
  • population en zone rurale : 2 419 824 (62,12 %) ; population en zone urbaine : 1 475 315 (37,88 %).

Les précédents recensements de 1988 et 1975 avaient quantifié la population respectivement à 2 688 426 habitants et 2 056 000 habitants.

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Depuis le début de 2007, de nombreuses organisations humanitaires non gouvernementales, de toutes obédiences et de tous pays, sont de retour en République centrafricaine, dans la foulée des historiques actions du réseau Caritas ou de Médecins sans frontières. Les projets sont actuellement priorisés sur l'éducation, le développement agricole et rural, le soutien aux populations déplacées ou migrantes, l'accès aux soins de santé primaire, et un peu de microfinance pour soutenir les initiatives locales créatrices de revenus.

Langues

Les deux langues officielles de la République centrafricaine sont le français et le sango. Le pays compte plus de quatre-vingts ethnies parlant chacune une langue différente. Le sango, la langue véhiculaire, représente une vraie langue de communication, largement partagée dans le pays pour commercer et échanger. Il est aussi parlé par les populations du Nord, région à dominante musulmane[22].

La République centrafricaine est membre de l'Organisation internationale de la francophonie de même que de l'Assemblée parlementaire de la francophonie.

De plus, les villes de Bangui et de M`Baiki sont membres de l'Association internationale des maires francophones [23] [source insuffisante].

Religions

D'après le recensement de 2003, les principales religions en République centrafricaine sont les suivantes[24] : christianisme (80,3 %, dont protestantisme 51,4 % et catholicisme 28,9 %), islam (10,1 %), animisme (9,6 %).

Éducation

Le système éducatif en République centrafricaine est calqué sur le modèle de la France. Il y a des disparités en ce qui concerne l'accès à l'éducation selon des critères sociaux et régionaux. On assiste de ce fait à un faible pourcentage de femmes dans le système scolaire. [réf. souhaitée] L’université de Bangui construite pendant le régime de Bokassa reste la seule qui fournisse un enseignement supérieur public. L'école est obligatoire depuis 2008. [réf. souhaitée]

En septembre 2013, à cause de la situation sécuritaire, 60 % des écoles du pays étaient fermées[25].

Santé

Les principaux problèmes de santé du pays sont: la mortalité maternelle et infantile élevées, une prévalence élevée des maladies transmissibles (dont le VIH SIDA), la faible performance du système de santé et un financement du secteur fortement dépendant de l'aide extérieure[26].

En septembre 2013, on comptait sept chirurgiens pour l'ensemble du pays. À cause de la situation sécuritaire, la plupart des centres de santé sont fermés[25].

La capitale Bangui possède plusieurs hôpitaux dont l'hôpital de l'Amitié, construit avec l'aide de fonds chinois [réf. souhaitée], et l’hôpital communautaire.

Économie

En République centrafricaine, le revenu par habitant est de 446 dollars en 2012[27]. L'agriculture représente 50 % du PIB. Le pays compte des gisements d'aluminium, de cuivre, d’or, de diamant, d’uranium et des puits de pétrole[28],[29].

Agriculture et exploitation forestière

Les principales cultures sont le manioc (cassave), les bananes, le maïs, le café, le coton et le tabac[30],[31].

Le potentiel des sols est estimé à 15 millions d'hectares[32],[30].

Le nord-ouest et le centre du pays représentent un bassin agricole important pour les cultures de coton et de canne à sucre. Toutefois, la faiblesse des infrastructures et du soutien à la production, qui reste majoritairement extensive, limite très fortement les rendements, très inférieurs à ceux des pays voisins. L'enclavement du pays demeure un handicap important.

En 2009, l’élevage s’appuie sur un cheptel d'environ 15 millions de têtes[33].

L'exploitation forestière contribue largement au PIB, avec d'importantes ressources en bois tropicaux. La forêt centrafricaine couvre une superficie de 3,8 millions d'hectares[34],[35]. Dès le début de la colonisation, on a exploité l'hévéa pour son latex, aujourd'hui les essences sont plus diversifiées. Les moins nobles sont transformées localement par une petite industrie de contreplaqués, tandis que les plus précieuses sont exportées sans transformation sous forme de grumes.

Pétrole

Les premiers forages pétroliers sont réalisés au début des années 1980 par des compagnies pétrolières américaines dont Grynberg RSM du milliardaire américain Jack Grynberg[36].

Le président Patassé attribue un permis d'exploitation à la compagnie américaine Grynberg mais celui-ci expire en 2004[37]. Le gouvernement américain suit de près la situation sur place[38].

Le pétrole de Gordil, à la frontière tchadienne est concédé par le régime de François Bozizé en 2012 aux Chinois de la China National Petroleum Corporation[39],[40] . Celui-ci affirmera : « J’ai été renversé à cause du pétrole » et « J’ai donné le pétrole aux Chinois et c’est devenu un problème »[41].

Un milliard de barils de pétrole seraient présents dans le pays, principalement au nord, près de la frontière avec le Tchad, certains experts parlant de jusqu’à 5 milliards de barils[42].

Quatre sites pétroliers prometteurs sont identifiés, soit Bagara, Doseo, Salamat et Doba/Bango[42].

Uranium

Dans les années 1960, un gisement de bauxite avait été découvert à Bakouma par le Commissariat à l’énergie atomique[29]. La Centrafrique posséderait environ 20.000 tonnes de réserves d'Uranium[43].

Le groupe nucléaire Areva a signé en août 2008 avec le pouvoir de François Bozizé, un contrat de 18 milliards de Francs CFA (27 millions d’euros) sur 5 ans portant sur un projet du gisement d’uranium a Bakouma à 900 km au nord-est de Bangui[44].

Areva a cependant renoncé à l'exploiter en raison de l’insécurité et de la baisse mondiale du cours de l’uranium dû à l’accident nucléaire de Fukushima[45],[46].

Diamants

La production de diamants alluvionnaires de très bonne qualité (diamants de joaillerie) s'établit à environ 500 000 carats bruts par an[43].

La Centrafrique figure en quatrième ou cinquième place mondiale pour leur qualité[47].

La production réelle est difficile à estimer au double environ, il existe une contrebande importante dans ce secteur. La production, le commerce, ainsi que la taille des diamants, sont des activités qui font régulièrement l'objet de plans visant à les nationaliser, ou au contraire à les libéraliser. Les chefs d’État centrafricains ont toujours profité du diamant[48], l'empereur Bokassa les a utilisé à des fins diplomatiques comme lors de l'affaire des diamants . L’exploitation des diamants alimente les différents groupes armés et la violence dans le pays[49].

En 2013, la Centrafrique est suspendue du Processus de Kimberley visant a lutter contre les diamants du sang[50],[51].

Industrie

Le tissu industriel, qui n'a jamais été très développé par rapport aux pays voisins comme le Cameroun par exemple, a souffert des troubles militaires et politiques successifs, et est aujourd'hui quasiment inexistant. Quelques industries développées dans les années 1970 (manufactures de tissus, de chaussures...) ont disparu. Il subsiste une production locale de bière et de transformation d'aluminium. Le secteur privé emploie environ 11 000 salariés.

Les services publics (eau, électricité, téléphone filaire...), monopoles d'État, sont dans des situations financières difficiles, et les équipements, faute de maintenance et d'investissement, sont pour la plupart vétustes, entraînant des ruptures de service très fréquentes. Le poids important de la dette dans le budget national, et la faiblesse du niveau des ressources propres, rendent la gestion de l'État difficile (non-paiement de salaires des fonctionnaires, grèves et mouvements sociaux) et contribuent à la fragilité des institutions politiques.

Un cadre législatif anachronique voir inexistant, l'absence d'infrastructures de transport et forte corruption, caractérisent l'économie de la République centrafricaine, qui fait également partie d'institutions visant à l'intégration sous-régionale ou régionale comme la CEMAC.

Braconnage et tourisme

La Centrafrique reste un des endroits de la planète où l'on trouve encore une flore et une faune très diversifiées, en particulier une population d'éléphants d'Afrique de forêt. Cette situation reste très fragile du fait du braconnage pour l'ivoire et de la consommation de viande de brousse, mais représente un potentiel cynégétique et d'écotourisme important. Le tourisme reste encore anecdotique, autant du fait de la faiblesse des infrastructures d'accueil et de transport que de l'insécurité qui règne dans le pays.

Entreprises

Plusieurs multinationales sont présentes sur place dont Total, Bolloré, Castel, Areva, Orange[52],[53],[54] ou Toyota[55].

Transport

Réseau routier

La circulation routière dans les provinces en République centrafricaine reste très difficile et très dangereuse car l'état des routes est trop dégradé et reste archaïque sans mesure de sécurité routière adéquate pour les passagers. Il y a souvent l’image de cette grappe humaine, d’hommes, femmes, et enfants et nourrissons agrippés en équilibre précaire au sommet des véhicules de transport de marchandises, victimes de nombreux accidents aux conséquences dramatiques. Un carnet de route avec photos apporte quelques informations[56].

Des difficultés de transport urbain et interurbain existent aussi dans le pays. La RCA disposait il y a quarante ans d’une société de transport centrafricain appelée SOTRECA. Compte tenu de l’étroitesse de sa flotte, elle n’a pas pu satisfaire les besoins de la population en matière de transport. Dix ans plus tard, la Compagnie nationale de transport (CNTR) a succédé à la SOTRECA, mais avec une durée de vie éphémère.

Pendant trente années, la RCA ne dispose pas d’une entreprise de transport urbain de personnes digne de ce nom. Pour combler ce vide et face à la situation qui devenait de plus en plus alarmante, l'État a créé en 2010 la SONATU ; une société d’État avec un capital social de 480 millions de francs CFA, une flotte de cent autobus qui assure un transport urbain (en commençant par Bangui et ses environs) et interurbain. C’est la société indienne Jaguar qui a doté la SONATU de ces autobus de fabrication indienne « A. Mazda »[57] d'après les affirmations du consul de la République de l'Inde à Bangui, Sakajit Jakati.

Transport aérien

Le principal aéroport du pays est celui de la capitale, l'aéroport Bangui M’poko.

Culture

La culture centrafricaine est diversifiée entre les peuples et ethnies. La plupart des Centrafricains (80 %) parlent des langues du groupe Adamaoua-Oubanguien de la famille nigéro-congolaise. Sur le plan culturel, il est d'usage de distinguer dans ce groupe de langues les « gens de la savane » (Gbaya, Banda) des « gens du fleuve » (Ngbandi, Ngbaka, Nzakara). Au nord du pays vivent des populations parlant des langues nilo-sahariennes (les Sara par exemple). Dans les régions de savane de la RCA sont dispersées différentes communautés de Peuls nomades les Mbororo. L'immense majorité des Centrafricains n'est donc pas de culture « Bantou »[58]. Certaines ethnies minoritaires, vivant au sud-ouest du pays, sont cependant des Bantous, peuples communs au Congo et au Cameroun. La population centrafricaine est subdivisée en une myriade de populations. Ainsi, chaque « grande » ville a son peuple, sa langue et une histoire récente liée aux personnalités politiques et hommes de pouvoir qui en sont issus.

Les Pygmées sont un peuple visiblement différent, de par leur gabarit, et leur culture de peuple de la forêt. Longtemps et massivement considérés comme des humains de seconde zone, ils ont préservé leurs habitudes, et se maintiennent dans leur environnement, sans accès aux « progrès sociaux » minimaux qu'a vus le pays.

Enfin, avec des frontières arbitraires et poreuses, on retrouve tous les groupes des pays voisins. Ainsi, une part grandissante de la population, en particulier sur l'axe nord-sud courant du Tchad à la capitale, se rattache à la culture musulmane.

Fêtes et jours fériés

Fêtes et jours fériés[59]
Date Nom français Remarques
1er janvier Nouvel an
Lundi après Pâques Lundi de Pâques
29 mars Décès du Fondateur Barthélémy Boganda
6e jeudi après Pâques Ascension
Lundi après Pentecôte Lundi de Pentecôte
1er mai Fête du travail
Suivant calendrier Fête des Mères
13 août Fête de l'Indépendance
15 août Assomption
1er novembre Toussaint
1er décembre Fête nationale, jour de défilé sur l’avenue des Martyrs
25 décembre Noël

Monuments

Les mégalithes de Bouar[60] soumis en 2006 pour être classés au patrimoine mondial de l'Unesco. La cathédrale Notre-Dame de Bangui a été construite dans les années 1930. Le Palais de Berengo fut le centre du pouvoir centrafricain de 1976 à 1979.

Littérature

La Centrafrique est le seul pays d'Afrique à donner le cadre à deux romans récompensés par un prix Goncourt : Batouala (1921) de René Maran et L'État sauvage (1964) de Georges Conchon.

Cuisine

Les spécialités centrafricaine sont diverse le manioc et le feuille de manioc sont les plats préférés des centrafricains puis les beignets de bananes, karakandji, le ragoût de bœuf au banane, kanda, maboke (recette de poisson le capitaine), le koko a la viande.

Arts

Notes et références

  1. RGPH 2003
  2. Arol Ketchiemen, Dictionnaire de l'origine des noms et surnoms des pays africains, Favre, , 316 p., P.90
  3. a b et c Châtelot 2013
  4. a b et c Gautron JC, Centrafrique, Paris, Encyclopedia Universalis,
  5. a b c d e f g h et i (en) Curtin P, African History, Londres, Longman,
  6. (en) Newman JL, The peopling of Africa: a geographic interpretation, New Haven, Yale University Press,
  7. Lemarchand P, L’Afrique et l’Europe, Bruxelles, Editions Complexe,
  8. a et b Lacoste Y, Dictionnaire géopolitique des états, Paris, Flammarion,
  9. a et b Sellier J, Atlas des peuples d’Afrique, Paris, La Découverte,
  10. a et b République centrafricaine : géopolitique d’un pays oublié, Patrick Gourdin, 1er octobre 2013, Diploweb.com
  11. Archives Nationales - Ministère de la Culture - Afrique équatoriale française I à XX (1844/1929)
  12. Les défis de la stabilité en Centrafrique, PHILIPPE HUGON, 2014, Institut des relations internationales et stratégiques
  13. Proclamation de l'indépendance de la République centrafricaine, Université de Sherbrooke
  14. 13 août 1960 : indépendance de la République centrafricaine, Elikia M'Bokolo, 3 avril 2010, RFI
  15. « L'Afrique des Grands Lacs • Annuaire 1999-2000 », par Stefaan Marysse et Filip Reyntjens, page 302 [1]
  16. « La Centrafrique face à la malédiction du diamant », par Emmanuel Leroueil, Terengaweb, l'Afrique des idées [2]
  17. Rémy Ourdan, Cyril Bensimon, « En Centrafrique, le président Michel Djotodia est sur la sellette », Le Monde,
  18. « Centrafrique: le président Michel Djotodia et son Premier ministre Nicolas Tiangaye ont démissionné », AFP,
  19. Centrafrique: la maire de Bangui élue présidente de transition, lexpress.fr, le 20 janvier 2014.
  20. République centrafricaine : André Nzapayeké nommé Premier ministre (radio nationale), RFI, 25-01-2014.
  21. « Centrafrique : signature d’un accord »,
  22. http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/Centrafrique-la-force-africaine-hausse-le-ton-contre-la-rebellion-_NG_-2013-01-02-894290 (avant-dernière phrase)
  23. aimf.asso.fr
  24. Ministère du Plan et de l'Economie
  25. a et b RTL, 29/09/2013 : Centrafrique : sept chirurgiens pour cinq millions d'habitants, le pays au bord du gouffre
  26. Organisation Mondiale de la Santé, Stratégie de coopération, mai 2013
  27. Centrafrique: une économie dévastée - Radio France Internationale
  28. République centrafricaine, les enjeux pétroliers d’un conflit, Rossa Mousaoui, Jeudi, 12 Décembre, 2013, l'Humanité.
  29. a et b Le Tchad, clé de la paix en Centrafrique - Thomas Flichy de La Neuville - Les echos - 15.12.2013
  30. a et b République centrafricaine, Aquastat, FAO
  31. Les cultures d'exportation de la République centrafricaine , Jean-Bernard Suchel, 1967
  32. Problématique de développement agricole en République centrafricaine et perspectives de recherche, Henri OUIKON, Agence Centrafricaine De Développement Agricole, Actes du colloque, 27-31 mai 2002, Garoua, Cameroun
  33. Centrafrique , Banque de France • Rapport annuel de la Zone franc • 2010
  34. p. 13, Atlas Forestier Interactif de la République centrafricaine, Rapport du World Resources Institute en collaboration avec le ministère des eaux, forêts, chasse et pêche de la république centrafricaine
  35. Rapport sur la situation des peuples autochtones des forets de la République centrafricaine, Janvier 2009, Rainforest Foundation UK
  36. Centrafrique : Une odeur de pétrole, Léopold Nséké, 6 février 2014
  37. Centrafrique : Une odeur de pétrole, Léopold Nséké, février 2012, Afrique Expansion
  38. Hillary Clinton branchée sur Bangui, Africa Intelligence, 7/06/2010
  39. Agonie silencieuse de la Centrafrique, Vincent Munié, Le Monde Diplomatique, octobre 2013
  40. CENTRAFRIQUE-PRESSE.COM, Bozizé accorde l’ancien permis pétrolier de Grynberg aux Chinois
  41. http://www.afrique-asie.fr/menu/afrique/6847-centrafrique-les-raisons-cachees-de-l-intervention-francaise.html
  42. a et b Oil and Natural Gas Exploration and Production: National Security Implications forthe United States and China Africa’s Booming Oil and Natural Gas - David E. Brown
  43. a et b Les défis de la stabilité en Centrafrique, PHILIPPE HUGON, Février 2014, Institut de Relations Internationales et Stratégiques
  44. Les raisons pour lesquelles la France intervient en Centrafrique , Ouest-France
  45. La France dans le guêpier centrafricain - Centrafrique - 02/01/2013
  46. Areva reporte l’exploitation de l’uranium en Centrafrique - Claire Fages - RFI
  47. Centrafrique : une économie paralysée, Geopolis, Pierre Magnan, 05/12/2013
  48. En Centrafrique, les diamants sont éternels, Anne Guion, 18.10.2013, La Vie
  49. Centrafrique, « les diamants du sang » - Thalia Bayle - 13-05-14
  50. Centrafrique/diamants: ventes bloquées - Le Figaro - 07/06/2013
  51. Les diamants de Centrafrique toujours suspendus du Processus de Kimberley - 22/11/2013 - Jeune Afrique et AFP
  52. « La nouvelle image des africains de Bolloré », Jeune Afrique,‎
  53. France Télécom lance la 3G+ en Centrafrique
  54. Centrafrique : "Ne pas oublier les intérêts économiques de la France", explique un spécialiste - RTL - Raphaël Bosse-Platière - 14/12/2013
  55. Site officiel Toyota CFAO Motors République centrafricaine
  56. Radio France Internationale
  57. [3] Indienne ou indonésienne (à confirmer)
  58. Jean Sellier, Atlas des peuples d'Afrique, La Découverte, Paris, 2003
  59. Jours fériés
  60. Les mégalithes de Bouar, sur le site de l'UNESCO

Bibliographie

  • Christophe Châtelot, « Centrafrique : pourquoi intervenir », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes