Ruspolia nitidula

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ruspolia nitidula, le Conocéphale gracieux, est une espèce d'insectes orthoptères de la famille des Tettigoniidae, de la sous-famille des Conocephalinae.

Dénominations[modifier | modifier le code]

Ruspolia nitidula a été nommé par Scopoli en 1786.
Synonymes : Homorocoryphus nitidulus Scopoli, Conocephalus mandibularis Charpentier, 1825.
Noms vernaculaires : le Conocéphale (étymologie : « tête conique ») gracieux ou C. mandibulaire.

Distribution[modifier | modifier le code]

Cette sauterelle est répandue dans le sud de l'Europe. En France, espèce réglementée (en région Île-de-France : Article 1), elle semble en forte extension vers le nord : elle atteint la Seine-Maritime, l'Oise, l'Aisne, les Ardennes, le Bas-Rhin ; en Suisse, elle atteint le nord du pays. Elle a été redécouverte dans le Sud de l'Allemagne où elle avait disparu[1] En 2009, sa stridulation a été entendue dans le sud de la Belgique, et en 2011, une première photo a été obtenue[2].

Ruspolia nitidula - femelle

Description[modifier | modifier le code]

Son corps seul mesure de 20 à 29 mm, elle est donc nettement plus grande que les deux conocéphales européens Conocephalus dorsalis et Conocephalus fuscus. De coloration habituellement vert clair, il existe cependant des individus brunâtres ; la base des mandibules est tachée de jaune. Les antennes sont un peu plus longues que le corps. L'oviscapte de la femelle est droit, presque aussi long que le corps, son extrémité atteint l'extrémité des ailes.

Ruspolia nitidula - mâle immature

Habitat, mode de vie[modifier | modifier le code]

Peu exigeante, on peut la trouver dans des prairies humides, des lieux incultes, des prairies sèches à hautes herbes, l'adulte de juillet à octobre. Elle a tendance à se tenir plus ou moins verticalement sur les tiges ou les feuilles. Elle est strictement nocturne[3]. Omnivore, elle se nourrit de petits animaux et de végétaux.

Chant[modifier | modifier le code]

La stridulation du mâle est prolongée et stridente, ce qui permet la localisation dans l'obscurité.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Heiko Bellmann et Gérard Luquet (trad. de l'allemand), Guide des sauterelles, grillons et criquets d'Europe occidentale, Paris, Delachaux et Niestlé, , 383 p. (ISBN 978-2-603-01564-3), p. 102-103
  2. Biodiversité en Wallonie [1]
  3. Michael Chinery, Insectes de France et d'Europe occidentale, Paris, Flammarion, , 320 p. (ISBN 978-2-08-201375-8), p. 50-51

Sur les autres projets Wikimedia :


Liens externes[modifier | modifier le code]