Rue du Faubourg-Saint-Jacques

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14e arrt
Rue du Faubourg-Saint-Jacques
Voir la photo.
Rue du Faubourg-Saint-Jacques au niveau de l'hôpital Cochin et de la rue Méchain.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 14e
Quartier Montparnasse
Début 117, boulevard de Port-Royal
Fin Place Saint-Jacques
Morphologie
Longueur 600 m
Largeur 10 m
Géocodification
Ville de Paris 3543
DGI 3520
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue du Faubourg-Saint-Jacques
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 14e arrondissement de Paris)
Rue du Faubourg-Saint-Jacques
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La rue du Faubourg-Saint-Jacques est une voie située dans le quartier du Montparnasse du 14e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue du Faubourg-Saint-Jacques est accessible par la station Saint-Jacques de la ligne 6 et par la gare de Port-Royal du RER B.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

La rue du Faubourg-Saint-Jacques doit son nom au fait qu'elle traversait le hameau situé à l'extérieur situé au-delà de la porte Saint-Jacques du mur d'enceinte qui desservait la chapelle Saint-Jacques, où les religieux Dominicains, frères Prêcheurs, dits depuis Jacobins, s'établirent. Le faubourg est primitivement un quartier « fors le bourg » (de l'ancien français « fors », issu du latin foris, « en dehors » et de borc, « bourg », forsborc vers 1200, forbours vers 1260[1]).

Historique[modifier | modifier le code]

Rue du Faubourg-Saint-Jacques à Paris
Johan Barthold Jongkind, 1879
Fondation Custodia , Paris

Cette voie est l'une des plus anciennes de Paris puisqu'elle est dans la continuité de la rue Saint-Jacques qui constituait le prolongement du cardo maximus du temps de Lutèce et la route reliant la ville à Rome.

Il est cité sous le nom de « Grand rue du faulxbourg Saint Jacques » dans un manuscrit de 1636.

Pendant la Révolution, elle porta le nom de « rue de l'Observatoire ».

Jusqu'en 1806, elle débutait à l'ancienne porte Saint-Jacques de l'enceinte de Philippe Auguste dont l'emplacement était situé à l'angle de la rue des Fossés-Saint-Jacques, puis aux rues de la Bourbe et des Capucins, ensuite au boulevard de Port-Royal réalisé de 1857 à 1867 qui a absorbé ces anciennes rues.

Elle se termine place Saint-Jacques, à l'emplacement de l'ancienne barrière Saint-Jacques sur l'enceinte des Fermiers-Généraux établie en 1784 sur le boulevard Saint-Jacques construit vers 1760 comme élément des boulevards du Midi et se prolonge par la rue de la Tombe Issoire.

En 1832, cette place devient par arrêté préfectoral le lieu des exécutions publiques au moyen de la guillotine à Paris[2], la place de Grève n'étant plus jugée adaptée. D'autres lieux sont ensuite utilisés jusqu'à la dernière exécution publique en France, celle du tueur en série Eugène Weidmann en 1939.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Bâtiments non localisés[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. François de Saint-André (mort le ), nommé par Louis XII chancelier de ses États en Italie, son lieutenant à Gênes, puis a obtenu une charge de conseiller au parlement de Paris en 1514, président clerc de la chambre des enquêtes en 1533, président à mortier en 1535. En 1554, il a tenu la place de premier président du parlement de Paris dans certaines affaires importantes. Il a ensuite présidé la chambre ardente créée pour juger ceux qui faisaient profession de la religion nouvelle, avant de se retirer en 1556 sur ses terres en résignant ses charges à ses fils

Références[modifier | modifier le code]

  1. Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, 3 vol., 3e édition, Le Robert, 2006.
  2. Ulysse Tencé, Annuaire historique universel, vol. 15, p. 261.
  3. Scarlett Beauvalet, Perdre la vie en la donnant : la mortalité maternelle à Port-Royal, 1815-1826, In : Annales de démographie historique, 1994, pp. 237-260 (en ligne).
  4. Adélaïde Barbey (dir.), Guide Bleu de Paris, Paris, Hachette livre, (ISBN 2-01-011485-X), p. 373.
  5. « Plaque martyre ».
  6. Myriam Paris, Le 14e arrondissement: itinéraires d'histoire et d'architecture, Mairie de Paris, Direction générale de l'information et de la communication, coll. « Paris en 80 quartiers », (ISBN 978-2-913246-14-0).
  7. Propriétaires entre autres de ces maisons : Madeleine Laillier (1610); René Jerdin, secrétaire du roi (1608), Thomas Le Charron, écuyer (1582); Jean-Baptiste Bordier, secrétaire du roi (1663) - AN. S//4771 dossier No 2. et No 3
  8. Les propriétaires sont : Pierre de Poullain, écuyer, sieur de La Folie (1634); François d'Auvilliers, écuyer, sieur de La Folie et Marie de Saint-Léger, sa femme (1652) AN titres concernant cette maison S//4771 dossier no 1 et S//4770 dossier no 4, bail en 1781 S//4769 dossier no 2
  9. a et b AN. S//4769 dossier no 4 (1542-1690)
  10. AN. S//4769 dossier no 4
  11. AN. S//4770 dossier no 4 Baux des maisons citées
  12. Comté & vicomté de Corbeil & Guetteville, Saint-André
  13. Jean-Baptiste de L'Hermite-Souliers, François Blanchard, Éloge de tous les premiers présidents du parlement de Paris depuis qu'il a esté rendu sédentaire jusqu'à présent, chez Cardin Besongne, Paris, 1645, p. 45, 76-77, 80, 189, 252 (lire en ligne)
  14. AN. S//4769 dossier no 3 et S//4770 dossier no 4
  15. AN. S//4770 dossier no 3 Baux de cette maison aux noms de Louis-Joseph Dreux, chevalier, seigneur de Croisches (1704)
  16. Plans de cette maison (1689) : S//4769 dossier no 2

Article connexe[modifier | modifier le code]