Rue Vilin
20e arrt Rue Vilin
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Situation | ||
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Arrondissement | 20e arrondissement | |
Quartier | Belleville | |
Début | rue des Couronnes, 29 | |
Fin | rue Julien-Lacroix, 63 | |
Morphologie | ||
Longueur | 80 m | |
Largeur | 12 m | |
Géocodification | ||
Ville de Paris | 9797 | |
DGI | 9809 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | ||
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La rue Vilin est une rue située dans le 20e arrondissement de Paris, en France.
Historique
La rue Vilin est ouverte en 1846[1]. À l'origine, elle partait de la rue des Couronnes, se poursuivait en ligne droite vers le nord-est, en pente douce, sur 200 mètres environ, avant de se terminer par un escalier d'une cinquantaine de marches qui rejoignait la rue Piat. La chaussée était pavée, les trottoirs étroits, sans arbre. La circulation y était peu importante, du fait de l'escalier au bout, qui la rendait quasiment semblable à une impasse. C'était un terrain de jeu idéal pour les enfants, aimant dévaler l'escalier, ou jouer tranquillement au ballon dans la rue.
Elle porte le nom du propriétaire des terrains, M. Vilin, qui était architecte, et qui fut maire de Belleville en 1848.
La rue a été substantiellement modifiée en 1988, quand le Parc de Belleville a été créé, l'amputant de sa moitié supérieure entre la rue Julien-Lacroix et la rue Piat.
Sites particuliers
L'écrivain Georges Perec y a vécu, au numéro 24, de 1936 à 1942, et y est souvent retourné, notamment pour l'écriture de son livre W ou le Souvenir d'enfance. Un film documentaire de Robert Bober de 1992 En remontant la rue Vilin (Fipa d'argent 1992), retrace, à l'aide de photographies anciennes, la destruction progressive de ce cadre du Paris ancien.
Des photographes tels que Robert Doisneau ou Willy Ronis l'ont immortalisé dans plusieurs de leurs photos, notamment l'escalier à l'extrémité de la rue que l'on peut voir dans Ménilmontant de René Guissart (1936), Sous le ciel de Paris de Julien Duvivier (1951), Un acte d'amour d'Anatole Litvak (1953), Du rififi chez les hommes de Jules Dassin (1955), Rafles sur la ville de Pierre Chenal, Orphée de Jean Cocteau, Le Ballon rouge d'Albert Lamorisse (rue vilin) et Casque d'or de Jacques Becker(1957).
L'ancien tracé a partiellement disparu dans un jardin municipal : le Parc de Belleville, à flanc de coteau.
Références
- Bernard Stéphane, Dictionnaire des noms de rues, éditions Mengès, 1977, 1981, 1984, 1986, page 723.