Rue Médéric

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17e arrt
Rue Médéric
Voir la photo.
Rue Médéric.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 17e
Quartier Plaine-de-Monceaux
Début 108, rue de Courcelles
Fin 41, rue de Prony
Morphologie
Longueur 280 m
Largeur 12 m
Historique
Dénomination 1944
Ancien nom Rue Guyot
Géocodification
Ville de Paris 6158
DGI 6242
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Médéric
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 17e arrondissement de Paris)
Rue Médéric

La rue Médéric est une voie située dans le quartier de la Plaine-de-Monceaux du 17e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Longue de 280 mètres, elle commence au 108, rue de Courcelles et finit au 41, rue de Prony.

Le quartier est desservi par la ligne de métro 2 à la station Courcelles.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Cette rue rend hommage au résistant français Gilbert Védy, dit « Médéric » (1902-1944), membre du comité directeur de Ceux de la Libération[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Cette voie, de l'ancienne commune des Batignolles est ouverte en 1850 sous le nom de « rue Guyot ». Elle est rattachée à la voirie de Paris en 1860 et prend sa dénomination actuelle le .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

No 9.
No 20.
  • No 8 : atelier d'Édouard Manet, de 1861 à 1872[2],[3].
  • No 9 : église suédoise, construite en 1911-1913 par Gustaf Adolf Falk sur une parcelle achetée par les paroissiens. En 2021, le clergé suédois envisage de vendre le bâtiment, évalué à 6 millions d’euros, provoquant une vive émotion dans la communauté franco-suédoise de Paris[4],[5].
  • No 20 : école hôtelière de Paris, qui regroupe le lycée Jean-Drouant et le CFA Médéric. Immeuble construit de 1935 à 1936, sur les plans de l'architecte Raymond Gravereaux, ferronnerie de Raymond Subes, fresque d'Yves Brayer.
  • Nos 23-27 : premier central parisien automatique, construit en 1913 par Paul Guadet. En août 1982, des charges explosives et incendiaires sont déposées devant et à l’intérieur du central. La tentative d’attentat est revendiquée par le groupe Orly, un groupe clandestin arménien[6].
  • No 32 : le , a lieu au 32, rue Guyot, une réunion secrète des membres de la direction des MOI. Ceux-ci, pistés à leur insu par les inspecteurs de la BS2, seront arrêtés quelques semaines plus tard et livrés à la Geheime Feldpolizei.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Védy Gilbert, Méderic, René », maitron.fr.
  2. « Ironie. Ironie no 161, janvier-février 2012 », sur interrogationcritiqueludique.blogspot.fr (consulté le ).
  3. Dans le catalogue d’exposition Paris/Washington, 1998, p. 9 et 185, note 5 ; la reproduction d’après un plan de Paris de 1860 (p. 10, fig. 5) montre l’emplacement de l’immeuble dans lequel se trouvait l’atelier de Manet, à l’angle de la rue Guyot et de l’impasse Roussel (devenues « rue Médéric » et « rue Léon-Jost »), au nord du boulevard de Monceau, devenu « boulevard de Courcelles ».
  4. Léna Lutaud, « Menace sur l'Église suédoise de Paris », sur Le Figaro, (consulté le ).
  5. Christine Henry, « Paris : l’église suédoise menacée par un projet immobilier », Le Parisien, 3 novembre 2021.
  6. « Le groupe Orly revendique une tentative d’attentat à Paris », Le Monde, 10 août 1982.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]