Rue Jacob

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Rue Jacob
Voir la photo.
Rue Jacob vue en direction de la rue de Seine.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 6e
Quartier quartier Saint-Germain des Prés
Début 46-50, rue de Seine
Fin 29 Rue des Saints-Pères
Morphologie
Longueur 418 m
Largeur 10 m
Historique
Création 1836
Dénomination Déc. min. du 14 juillet 1836
Ancien nom Rue du Colombier
Géocodification
Ville de Paris 4703
DGI 4771
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Jacob
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La rue Jacob est une voie du 6e arrondissement dans le quartier de Saint-Germain des Prés à Paris.

Historique

Le nom de la rue vient du fait que Marguerite de Valois (la fameuse « reine Margot »), première épouse du roi Henri IV, qui s’était installée dans le faubourg Saint-Germain en 1605, avait chassé trois ans plus tard les frères de la Charité du couvent voisin de son domicile et les remplaça par des augustins déchaussés. Elle exauçait par ce geste un vœu formé après qu’elle fut « visitée » et « secourue » par Dieu. Dans ce couvent rebaptisé « monastère de la Sainte-Trinité », Marguerite fit élever un « autel de Jacob » en souvenir du patriarche biblique, également secouru par Dieu si l’on en croit les récits sacrés et l’étymologie de son nom.

Une décision ministérielle du 14 juillet 1836, autorisa l'intégration à la rue Jacob de la « rue du Colombier » située dans le prolongement de cette dernière[1]. On procéda à la régularisation du numérotage en vertu d'un arrêté préfectoral du 26 août suivant. Une ordonnance royale du 29 avril 1839 a fixé la moindre largeur de cette voie publique à 10,70 m.

Description

Cette voie parallèle à la Seine débute rue de Seine et finit rue des Saints-Pères. Elle est composée en majorité de bâtiments datant des XVIIIe et XIXe siècles.

Quelques vues de la rue

Bâtiments remarquables, et lieux de mémoire

  • no 12 : appelé hôtel de Saxe, car il est dit que le maréchal de Saxe y a résidé ; également habité par le poète Victor de Laprade en 1878[2]. Une petite cour intérieure est accessible et le bâtiment présente plusieurs escaliers intéressants. L'ancien cabaret L'Échelle de Jacob, aujourd'hui disparu, se trouvait à cette adresse.
  • no 24 : c'est à cette adresse qu'en 1830, se trouvait la maison du libraire-éditeur Firmin Didot et frères.
  • no 26 : emplacement loti à la fin du XVIIe siècle et habité par le duc Decazes. Transformé par la suite en hôtel meublé[2].
  • no 27 : l'hôtel particulier, avec son célèbre if dans la cour donnant sur la rue, a hébergé de 1945 à 2010 les éditions du Seuil[3] avant d'accueillir les Éditions des Arènes, l'Iconoclaste et Rollin Publications (XXI, 6 mois).
  • no 28 : maison habitée lors de ses premières années littéraires (1893 à 1896) par Colette.
  • no 32 : cet emplacement, qui s'étend au n°21 de la rue Bonaparte et au n°25 de la rue Visconti, fut loti à la fin du XVIe siècle par Jean-Baptiste Androuet du Cerceau qui y fit construire une maison qui resta chez ses descendants jusqu'en 1687. Elle fut remplacée vers le milieu du XVIIIe siècle par l'hôtel actuel cité comme un des hôtels Rohan-Rochefort[2]. Aujourd'hui boutique d'un célèbre pâtissier connu pour ses macarons.
  • n°44 : ancienne ambassade d'Angleterre, où fut préparé le traité de Paris, qui fut signé au n°56.
  • no 45 : le photographe Charles Louis Michelez, qui fut photographe de l'Administration des beaux-arts de 1864 à 1895, y avait son studio et laboratoire. Il s'installa rue Vavin après la guerre de 1870.
  • no 46 : maison de 1798[4] avec niches et statues ; cette maison est située à l'emplacement d'une maison plus ancienne habitée par Laurence Sterne lors de son séjour en France en 1764[4].
  • no 52 : immeuble classé.

Modèle:Message galerie

Le cinéaste américain Terrence Malick y habita dans les années 80-90.

Notes et références

Sources