Rubempré

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Rubempré
Rubempré
Saint-Léonard.
Blason de Rubempré
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes du Territoire Nord Picardie
Maire
Mandat
Anne Loire
2020-2026
Code postal 80260
Code commune 80686
Démographie
Gentilé Rubempréens, Rubempréennes
Population
municipale
726 hab. (2021 en augmentation de 0,69 % par rapport à 2015)
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 01′ 11″ nord, 2° 23′ 12″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 147 m
Superficie 10,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Corbie
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Rubempré
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Rubempré
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Rubempré

Rubempré (Rubimpré en picard) est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Le village est situé à une douzaine de kilomètres au nord-est d'Amiens, sur la route départementale 11 (RD 11).

La commune est constituée d'un chef-lieu (Rubempré) et d'un hameau distant de 2 km, Septenville.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 814 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rubempré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,4 %), prairies (8,3 %), zones urbanisées (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La localité est desservie par la ligne d'autocars no 23 (Doullens - Beauquesne - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Riberpre (1140-1177) ; Rambertpre (1160) ; Reimberti pratum (1163) ; Rebempre (1163) ; Ramberti pratum (1255) ; Reimbertpré (11..) ; Ramberpré (1198) ; Rainbercpre (1240) ; Rebempre (1247) ; Reubempré (1253) ; Raibempré (1291) ; Reimberpré (1301) ; Remberpré (1300) ; Raimbertpre (1301) ; Rainberti pratum (1341) ; Robempré (1385) ; Rubempré (1356) ; Reubenpré (1486) ; Rembempré (1497) ; Rainbourcpére (1423) ; Reubenpré (1536) ; Rubembré (1781)[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Seigneurie locale[modifier | modifier le code]

Le premier porteur du nom actuellement connu est un certain Ekkard, sieur de Rubempré, vivant au début du Xe siècle.

Selon une légende[15], une branche de la maison de Rubempré tirerait son origine d'Alexandre de Hongrie, fils du roi Bela de Hongrie : il aurait acquis le nom de Rubempré après la croisade de 1248[16].

Un sceau portant les armes de Baudouin de Rubempré, chevalier, écuyer, seigneur de Rubempré et d'Authie au début du XIVe siècle est conservé aux Archives départementales de la Somme[17].

Au début du XVIe siècle, Jeanne de Rubempré, héritière de la seigneurie, épouse Jacques de Bourbon-Vendôme dit « le Bâtard » (en 1505, à Amiens), descendant direct de Robert, comte de Clermont, dernier fils de Saint Louis. Par la suite, les seigneurs du lieu porteront désormais les titre et nom de comte de Bourbon-Rubempré.

Vestiges de motte féodale[modifier | modifier le code]

Un ancien château fort médiéval, propriété de la famille de Rubempré, était situé sur un contrefort naturel au nord-est du village.

Le , l'échevinage d'Amiens vote le démantèlement de cette forteresse au nom de la Ligue, car son propriétaire Charles de Bourbon-Rubempré est cousin d'Henri de Navarre, futur Henri IV.

Ce château de forme rectangulaire mesurait 40 m de long sur 34 de largeur. En 1753, il subsistait encore une tour en grès, debout jusqu'à l'époque de la Révolution française. Le lieu-dit "Derrière la tour" témoigne toujours de cette construction. Aujourd'hui, le fossé est comblé mais le profil de la motte féodale existe toujours sur un terrain privé.

À la suite du siège des ligueurs, les habitants résolurent de s'éloigner de cette forteresse qui ne pouvait désormais plus les protéger, aussi ils établirent leurs demeures davantage sur le plateau voisin, vers l'ouest, autour de l'ancienne voie romaine. L'église fut ensuite déplacée.

Histoire moderne[modifier | modifier le code]

Une coutume locale est rédigée en 1507 en dix articles. Elle mentionne cinq échevins signataires, renouvelables chaque année.

En 1566, un marché hebdomadaire et deux foires annuelles (établies les et ) sont autorisées par le roi et se sont tenues jusqu'à la Révolution.

En 1635, les récoltes sont piétinées par la cavalerie de Jean de Werth. La plaine vers Beauquesne offre alors le plus triste spectacle.

En 1636, Rubempré et Septenville sont saccagés et incendiés par les passages continuels des troupes espagnoles, particulièrement lors de la prise de Corbie. Ces raids dureront jusqu'au traité des Pyrénées en 1659.

En 1709, des détachements de l'armée du duc de Marlborough ravagent les environs.

Réseau de souterrains-refuges[modifier | modifier le code]

Vie associative[modifier | modifier le code]

Harmonie de Rubempré[modifier | modifier le code]

Formée en , elle est déclarée en préfecture par arrêté du . Présidée par Arsène Debeauvais, propriétaire à Septenville, la formation évolue rapidement. Elle est dirigée par son fondateur, Armand Prévost membre de l'Académie nationale de musique. L'harmonie donne son premier concert le à l'occasion de la fête de Sainte-Cécile. En 1890 elle compte 35 exécutants, 60 membres honoraires et a déjà remporté 2 premiers prix et 1 second aux concours locaux. Le , un concours de musique est organisé à Rubempré. La société musicale est dissoute au début des années 1980.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes du Territoire Nord Picardie après avoir fait partie de la communauté de communes Bocage Hallue.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1989 Hervé du Mesnil    
mars 1989 2014 Philippe Delaporte[19]    
2014[20] 2020 Jean-Marie Rousseaux    
2020[21] En cours
(au 8 octobre 2020)
Anne Loire    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

En 2021, la commune comptait 726 habitants[Note 3], en augmentation de 0,69 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0391 0811 1551 2821 4051 3871 3771 3961 407
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3551 2901 2081 0701 004920922876822
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
775734673568534503491435406
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
340421433486634675762774720
2017 2021 - - - - - - -
726726-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une école publique située dans l'Académie d'Amiens, en zone B pour les vacances scolaires[26].

Le collège des Coudriers à Villers-Bocage assure la suite de la scolarité.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Léonard[modifier | modifier le code]

Au début du XVIIe siècle, l'église paroissiale Saint-Léonard se situe près du château fort médiéval de la famille de Rubempré, au cœur du village niché au creux de la vallée vers Hérissart.

Bâtie dans le style gothique, au niveau du cimetière actuel, et de dimensions modestes, elle est ravagée au cours des invasions espagnoles de la guerre de Trente Ans, notamment lors du siège de Corbie en 1636.

En 1656, la décision est prise de la rebâtir plus haut dans le village en réemployant une partie des matériaux.

À l'origine, le nouvel édifice avait un plan rectangulaire, avec une nef et un unique collatéral au nord, séparé de la nef par une rangée de piliers carrés, surmontés d'arcades en plein cintre. La maçonnerie en pierre du côté sud (portant un larmier, possible remploi de l'ancienne église) ainsi que le portail occidental datent de cette première campagne de construction.

Le clocher primitif en pierre est remplacé en 1786 par le beffroi et la flèche actuelle. Trois nouvelles cloches nommées Marie (la bémol), Joséphine (si bémol) et Rosalie (do), fournies par les ateliers Cavillier, remplacent la sonnerie d'Ancien régime à partir d'.

En 1803, le collatéral nord est élargi de deux mètres et la face nord reconstruite en briques.

En 1828, d'importants travaux de restauration et d'agrandissement ont conféré à l'église son aspect actuel. Le nouveau plan adopté, en forme de croix latine (adjonction de deux chapelles latérales) avec une abside arrondie, comprend un vaisseau couvert par une unique charpente, l'ancien bas-côté étant définitivement englobé dans la nef.

Depuis 1846, elle renferme les reliques de saint Victorin, provenant des catacombes de Rome[27].

La Poste[modifier | modifier le code]

Le bureau de poste, situé 18, rue Richard-Vilbert, a été construit en 1911 sur les plans de l'architecte Aimé Delarue Logo monument historique Inscrit MH[28].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la famille de Rubempré, reprises par la commune se blasonnent ainsi : d'argent aux trois jumelles de gueules.
[29].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Rubempré et Glisy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Le réseau Trans'80 en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 241 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  15. Comte Baudouin d'Ursel, Princes en Belgique - Rubempré, 1686., dans Le Parchemin, Bulletin bimestriel édité par l'association royale Office Généalogique et Héraldique de Belgique, no 412, Juillet-Août 2014, pp. 349-359.
  16. Louis Moréri, Le grand dictionnaire historique ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane..., chez Jean-Baptiste Coignard, 1725, [2]
  17. « Mnesys visualisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur recherche.archives.somme.fr (consulté le ).
  18. Toutes ces familles découlent en lignée féminine de la première maison féodale. 1) En 1505 comme on l'a vu, Jeanne de Rubempré épouse Jacques de Bourbon-Ligny. 2) En 1596, Marguerite de Bourbon-Ligny, dame de Rubempré, marie Jean IV de Monchy (les Monchy avaient aussi Montcavrel) (cf. Racines&Histoire : Monchy, p. 4-5 ). 3) Jeanne de Monchy dite la Bécasse (1626-1713), marquise de Nesle et de Montcavrel, héritière des droits héréditaires sur Orange, épouse en 1648/1649 Louis Ier Charles de Mailly (v. 1618-1708), fils puîné de René II et frère cadet de René III de Mailly (cf. Racine&Histoire : Mailly, p. 15-20). Les descendants de Jeanne et Louis-Charles sont titrés conjointement comtes de Rubempré : les Mailly-Nesle, princes titulaires d'Orange en 1706, issus de deux de leurs fils, Louis II de Mailly (1653-1688), et autre Louis de Mailly (v. 1661/1663-1699) ; et les marquis de Mailly, venus de l'une de leurs filles, Marie-Anne-Louise-Madeleine de Mailly, mariée en 1687 à son petit-cousin le marquis René V de Mailly, petit-fils de René III, ce dernier étant le frère aîné de Louis-Charles de Mailly. 4) Marie-Louise-Françoise-Victoire de Mailly (1721-1763), héritière de Mailly-le-Franc et de Rubempré, petite-fille du marquis René V de Mailly, convola en 1743 avec Charles-Alexandre-Antoine-Joseph de France de Noyelle, comte d'Hézecques et seigneur de Radinghem en Artois ; leur petit-fils François-Félix de France de Mailly d'Hézecques (1774-1835) est l'auteur des Souvenirs d'un page à la cour de Louis XVI (cf. abbé Jules Gosselin : Mailly et ses seigneurs, 1876, p. 112-153 et 312).
  19. « À la mémoire de Monsieur Philippe Delaporte », sur memoire.lavoixdunord.fr, (consulté le ) « Conseiller Municipal de 1971 à 1983, Adjoint au Maire de 1983 à 1989, Maire de 1989 à 2014 ».
  20. « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  21. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « L'école sur le site du ministère de l'Éducation nationale et de la jeunesse ».
  27. Itinéraires du Patrimoine, livret no 181. Direction régionale des Affaires culturelles de Picardie, Amiens
  28. Notice no IA80000316, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. « Le blason dans l'Armorial de France » (consulté le ).