Royal Robbins

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Royal Robbins
Description de cette image, également commentée ci-après
Royal Robbins par Tom Frost au début des années 1960.
Biographie
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Naissance ,
Point Pleasant (Virginie-Occidentale)
Décès (à 82 ans),
Modesto (Californie)
Carrière
Disciplines alpinisme, escalade
Compagnons de cordée Tom Frost, Chuck Pratt, Gary Hemming, Yvon Chouinard, John Harlin
Ascensions notables première ascension de Salathé Wall à El Capitan, premières de la directe américaine et de la directissime américaine en face ouest des Drus, première de la voie Robbins au mont Proboscis dans le cirque des Parois impossibles

Royal Robbins, né le à Point Pleasant en Virginie-Occidentale et mort le à Modesto (Californie), est un grimpeur et alpiniste américain.

Il a été l'une des figures de l'âge d'or de la conquête des Big walls au Yosemite dans les années 1960. Avec Yvon Chouinard, il fut l'un des promoteurs de l'éthique du clean climbing au début des années 1970.

Biographie[modifier | modifier le code]

Royal Robbins est né le [1]. Il travaille d'abord dans une banque, puis monte une affaire d'importation et de vente de matériel de montagne et se consacre définitivement à l'escalade. Il acquiert sa technique et son style sur la falaise de Tahquitz proche de Los Angeles et impose rapidement sa suprématie dans le Yosemite, où quasiment toutes les voies d'envergure ont été gravies par Robbins. Royal Robbins est l'inventeur d'un système de hissage de sac à l'aide de poulie et de jumars.

Royal Robbins est mort le à l'âge de 82 ans[1].

Ascensions[modifier | modifier le code]

Royal Robbins à l'ouverture de la troisième longueur de Salathé Wall à El Capitan dans la vallée de Yosemite en 1961. Photo de Tom Frost.
  • 1952 - Première en libre de l'Open Book à Tahquitz
  • 1957 - Face nord-Ouest du Half Dome au Yosemite, avec Mike Sherrick et Jerry Gallwas : premier degré VI aux États-Unis
  • 1960 - Deuxième ascension de The Nose à El Capitan au Yosemite
  • 1961 - Première ascension de Salathé Wall à El Capitan, avec Tom Frost et Chuck Pratt
  • 1962 - Directe américaine en face ouest des Drus dans le massif du Mont Blanc, avec Gary Hemming
  • 1963 - Deuxième ascension de la Leaning Tower au Yosemite : première solitaire d'un degré V
  • 1963 - Voie Robbins au mont Proboscis, dans les Logan Mountains au Canada avec Jim McCarthy, Layton Kor and Dick McCracken
  • 1964 - North America Wall à El Capitan avec Tom Frost, Chuck Pratt et Yvon Chouinard
  • 1964 - Face nord du mont Hooker dans la Wind River Range au Wyoming, avec Dick McCracken et Charlie Raymond
  • 1964 - Danse Macabre à la Devils Tower dans le Wyoming
  • 1964 - Final Exam et Athlete's Feat deux blocs à Castle Rock dans le Colorado
  • 1965 - Directissime américaine aux Drus avec John Harlin
  • 1967 - Nutcracker au Yosemite : première voie entièrement protégée sur coinceurs
  • 1968 - Répétition en solitaire du Muir Wall à El Capitan : premier solo sur un degré VI
  • 1969 - The Prow sur Washington Column au Yosemite, avec Glenn Denny
  • 1969 - Tis-sa-ack au Half Dome, avec Don Peterson
  • 1970 - Arcturus au Half Dome avec Dick Dorworth
  • 1971 - Robbins réalise avec Don Lauria la deuxième ascension du Wall of Early Morning Light (aussi appelé Dawn Wall), ouvert l'année précédente par Warren Harding (en) et Dean Caldwell, et qui avait soulevé la polémique du fait des 300 pitons à expansions utilisées. Robbins avait initialement l'intention d'« effacer la voie » en coupant les expansions au fur et à mesure de l'ascension. Après deux longueurs, Robbins s'arrêta parce que, selon Lauria, « le niveau de l'escalade artificielle était bien plus élevé que ce qu'il aurait attendu de Harding ou Caldwell et, bien sûr, parce que c'était aussi horriblement long de couper tous ces foutus spits »[2]

Publications[modifier | modifier le code]

  • (en) Royal Robbins, Basic rockcraft, La Siesta Press, , 71 p.
  • (en) Royal Robbins, Advanced rockcraft, La Siesta Press, , 96 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) James Lucas, « Obituary: Royal Robbins (1935–2017) - Climbing Magazine », sur www.climbing.com (consulté le ).
  2. (en) « the quality of the aid climbing was much higher than he had ever expected of Harding or Caldwell and, of course, it was also taking us an awful long time to chop all those goddam bolts. » cité par Warren J. Harding Downward Bound: a Mad! guide to Rock Climbing, Menasha Ridge Press, 1990 (première édition en 1975), pp. 165–167

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pat Ament, Royal Robbins : Spirit of the Age, Two Lights,
  • Steve Roper, Camp 4, Guérin,
  • Gérard Bordes, Grande Encyclopédie de la Montagne, t. 7, Paris, Atlas, , 2 400

Liens externes[modifier | modifier le code]