Route nationale 88 (France)

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Route nationale 88
Cartouche de la route
Image illustrative de l’article Route nationale 88 (France)
La RN 88 (voie express) au niveau de la sortie 18, en direction du Puy-en-Velay, sur la commune de Saint-Jean-Bonnefonds en 2009.
Caractéristiques
Longueur 435 km
Direction nord-est / sud-ouest
Extrémité nord-est Givors
Intersections A72 à Saint-Étienne
N 102 entre Cussac-sur-Loire et Saint-Christophe-sur-Dolaison
N 102 à Pradelles
D 906 à Langogne
D 806 à Mende
A75 Sortie 39.1 à Bourgs sur Colagne
A75 Sortie 42 à Sévérac d'Aveyron
D 988 D 840 à Rodez
D 911 à Baraqueville
D 999 à Albi
A68 à Marssac-sur-Tarn
Extrémité sud-ouest Toulouse
Réseau Route nationale
Territoire traversé
2 régions Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie
7 départements Loire, Haute-Loire, Ardèche, Lozère, Aveyron, Tarn, Haute-Garonne
Villes principales Saint-Chamond, Saint-Étienne, Le Puy-en-Velay, Mende, Rodez, Albi
Exploitation
Gestionnaires DIR Centre-Est, Massif Central et Sud-Ouest

La route nationale 88, ou RN 88, est une route nationale française reliant historiquement Lyon à Toulouse.

Liaison transversale traversant le Massif central, elle dessert cinq préfectures de département. En 2023, elle relie Saint-Chamond (dans la continuité de l'autoroute A47) à Bourgs sur Colagne via Saint-Étienne, Le Puy-en-Velay et Mende puis, après un tronc commun avec l'autoroute A75, Sévérac d'Aveyron à Marssac-sur-Tarn via Rodez et Albi (où elle continue en tant qu'autoroute A68 jusqu'à Toulouse).

Historique[modifier | modifier le code]

Avant 1824[modifier | modifier le code]

En 1632, la route de Poste allant de Toulouse à Lyon empruntait la vallée de l'Aveyron pour rejoindre Rodez. La route royale de Toulouse à Rodez par la vallée du Tarn a été construite au XVIIIe siècle entre Saint-Sulpice et Albi, mais la traversée de la rivière s'effectuait par bac[1].

Création de la route nationale[modifier | modifier le code]

La route nationale 88 a été créée en 1824. C'est un axe transversal important reliant Lyon à Toulouse par le Massif central, en traversant sept départements et ses sept préfectures : Lyon, Saint-Étienne, Le Puy, Mende, Rodez, Albi et Toulouse.

Elle est définie comme l'axe « de Lyon à Toulouse par le Puy » ; d'une longueur de 432,973 km[2], sa répartition par département est la suivante :

Dans la Haute-Loire, une ordonnance royale du déclarait d'utilité publique un tracé rectificatif à la RN 88 originelle entre Confolent (au sud de Monistrol-sur-Loire) et le Puy, passant par les gorges de la Loire et non par le col du Pertuis, plus difficile d'accès en période hivernale. Bien que les travaux entre Le Puy et Vorey ont été menés à leur terme en 1855, la suite des travaux a été perturbée par la concurrence avec le chemin de fer[10],[11] (ouverture de la ligne de Saint-Georges-d'Aurac à Saint-Étienne-Châteaucreux). La RN 88 devait remplacer la RN 103 entre Retournac et Yssingeaux alors que le tronçon du Puy à Yssingeaux par le col du Pertuis aurait été incorporé à la RN 105 du Puy à Annonay[12].

Déclassements et redéfinition de l'itinéraire[modifier | modifier le code]

En 1972, une première vague de déclassements entraîne le transfert d'un grand nombre de routes nationales dans le domaine routier départemental. Trois tronçons de la route nationale 88 sont concernés :

Dans le Rhône, le déclassement prend effet le sur toute sa longueur (12,825 km)[13].

Dans la Loire, le déclassement prend effet le sur la portion comprise entre la limite du département du Rhône et la route nationale 498 à Saint-Chamond (13,95 km), puis entre la RN 82 à Saint-Étienne et la RN 500 à Firminy (9,2 km), ainsi que l'intégralité de la RN 88A (5 km)[14].

Dans la Haute-Loire, le déclassement prend effet le sur la portion comprise entre la route nationale 102 près de La Sauvetat (commune de Landos) et la limite du département de la Lozère (14,663 km)[15].

Dans le département de la Lozère, le déclassement prend effet le sur la portion comprise entre la limite du département de la Haute-Loire et la route nationale 500 (38,24 km) et entre la route nationale 9 et la limite du département de l'Aveyron (6,083 km)[16].

Dans l'Aveyron, le déclassement prend effet le sur la portion comprise entre la limite du département de la Lozère et son intersection avec la route nationale 595 à Rodez (63,685 km)[17].

L'ancienne route nationale 88 est progressivement déclassée à la suite de la mise en service de déviations :

À la suite de la mise en service de l'A68 entre Albi et Toulouse, la RN 88 a été déclassée en RD 988 dans le Tarn et en RD 888 dans la Haute-Garonne.

Le , le gouvernement a annoncé le transfert certaines routes nationales, dont la route nationale 88. Au , la route nationale sera transféré département de l'Aveyron entre l'échangeur du Lachet et l'autoroute A75 (45 km)

Entre l'A68 et Rodez ainsi que sur la section lozérienne, elle sera mise à disposition à la région Occitanie, et la section entre la limite Haute-Loire/Lozère et l'A72 le sera à la région Auvergne-Rhône-Alpes. Initialement prévu le [18],[19], la mise à disposition aux régions sera faite le [20],[21].

Rôle et trafic[modifier | modifier le code]

Un axe transversal contribuant au désenclavement du Massif central ?[modifier | modifier le code]

La route nationale 88 traverse huit départements et relie les vallées du Rhône et de la Garonne[22]. Cette liaison transversale n'est pourtant pas privilégiée bien que plus courte[23], l'itinéraire entre Lyon et Toulouse préférant contourner le Massif central en utilisant les itinéraires alternatifs via la vallée du Rhône et le Languedoc[22] (autoroutes A7, A9 et A61), ou par le nord (autoroutes A89 et A20).

En 1975, le Plan Massif central, initié par le président de la République Valéry Giscard d'Estaing, prévoit le désenclavement routier de ce grand massif montagneux, avec la multiplication des aménagements autoroutiers (A20 Paris – Toulouse ainsi que les autoroutes autour de Clermont-Ferrand) mais l'axe Toulouse – Lyon est présenté en 1989 « comme un axe de liaison stratégique à l'échelle européenne », sur « une diagonale reliant l'Europe du sud-ouest à la mégalopole européenne »[24]. En 1991, un colloque se tient à Toulouse afin de désengorger la vallée du Rhône et d'améliorer l'accessibilité du sud du Massif central et un « syndicat mixte d'étude et de promotion de l'axe européen Toulouse-Lyon », regroupant dix-huit collectivités territoriales, est créé[25].

En 1993, la route nationale 88 est classée « priorité nationale » par le Comité interministériel d'aménagement du territoire[25].

Transformation progressive en voie rapide[modifier | modifier le code]

En 1995 s'est tenu un débat sur le projet de mise à deux fois deux voies de la route nationale 88 à l'Assemblée nationale. Présenté comme « complémentaire de l'autoroute A75 » entre Clermont-Ferrand et Béziers, il est toutefois concurrencé par l'axe Bordeaux – Lyon – Genève, qui correspond pour partie à l'autoroute A89[25]. La mise à 2 × 2 voies, promise par Édouard Balladur alors Premier ministre à l'époque du débat, n'a toujours pas commencé en Lozère, selon Élisabeth Borne, ministre des Transports[26], qui a présenté le un projet d'orientation des mobilités avec un plan de désenclavement d'axes routiers en France, dont la RN 88[27].

Pour d'autres départements, la mise à 2 × 2 voies répond à une logique d'ouverture de certains territoires, comme dans le département de l'Aveyron, où la route est le seul mode de transport « qui [permet] la desserte économique et touristique » du département, sans concurrence possible avec la grande vitesse ferroviaire[28].

Sections déjà aménagées à 2 × 2 voies[modifier | modifier le code]

Plusieurs tronçons sont déjà à 2 × 2 voies.

Dans le prolongement de l'autoroute A47, la section entre Saint-Chamond et Yssingeaux (à l'exception des viaducs de Terrenoire et du Lignon) a été mise à 2 × 2 voies, tout comme les contournements de Blavozy et du Puy-en-Velay ainsi qu'une section autour de Bessamorel. La section de Saint-Chamond à Saint-Étienne (entre l'autoroute A47 et la route nationale 488) est même à 2 × 3 voies.

En région Occitanie, de Baraqueville et de Naucelle dans l'Aveyron, et de Carmaux et d'Albi dans le Tarn, ont été mises à 2 × 2 voies.

Le contournement de Baraqueville, au sud-ouest de Rodez, a été déclaré d'utilité publique le . Les travaux ont commencé en 2014. La section de Molinières au nord de Baraqueville (échangeur avec la RD 911) a été mise en service le  ; celle entre Baraqueville et la Mothe (au sud) l'a été le . L'achèvement du contournement de Baraqueville marque la fin de l'aménagement de la section d'Albi à Rodez à 2 × 2 voies[29].

Dans le Tarn, la section comprise entre Tanus et la Croix de Mille (communes de Pampelonne et de Saint-Jean-de-Marcel) a été mise en service le . Cette réalisation a coûté 49,5 millions d'euros, financée par l'État, la région Midi-Pyrénées et le conseil général du Tarn[30].

Le doublement de la rocade d'Albi a été inauguré le et marque la fin de l'aménagement de la RN 88 à 2 × 2 voies dans le département du Tarn[31], mis à part la traversée de Lescure-d'Albigeois[32].

Sections en cours d'aménagement à 2 × 2 voies[modifier | modifier le code]

Afin de finaliser cet axe, plusieurs tronçons doivent encore être mis en 2 × 2 voies. Plusieurs sections ont été mises en service en 2 × 2 voies entre 2013 et 2015. Les derniers tronçons sont en 2021 en chantier pour achever la mise à 2 × 2 voies de l'ensemble de l'itinéraire, en Haute-Loire (déviation d'Yssingeaux et contournement du Pertuis).

Un plan État-région (2023-2027) a été négocié pour le chantier de la RN88 entre Rodez et Laissac[33].

Exploitation[modifier | modifier le code]

La route nationale 88 est gérée par trois directions interdépartementales des Routes (DIR) :

  • la DIR Centre-Est, de Saint-Chamond à Firminy (voie rapide urbaine de Saint-Étienne)[34] ;
  • la DIR Massif Central, de Firminy à Lapanouse[35] ;
  • la DIR Sud-Ouest, district Est, de Sévérac d'Aveyron à Marssac-sur-Tarn[36].

Certains tronçons déclassés à la suite de la mise en service de voies rapides ou de déviations sont transférés aux départements.

L'ancienne route nationale 88 dessert deux métropoles (intercommunalités) et les sections de route aménagées et entretenues jusqu'alors par les départements deviennent des routes métropolitaines, gérées par ces métropoles :

Parcours[modifier | modifier le code]

Une borne routière au bord de la RN 88.
La nouvelle RN 88 près de Châteauneuf-de-Randon.
Le col de la Pierre Plantée.
La RN 88 dans Badaroux.
La RN 88 passe au-dessus de la ligne de Béziers à Neussargues et de l'ex RN 9 par le viaduc de la Colagne (commune du Monastier-Pin-Moriès).
La RN 88 au col du Pertuis.
La RN 88 à Costaros.

Les principales villes desservies par la route nationale 88 sont : Saint-Étienne, Le Puy-en-Velay, Mende, Rodez et Albi.

De Lyon au Puy-en-Velay[modifier | modifier le code]

De Lyon à Saint-Chamond[modifier | modifier le code]

De Givors à Saint-Chamond, la route traverse la vallée du Gier et est doublée par l'autoroute A47. Entre Givors et Chabanière, la route est déclassée D 488 y compris sur la partie ligérienne traversant les communes de Dargoire et de Tartaras. Sur le territoire communautaire de Saint-Étienne Métropole, la route est renommée M 88.

Les communes traversées sont :

À Saint-Chamond, l'ancienne N 88 emprunte la rue de Lyon et la rue Gambetta. L'ancienne A47 qui traversait encore la ville jusqu'en 1991 a été déclassée en D 288, actuellement M 288. Au croisement avec la fin de l'ancienne route nationale 498, un autopont a été construit en et démoli en 1992 à la suite de la mise en service du contournement de Saint-Chamond par l'A47[38].

De Saint-Chamond au Puy-en-Velay[modifier | modifier le code]

À partir de Saint-Chamond, et jusqu'à Saint-Étienne, la route nationale 88 remplace l'A47 (à 2×3 voies).

La route est en 2×2 voies jusqu'à Yssingeaux sauf au-dessus du Lignon (viaduc du Lignon). Elle sera mise en 2×2 voies jusqu'aux Fangeas (terme sud de la déviation du Puy. La déviation du Puy a été mise en service en ).

Les communes traversées sont :

Du Puy-en-Velay à Sévérac-le-Château[modifier | modifier le code]

Du Puy-en-Velay à Châteauneuf-de-Randon[modifier | modifier le code]

La RN88 au Brignon (Bizac)

Les communes et lieux-dits traversés sont :

La RN 88 a changé de tracé entre Costaros et Châteauneuf-de-Randon. Son tracé actuel passe par les anciens tronçons des RN 102, RN 106 et RN 500. L'actuelle RN 88 passe par :

L'ancienne RN 88 a été déclassée en RD 88 dans la Haute-Loire et en RD 988 dans la Lozère dans les années 1970. Elle passait par :

De Châteauneuf-de-Randon à Sévérac-le-Château[modifier | modifier le code]

Les cols et communes traversés sont :

De Sévérac-le-Château à Toulouse[modifier | modifier le code]

La route devait initialement être totalement à 2 × 2 voies entre Rodez et Toulouse en 2020. Le contournement de Baraqueville qui clôt la mise en 2 × 2 voies entre Albi et Rodez a été mis en service le pour sa section nord, et le pour sa section sud[29].

De Sévérac-le-Château à Rodez[modifier | modifier le code]

Entre Sévérac-le-Château et Rodez, l'actuelle RN 88 passe par un ancien tronçon de la RN 595.

Les communes traversées sont :

Entre l'ex-RN 9, près de Banassac, et Rodez, l'ancienne RN 88 a été déclassée en RD 988 dans les années 1970. Elle passait par :

De Rodez à Albi[modifier | modifier le code]

Sur le secteur du Grand Rodez, la RN 88 est transformée en boulevard urbain (doublement des voies, nombreuses bretelles d'entrées et de sorties, vitesse limitée entre 70 et 90 km/h) pour permettre la fluidité du trafic, extrêmement dense.

Sur le tronçon entre Rodez et Albi (représentant 70 kilomètres entre ces deux villes), la RN 88 est entièrement à 2×2 depuis mai 2022 (contournement de Baraqueville et Tauriac-de-Naucelle) hormis la déviation de Lescure-d'Albigeois. La rocade d'Albi est doublée avec une vitesse limitée à 90 km/h depuis . Ainsi, les automobilistes peuvent rejoindre Toulouse de Rodez sur un tracé entièrement à double voie. Le temps de trajet est de 80 minutes environ[réf. souhaitée].

Avant la mise en voie express, les communes traversées sont :

D'Albi à Toulouse[modifier | modifier le code]

La RN 88 à Garidech.

À partir de Marssac-sur-Tarn, la route est dédoublée par l'autoroute A68. Contrairement à l'autoroute, l'ancienne route nationale dessert les communes situées en rive droite entre Marssac-sur-Tarn et Saint-Sulpice[39].

Elle est déclassée en RD 988 entre Albi et la limite départementale du Tarn et de la Haute-Garonne, puis en RD 888 jusqu'à Toulouse.

Les communes traversées sont :

Oppositions au contournement du Pertuis et de Saint-Hostien[modifier | modifier le code]

La réalisation de ce contournement, situé sur le parcours Saint-Chamond – Le Puy-en-Velay, suscite des oppositions de militants écologistes qui réalisent des actions non-violentes pour empêcher la poursuite des travaux[40].

Sections aménagées en voie express[modifier | modifier le code]

Certaines sections de la route nationale 88 ont été aménagées à deux fois deux voies (et même deux fois trois voies entre Saint-Chamond et Saint-Étienne), afin d'améliorer la sécurité routière[33].

Section A47 (Saint-Chamond) - Le Puy-en-Velay[modifier | modifier le code]

  • Continuité de l’A47
  • Sortie 17 Quartiers de Saint-Chamond desservis : Izieux, La Varizelle ; zone commerciale de la Varizelle (demi-échangeur orienté vers l'A47)
  • Aire de service de la Chabure (sens Saint-Étienne - Givors)
  • Sortie 18 Quartier de Saint-Étienne desservi : Terrenoire (demi-échangeur sens Nord-Sud)
  •  Échangeur entre RN 88, RN 488 et A72 (demi-échangeur)
  • Sortie 19 Quartier de Saint-Étienne desservi : Terrenoire (demi-échangeur sens Sud-Nord)
  • Sortie 20 Quartiers de Saint-Étienne desservis : Montplaisir, Beaulieu, centre hospitalier privé de la Loire
  • Sortie 21 Quartiers de Saint-Étienne desservis : centre-ville, La Métare, Le Rond-Point, Parc naturel régional du Pilat
  • Passe dans le tunnel du Rond-Point
  • Sortie 23 Quartier de Saint-Étienne desservi : La Rivière (km 39)
  • Sortie 24 : Annonay, Col de la République (interdit aux PL de plus de 12 tonnes), Bourg-Argental, Bellevue
  • Sortie 25.1 : Hôpital de Bellevue, Faculté de médecine
  • Sortie 25.2 : La Ricamarie, Solaure
  •  Échangeur entre RN 88 et RM 201 (contournement ouest de Saint-Étienne), Roanne, Clermont-Ferrand
  • Sortie 28 : La Ricamarie (demi-échangeur sens Sud-Nord)
  • Sortie 29 : Le Chambon-Feugerolles centre (demi-échangeur sens Nord-Sud)
  • Sortie 30 : Le Chambon-Feugerolles Croix-Bleue
  • Aires de service des Crozes (sens Saint-Étienne – Le Puy), du Réal (sens Le Puy – Saint-Étienne)
  • Sortie 31 : Firminy-Fayol, Saint-Just-Malmont, Parc d'activités du Chambon
  • Sortie 32 : Firminy-centre, Firminy-Vert, Fraisses-centre, Unieux (demi-échangeur sens Nord-Sud)
  • Sortie 33 : Firminy-centre, Fraisses-centre, Unieux, Gorges de la Loire (demi-échangeur sens Sud-Nord)
  • Sortie 34 : Firminy-Chazeau, Firminy-Vert, Fraisses-Montessus

Entrée dans le département de la Haute-Loire, (région Auvergne-Rhône-Alpes)

Déviation du Puy-en-Velay[modifier | modifier le code]

La rocade du Puy-en-Velay, d'une longueur de 9 km, est inaugurée le par la ministre des Transports Élisabeth Borne[41] et mise en service intégralement le [42].

  • Sortie 51 D 373 : Le Puy en Velay-centre, zone d'activités de Corsac-Chassende
  • Sortie 52 : Coubon, zone d'activités de Taulhac
  • Viaduc de Taulhac
  • Fin de voie rapide sur un carrefour giratoire

Section Le Puy-en-Velay - A75 (Marvejols)[modifier | modifier le code]

Section commune A75 - RN88[modifier | modifier le code]

Section A75 (Sévérac-le-Château) - Rodez[modifier | modifier le code]

Rocade de Rodez[modifier | modifier le code]

Entrée de la rocade de Rodez.

Section Rodez - Albi[modifier | modifier le code]

Rocade d'Albi[modifier | modifier le code]

Section Albi - Toulouse par l'A68[modifier | modifier le code]

La section entre Marssac-sur-Tarn et Gaillac a été aménagée en 2 × 1 voie entre 1984 et 1988, puis en 2 × 2 voies en 1997[44].

Périphérique de Toulouse

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les routes départementales situées sur le territoire communautaire de Saint-Étienne Métropole ont été transférées du département de la Loire à la métropole le . La dénomination de la D 88 (ainsi que les antennes D 88.1, D 88.2, D 88.3 et D 88.4) est modifiée par délibération du conseil métropolitain du [37].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Cohou 2000, p. 37-38.
  2. Louis Becquey, Ministère de l'Intérieur – Administration générale des ponts et chaussées et des mines, Statistique des routes royales de France, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne), p. 246-247.
  3. Becquey 1824, p. 136-137.
  4. Becquey 1824, p. 82-83.
  5. Becquey 1824, p. 84-85.
  6. Becquey 1824, p. 94-95.
  7. Becquey 1824, p. 22-23.
  8. Becquey 1824, p. 158-159.
  9. Becquey 1824, p. 60-61.
  10. « Procès-verbaux des délibérations », Rapports et délibérations / Conseil général de la Haute-Loire,‎ , p. 60 (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Rapport de l'Ingénieur en chef du département de la Haute-Loire à M. le Préfet sur la situation des routes impériales et départementales, et sur le service hydraulique », Rapports et délibérations / Conseil général de la Haute-Loire,‎ , p. 10 (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Troisième partie. Rapports des chefs de sevice. Chapitre premier. Routes – Chemins vicinaux. Rapport de l'Ingénieur en chef sur le service des routes nationales », Rapports et délibérations / Conseil général de la Haute-Loire,‎ , p. 3-4 (lire en ligne, consulté le ).
  13. Arrêté interministériel du relatif au déclassement de routes nationales dans le département du Rhône [PDF], Journal officiel de la République française, (consulté le ), p. 11889.
  14. Arrêté interministériel du relatif au déclassement de routes nationales dans le département de la Loire [PDF], Journal officiel de la République française, (consulté le ), p. 9925.
  15. Arrêté interministériel du relatif au déclassement de routes nationales dans le département de la Haute-Loire [PDF], Journal officiel de la République française, (consulté le ), p. 13884.
  16. Arrêté interministériel du relatif au déclassement de routes nationales dans le département de la Lozère [PDF], Journal officiel de la République française, (consulté le ), p. 2331.
  17. Arrêté interministériel du relatif au déclassement de routes nationales dans le département de l'Aveyron [PDF], Journal officiel de la République française, , p. 9919, et rectificatif : arrêté interministériel du , paru au JORF le , p. 4143 (consulté le ).
  18. Sandrine Morin (France Bleu Occitanie), « En Occitanie, les routes nationales RN88, RN125, RN20 sont désormais des routes régionales », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  19. Décision du 4 janvier 2023 déterminant la liste des autoroutes, routes et portions de voies qui sont transférées ou mises à disposition en application des articles 38 et 40 de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale
  20. « CONVENTION RELATIVE A LA MISE A DISPOSITION A TITRE EXPERIMENTAL PAR L’ETAT A LA REGION AUVERGNE-RHONE-ALPES D’UNE PARTIE DU RESEAU ROUTIER NATIONAL »
  21. « Convention relative à l’expérimentation de gestion de portions du réseau routier national par la région Occitanie »
  22. a et b Cohou 2000, p. 10.
  23. Cohou 2000, p. 63.
  24. « Les échelles du projet », dans Cohou 2000, p. 34-35.
  25. a b et c « Chronologie du projet d'axe Toulouse-Lyon », dans Cohou 2000, p. 62.
  26. Sylvie Bonnet, « La Lozère, mauvais exemple du désenclavement », sur france3-regions.francetvinfo.fr, France 3 Occitanie, (consulté le ).
  27. Olivia Boisson, « Lozère : le projet de désenclavement routier en bonne voie ? », sur france3-regions.francetvinfo.fr, France 3 Occitanie, (consulté le ).
  28. a et b « Poursuivre l'ouverture routière du département », sur aveyron.fr, Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le ).
  29. a et b Bénédicte Dupont (France Bleu Occitanie), « RN88 : le contournement de Baraqueville terminé, l'axe Albi-Rodez enfin entièrement en 2x2 voies », sur francebleu.fr, (consulté le ).
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  39. Michel Cohou, « Acteurs sociaux et processus d'aménagement autoroutier dans le département du Tarn », Géocarrefour, vol. 77, no 1 « Autoroutes, acteurs et dynamiques territoriales »,‎ , p. 46 (DOI 10.3406/geoca.2002.6261, lire en ligne).
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  43. « Le barreau de Saint-Mayme inauguré, les automobilistes peuvent désormais contourner Sébazac pour accéder à Rodez », Centre Presse,
  44. « Un calendrier révélateur des difficultés rencontrées », dans Cohou 2000, p. 28.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Marcel Girault, « Les anciennes routes de Brioude au Puy et de Lyon à Toulouse dans le canton de Paulhaguet », Almanach de Brioude, Brioude,‎ .
  • Michel Cohou, Le destin d'une voie rapide : jeu d'acteurs, enjeu de développement, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, coll. « Villes et Territoires », (ISBN 2-85816-500-9, ISSN 1140-2296, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    Cet ouvrage, principalement consacré à l'autoroute A68, détaille l'implication des collectivités territoriales dans le projet de l'aménagement de l'autoroute entre Toulouse et le Tarn, mais aussi les politiques menées pour le désenclavement du Massif central par la route nationale 88.

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