Rosoy (Oise)

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Rosoy
Rosoy (Oise)
L'église Saint-Damien.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes du Liancourtois
Maire
Mandat
Gérard Lafitte
2020-2026
Code postal 60140
Code commune 60547
Démographie
Population
municipale
622 hab. (2021 en diminution de 1,43 % par rapport à 2015)
Densité 126 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 28″ nord, 2° 30′ 07″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 139 m
Superficie 4,95 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Rosoy
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Rosoy
Liens
Site web commune.rosoy.free.fr

Rosoy est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. La commune comprend sur son territoire le hameau d'Hardencourt.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes.

À vol d'oiseau, la commune se situe à 63 kilomètres au sud d'Amiens, à 32 kilomètres à l'est de Beauvais, à 25 kilomètres au sud-ouest de Compiègne et à 54 kilomètres au nord de Paris[1]. La commune s'étend sur 495 hectares[a 1].

Topographie et géologie[modifier | modifier le code]

Vue sur la montagne de Rosoy depuis le village. Elle culmine à 139 m.

La commune est située entre la montagne de Liancourt et les marais de Sacy-le-Grand, dont une partie s'étend sur le territoire[2]. Le hameau d'Hardencourt se trouve près du Mont Berthault[a 2]. Les montagnes du Hêtre, du Moulin et de Berthaut occupent le sud du terroir. Celui-ci s'étend entre 32 mètres dans les marais de Sacy-le-Grand et culmine à 139 mètres au-dessus du niveau de la mer au sommet de la montagne de Rosoy, partie de la montagne de Liancourt comprise sur le territoire[3]. On relève les altitudes suivantes : 44 mètres sur la D 59, à la limite avec Labruyère, 68 mètres à la limite avec Verderonne, sur le même axe routier et au hameau d'Hardencourt, 113 mètres à 121 mètres sur la montagne de Berthaut, ou montagne de Verderonne, appelée également montagne du Hêtre à son extrémité nord, du Moulin près d'Hardencourt et 136 mètres au carrefour de la Lune, en limite de Bailleval et de Labruyère, où la D 137 rencontre l'ancien chemin stratégique de Villers-Saint-Paul à Catenoy[a 2].

Les coteaux de la montagne de Liancourt sont formés d'une masse sablonneuse couronnée par des bancs de roche calcaire, le sable est gris-verdâtre, quelquefois roux, mêlé de paillettes de mica et de grains verts. Le coteau de Rosoy, qui s'étend de Liancourt à Labruyère, comprend successivement du calcaire grossier blanc friable, puis du calcaire jaunâtre ocreux pétri de nummulites, d'huîtres et de moules d'autres coquilles, une roche dure sablonneuse empâtant de nummulites, du sable jaunâtre à concrétions tuberculeuses et du sable jaune-verdâtre. On retrouve des cyrènes brisées près du chef-lieu. Certaines de ces couches, du calcaire grossier inférieur et moyen, forme plusieurs tertres entre les marais et le bois d'Hardencourt, et parvient jusqu'au pied de l'éminence qui porte le village. Sa superficie à l'aspect des sols de bruyère, on y trouve des blocs de grès lustré blanc, très dur, et des rognons ou fragments d'une roche qui a la plus grande analogie avec le calcaire silicieux. Il existe un dépôt de tourbe près d'Hardencourt, dans les marais de Sacy-le-Grand[4], qui marque l'origine de l'ancien grand lac de Longa Aqua[a 1]. Les collines de Verderonne (du Hêtre et du Moulin) présentent un ensemble et une disposition de couches conformes en tout à celles du plateau de Liancourt, ce qui prouve leur origine commune[5]. La commune se trouve en zone de sismicité 1[6]. Les effondrements de terrains sont potentiels[7]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune ne possède pas de rivière sur son territoire. Les eaux de ses coteaux s'écoulent par des sources qui alimentent les marais et leurs étangs, situés à l'est[a 2], dans les marais de Sacy-le-Grand. Celui-ci est irrigué par des quelques canaux[3]. Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 679 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 9 km à vol d'oiseau[11], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels[modifier | modifier le code]

Hormis le bâti qui s'étend sur 33 hectares pour 7 % de la superficie, la commune est couverte aux trois-quarts par des espaces boisés, s'étendant du pied au sommet des coteaux de la montagne de Rosoy par les Bois du Jouart et Huon à l'ouest, entre le chef-lieu et Hardencourt par le bois Isabeau ainsi que sur la toute la partie méridionale de la montagne de Verderonne. La commune comprend également 33 hectares de zones marécageuses par les marais de Sacy-le-Grand, 22 hectares de vergers et prairies, 20 hectares de cultures ainsi que plus d'un hectare de landes[15],[3].

Les montagnes de Rosoy, de Verderonne, du Moulin et de Berthaut, en tant que bois périphériques du bois des Côtes sur la commune de Bailleval, constituent une Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1 [16]. Les marais de Sacy-le-Grand, qui occupent le nord-est[3], font partie du réseau natura 2000[17] et sont également inscrits en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[18]. Ces marais constituent une zone importante pour la protection des oiseaux (ZICO)[19]. Ces différents écosystèmes constituent des corridors écologiques potentiels[20].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rosoy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[21],[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), zones humides intérieures (7,7 %), terres arables (5,7 %), zones urbanisées (0,1 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Hormis le chef-lieu, la commune comporte un hameau, Hardencourt, situé à près de 2 km du chef-lieu[3]. Il existe en outre un écart, une maison de garde près du marais[a 2].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Rosoy est une commune résidentielle à caractère rural, en dehors de toute agglomération[27].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Rosoy se situe à l'écart des grands axes de communication et n'est desservie que par une seule route départementale, la route départementale 59 reliant Liancourt à Sacy-le-Grand. Elle traverse la commune par les rues de l'Eguillon, de la Croix-Dupuis et de Labruyère. Cette route permet d'accéder à la RD 1016, voie rapide reliant Paris à Amiens, par Liancourt. Par Labruyère et Sacy-le-Grand, la route départementale 59 établit un lien avec la RN 31 Rouen - Reims. Deux voies communales (rue du Marais et rue de Hardencourt) distinctes relient le village au hameau d'Hardencourt. La rue du Prieuré, dans ce hameau, mène voie à Cinqueux, depuis où il est possible de rejoindre la RD 200, voie express Creil - Compiègne, ou la D 59 pour Pont-Sainte-Maxence[3].

Rosoy n'a pas de gare, la gare la plus proche étant celle de Liancourt - Rantigny à une distance de 4,5 km[1].

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 6218, 6246, 6316 et 6354 du réseau interurbain de l'Oise[28]. La commune est également desservie par une navette de regroupement pédagogique intercommunal (ligne 6843) avec les communes de Labruyère, Verderonne et Angicourt[28].

L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 31 km à l'ouest et l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 40 km au sud[1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Rosetum en 1014, Rosolium en 1061, Rozetum en 1165, Rosoy en 1217, Rozacum en 1240, Rosaium en 1257[29], Rosoi en 1287, Rosay en 1303, puis Rozoy. En picard, il se prononce « Rozoe »[a 2].

La forme moderne est déjà citée en 1217, la forme suivante Rosacum est une latinisation erronée, d'après les noms en -acum, souvent constatée dans ce cas. La forme Rosaium, latinisation de *Rosai montre une hésitation dialectale entre une finale en -ay / -ey (plus commune à l'ouest) et une finale en -oy (plutôt caractéristique du nord et de l'est). Ainsi note-t-on Rosay en Haute-Normandie, attesté sous la forme Rausedo en 750-775, de même étymologie[30]. Ce toponyme est issu d’un gallo-roman *RAUSETU > comme en témoigne d'ailleurs la forme archaïque de Rosay (Seine-Maritime) en 750-775, mentionnée ci-dessus, avec passage de [t] à [d], avant amuïssement complet caractéristique de l'ancien français. Cela explique la forme actuelle Rosoy, ancien français rosoi, rosei « lieu où il y a des roseaux »[31],[29], c'est-à-dire « roselière ». En ancien français ros signifiait « roseau », le mot rosel était un diminutif, encore attesté dans certains dialectes (d'où le dérivé roselière), devenu « roseau » en français central[32]. C'est un mot issu du vieux bas francique *raus(a), apparenté à l'allemand Rohr (cf. Schilfrohr « roseau, phragmite »). Le suffixe gallo-roman -ETU (latinisé en -etum dans les textes rédigés en latin médiéval) servait à dériver des noms de végétaux pour indiquer « un ensemble de végétaux appartenant à la même espèce ». Il est encore productif aujourd'hui sous une forme féminine issue de -ETA > -aie, d'où chênaie, hêtraie, roseraie, etc.

Un rapprochement avec le nom de la rose n'est pas justifié, bien que cette fleur apparaisse sur la plupart des blasons des communes de type Rosay, Rosoy. Outre le fait que le terme d'ancien français rosoi, rosei « lieu où il y a des roseaux » ne soit jamais attesté avec le sens de roseraie dans les textes anciens, le suffixe -ETU n'est en principe jamais associé à un nom de fleur, mais au nom d'une plante, arbuste ou arbre. Ainsi le mot roseraie est-il formé sur le nom du rosier. Il n'y a en outre, pas de formation analogue dans le sud de la France, car la variante occitane rausa n'a pas le sens général qu'a le mot roseau en français et est circonscrite à une petite partie du domaine occitan. Un village homonyme se trouve dans le même département, Rosoy-en-Multien.

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 ? Jean-Philippe Carron    
1989 En cours
(au 27 septembre 2014)
Gérard Lafitte SE Réélu pour le mandat 2014-2020[33]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].

En 2021, la commune comptait 622 habitants[Note 3], en diminution de 1,43 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
241263252247250240245225215
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
217215211197187198185170166
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
204193199165185166176226180
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
162260386429592620617615631
2020 2021 - - - - - - -
624622-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,5 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 319 hommes pour 310 femmes, soit un taux de 50,72 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,3 
4,1 
75-89 ans
4,5 
19,0 
60-74 ans
16,9 
26,3 
45-59 ans
26,0 
15,8 
30-44 ans
16,6 
16,5 
15-29 ans
18,2 
18,0 
0-14 ans
17,5 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les communes de Rosoy, Verderonne et Labruyère gèrent l'enseignement primaire au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal[40].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire.

  • Église Saint-Côme-et-Saint-Damien, rue de l'Église : Il s’agit d’un bâtiment très composite, avec clocher central, deux collatéraux, transept et deux chapelles latérales du chœur, au chevet plat. La nef et le collatéral nord forment une entité homogène, mais sont modernes, exception faite de quatre grosses colonnes et du portail occidental, qui proviennent de l’église romane initiale, marquée par la transition vers le style gothique. Le clocher carré ne comporte qu’un seul étage et présente sur chaque face deux baies plein cintre encadrées par des colonnettes. Le toit à quatre versants est couvert d’ardoise, tout comme la nef et le collatéral sud. Le chœur est éclairé à l’est par une simple baie ogivale orné de dentelures, à l’instar des baies des chapelles latérales et du transept. Comme particularité, le toit est rampant et accolé au clocher. De chaque côté, le croisillon respectif du transept et la chapelle latérale du chœur présentent un pignon commun, mais celui du nord est nettement plus élevé que celui du sud. Les murs extérieurs sont également dissemblables : celui du nord est doté de deux contreforts aux extrémités et est percé d’une unique baie, alors que celui du sud possède trois contreforts très massifs et deux baies de dimensions différentes. Le transept nord présente à l’intérieur des arcades à plein cintre figurées sur les parois[41],[42].
  • Chapelle du hameau de Hardencourt : C'est un petit bâtiment rectangulaire en briques rouges, avec des chaînages d'angle en pierre de taille, un toit couvert d'ardoise et un clocher en charpente à l'extrémité ouest du toit. La chapelle date vraisemblablement de 1807 et a été restaurée bénévolement par les habitants du hameau entre 2004 et 2007, qui la sauvent ainsi de l'effondrement[43].
  • Ancien prieuré templier au hameau de Hardencourt : Notamment la porte cochère ogivale au sud est bien conservée. Le reste des bâtiments conservent une grande partie des structures d'origine, mais le bâtiment a perdu son caractère à la suite des remaniements successifs. L'ensemble garde toutefois un certain intérêt patrimonial, et l'aile septentrionale vient par ailleurs d'être restaurée dans le respect de l'histoire du lieu.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, , 560 p., p. 343-347
  1. a et b p. 344.
  2. a b c d et e p. 343.

Autres références[modifier | modifier le code]

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  2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, p. 81.
  3. a b c d e et f « Carte 1/25 000e » sur Géoportail..
  4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, p. 12,14 et 15.
  5. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 145 pages, p. 14.
  6. « Risques naturels potentiels à Rosoy » [archive du ], sur macommune.prim.net (consulté le ).
  7. « Mouvements de terrain à Rosoy », sur mouvementsdeterrains.fr (consulté le ).
  8. « Carte de remontées des nappes », sur inondationsnappes.fr (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  11. « Orthodromie entre Rosoy et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  13. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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  17. « Natura 2000 : Marais de Sacy-le-Grand », sur natura2000-picardie.fr (consulté le ).
  18. « Marais de Sacy-le-Grand, fiche znieff détaillée »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur wwww.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  19. « ZICO : Zones importantes pour la conservation des oiseaux, marais de Sacy », sur donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
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