Romain Grosjean
Date de naissance | Modèle:Date sport |
---|---|
Lieu de naissance | Genève |
Nationalité |
Français Suisse |
Site web | www.romaingrosjean.com |
Années d'activité | Depuis 2003 |
---|---|
Qualité | Pilote automobile |
Années | Écurie | C. (V.) |
---|---|---|
Renault F1 Team (2009) Lotus F1 Team (depuis 2012) |
Numéro permanent | 8 (depuis 2014) |
---|---|
Nombre de courses | 64 |
Pole positions | 0 |
Meilleurs tours en course | 1 |
Podiums | 9 |
Victoires | 0 |
Romain Grosjean, né le 17 avril 1986 à Genève, est un pilote automobile possédant la double nationalité franco-suisse et pilotant avec une licence française[1]. En août 2009 à l'occasion du Grand Prix d'Europe à Valence, il effectue ses débuts en Formule 1 avec l'équipe Renault F1 Team avant d’être remplacé par Vitaly Petrov en 2010. Depuis 2012, il est à nouveau pilote titulaire avec l'équipe Lotus F1 Team.
Considéré comme un espoir français de la course automobile avec 49 victoires dans diverses formules de promotion, sa première saison complète en Formule 1, en 2012, lui a permis de monter à trois reprises sur le podium et de mener un Grand Prix malgré un manque de régularité et de multiples incidents de courses ayant entraîné une suspension d'une course. En 2013, il réalise sa meilleure saison en Formule 1 et marque six podiums sans décrocher de victoire, et sans provoquer d'accident majeur. En 2014, à cause d'une voiture peu compétitive, il pilote en bas de classement et ne récolte que peu de points.
Biographie
Famille
Il est le fils de Christian Grosjean, avocat suisse à Genève et de Marie-Hélène Brandt, peintre, et l'arrière-petit-fils d'Edgar Brandt, ferronier d'art et fondateur de Brandt. Il est également le petit-fils du skieur Fernand Grosjean, vice-champion du monde de slalom géant en 1950 à Aspen[2].
Il épouse la présentatrice et journaliste de télévision Marion Jollès le 27 juin 2012 à Chamonix[3] et est père d'un garçon, Sacha, né le 29 juillet 2013[4].
Karting et débuts en monoplace
Après avoir fait ses classes en karting dans les différents championnats français, Romain Grosjean vient au sport automobile en 2003 par le biais du championnat de Suisse de Formule Renault 1600 qu'il remporte dès sa première saison.
En 2004, Grosjean, débute en Formule Renault 2.0 au sein de l'écurie française SG Formula que vient de créer Stéphane Guérin, rejoint le Championnat de France de Formule Renault ; il pilote sous licence suisse, associé aux expérimentés Yann Clairay et Guillaume Moreau. Grosjean et ses coéquipiers participent également à quelques manches de la Coupe d'Europe. La saison commence à Monza dans le cadre de l'Eurocup où Grosjean, septième de la première course est le meilleur débutant ; il abandonne lors de la course 2. Début avril, Grosjean entame sa saison dans le championnat français à Nogaro lors des Coupes de Pâques ; dix-septième de la première course remportée par Moreau, il monte sur le podium de la seconde course remportée par Clairay[5],[6].
Une semaine plus tard, Grosjean est dixième puis treizième des manches du meeting Eurocup de Valencia. À Magny-Cours, en Eurocup, il est sixième puis vingt-quatrième. En championnat de France, mi-mai, sur le circuit du Val de Vienne, il heurte un rail de sécurité lors de la première course et abandonne ; en seconde manche, il termine sixième après un duel perdu face à Jérôme d'Ambrosio[7],[8]. Le championnat de france se dispute ensuite en lever de rideau du Grand Prix de Pau de Formule 3. Moreau, en pole position, se fait dépasser par Patrick Pilet au départ. Grosjean met la pression sur son coéquipier qui tente de rattraper Pilet ; Grosjean part tête-a-queue en voulant suivre son coéquipier puis la course est écourtée après un accident impliquant et Moreau[9]. Lors de la deuxième course, Romain tape le mur en tentant de doubler Moreau[10].
Grosjean remporte sa première victoire en Formule Renault 2.0 lors de la première course de Dijon-Prenois en résistant aux attaques de Moreau[11]. Lors de la seconde course, sous une pluie torrentielle, Grosjean, qui mène devant Simon Pagenaud et Patrick Pilet, part en tête-à-queue au troisième tour et abandonne. Le Graff Racing, l'écurie rivale de SG Formula, réalise un triplé lors de cette manche[12].
En lever de rideau des 24 Heures de Spa, Grosjean termine vingt-cinquième de la course Eurocup du meeting de Spa-Francorchamps. En septembre, il participe au Grand Prix d'Albi ; en course 1, il fait partie des échappés derrière Pilet et Clairay : l'abandon de Pilet sur crevaison permet à SG Formula de réaliser un doublé[13]. Lors de la seconde manche, Patrick Pilet conserve la tête et Grosjean termine troisième[14]. Romain effectue ensuite une dernière pige en Eurocup à Oschersleben : cinquième de la première course derrière Clairay, il abandonne lors de la seconde manche. Il termine quatorzième au terme de la saison bien que n'ayant pas participé à toutes les manches. Le plateau de la Super Série FFSA, qui inclut la FR2.0 française, se rend sur le Circuit Bugatti du Mans. En course 1, Grosjean finit sixième, loin du groupe de tête[15]. En seconde manche, alors que ses coéquipiers luttent pour le titre, Romain abandonne au premier tour après un accrochage avec Pierre-Alain Bournot[16]. La finale du championnat a lieu à Magny-Cours, circuit sur lequel Grosjean a déja tourné en Eurocup plus tôt dans la saison. Au départ de la course 1, Pilet cale : Grosjean et Emmanuel Piget le percutent et Grosjean abandonne[17]. Le titre pilotes se joue lors de la dernière course de la saison ; Pilet est champion de France et Grosjean, cinquième de la course, est septième du championnat[18].
En 2005, il remporte le titre en championnat de France Formule Renault 2.0 avec l'écurie SG Formula de Stéphane Guérin et, en 2006, accède au relevé championnat de Formule 3 Euro Series et est treizième du classement général pour sa première saison dans la discipline avec l'écurie Signature. Il rejoint, en 2007, l'écurie ASM Formule 3, victorieuse lors des trois saisons précédentes et remportee le titre à l'issue d'un long duel avec Sébastien Buemi.
2008 : débuts en GP2
En 2008, il dispute le championnat de GP2 Series au sein de l'écurie ART Grand Prix (émanation de ASM F3) de Fred Vasseur et Nicolas Todt. Pour parfaire sa connaissance de la discipline et de sa nouvelle équipe, il participe durant l'hiver 2008 au nouveau championnat GP2 Asia Series dont il remporte à Dubai les deux premières manches (fait unique pour un débutant dans cette catégorie) après s'être élancé de la pole position dans la première course puis de la huitième place, selon le principe de la grille inversée, dans la deuxième course. Il remporte le titre de champion du GP2 Asia deux courses avant la fin avec un total de quatre victoires et cinq pole positions sur six possibles.
Pendant la saison européenne du GP2 Series, Romain monte à plusieurs reprises sur le podium et remporte deux victoires mais a également quelques déceptions, perdant plusieurs bons résultats par problèmes techniques comme à Magny-cours devant son public, moteur cassé à sept tours de la fin alors qu'il menait la course.
Romain Grosjean est également intégré à la filière Renault Driver Development ce qui lui vaut de devenir en 2008 le deuxième pilote essayeur du Renault F1 Team. Après un premier essai à Silverstone en juin 2008 au volant d'une Renault R27 dans le cadre d'une démonstration lors des World Series by Renault, il est convié quelques jours plus tard à Barcelone à sa première véritable séance d'essais sur une Renault R28[19].
2009 : GP2 Series et débuts en Formule 1
En 2009, Romain Grosjean est promu troisième pilote du Renault F1 Team et participe parallèlement au championnat GP2 Series avec le Team Barwa Addax (ex-Campos Grand Prix). Pour sa deuxième saison en GP2, il réalise un hat-trick lors de la course longue de Barcelone et gagne à Monaco pour s'installer en tête du championnat. Lors des courses suivantes, il est impliqué dans quelques accidents et malgré de nouvelles pole positions et plusieurs places d'honneur, il cède la tête du championnat à Nico Hülkenberg. Après la Hongrie, il est à quinze points de l'Allemand alors qu'il reste huit courses encore à disputer.
Sa saison en GP2 s'arrête pourtant lorsque, en août 2009, l'écurie Renault F1 Team annonce qu'il remplace dorénavant Nelson Angelo Piquet en Formule 1. Il devient le coéquipier de Fernando Alonso mais sa demi-saison est difficile : il rejoint une écurie en pleine crise après l'affaire du Singaporegate et sans avoir effectué la moindre séance d'essai avant de débuter, il ne marque aucun point et se retrouve sans volant en Formule 1 à l'issue de la saison.
2010-2011 : saison multidisciplinaire puis succès en GP2 Series
En 2010, il doit se contenter en début de saison d'un volant en FIA GT avec l'écurie suisse Matech Compétition (Ford) puis il dispute les quatre derniers meetings en Auto GP qu'il domine en remportant quatre courses. Il est champion Auto GP avec DAMS. Il est également appelé en GP2 Series pour remplacer Ho-Pin Tung, blessé. En septembre, le manufacturier Pirelli le recrute en remplacement de Nick Heidfeld pour tester ses nouveaux pneumatiques[20]. Il participe aussi en fin d'année à des tests pour le compte de Audi en DTM. En parallèle avec ses séances d'essais pour Pirelli, il participe à quelques manches du trophée Andros 2011 et gagne à Isola 2000.
En 2011, il devient, comme Bruno Senna, pilote d'essai chez Renault F1 Team et est sacré champion en GP2 Asia Series et GP2 Series avec DAMS[21]. Il participe aux séances d'essais du vendredi matin avec Renault F1 Team lors des deux derniers Grands Prix de la saison.
2012 : retour en Formule 1
Le 9 décembre 2011, il est nommé pilote titulaire au sein de l'équipe Lotus F1 Team pour la saison 2012 et devient le coéquipier de l'ancien champion du monde Kimi Räikkönen[22].
À Melbourne, lors du Grand Prix inaugural, il se qualifie en troisième position mais abandonne dès le second tour après un accrochage avec Pastor Maldonado. Une semaine plus tard en Malaisie, il s'élance sixième mais s'accroche avec Michael Schumacher dès le premier tour puis part à la faute et abandonne au quatrième tour. En Chine, Grosjean se qualifie dixième et termine sixième, marquant ainsi les premiers points de sa carrière en Formule 1[23]. À Bahreïn, septième sur la grille, il prend un bon départ et se hisse à la quatrième place dès le premier virage. Après avoir mené un tour en tête à l'issue des changements de pneus, il termine troisième derrière Sebastian Vettel et son coéquipier Kimi Räikkönen, signant le premier triplé du moteur Renault depuis le Grand Prix de Monaco 2010 ; il réalise le premier podium de sa carrière en Formule 1, le premier podium d'un pilote français en Formule 1 depuis Jean Alesi au Grand Prix de Belgique 1998.
En Espagne, pour le retour en Europe, il obtient le quatrième temps des qualifications mais, à la suite du déclassement de Lewis Hamilton, part troisième. Le lendemain, il fait une course solide malgré un début difficile à cause d'une casse d'un élément de son aileron avant après un contact en dépassant Bruno Senna ; il réalise son premier meilleur tour en course en Formule 1 et termine quatrième. À Monaco, qualifié en quatrième position, il est victime, au départ, d'un ennui d'embrayage et est dépassé par plusieurs concurrents. Il touche Fernando Alonso, se décale vers la gauche de la piste, percute Michael Schumacher et brise sa suspension arrière gauche, ce qui le force à abandonner.
Septième sur la grille du Grand Prix du Canada, il perd une place après quelques virages mais, grâce à une stratégie à un seul arrêt et une bonne gestion de ses pneumatiques, revient progressivement sur Fernando Alonso et Sebastien Vettel pour terminer deuxième derrière Lewis Hamilton : il réalise ainsi son meilleur résultat en Formule 1. Lors du Grand Prix de Valence, alors qu'il était quatrième sur la grille de départ, il pointe rapidement en seconde position après avoir doublé Pastor Maldonado au départ et Lewis Hamilton peu de temps avant son changement de pneus. Toutefois, il abandonne à cause d'un problème d'alternateur au quarante-et-unième tour alors qu'il était deuxième derrière Fernando Alonso. Neuvième sur la grille de départ du Grand Prix de Grande-Bretagne, il s'accroche avec Paul di Resta au premier tour, ce qui l'oblige à s'arrêter pour faire réparer son aileron avant. Dernier dès le second tour, il remonte jusqu'à la sixième place à l'issue de la course. Au Grand Prix d'Allemagne à Hockenheim, il est pénalisé de cinq places sur la grille de départ en raison d'un changement de boîte de vitesses. Au premier tour, il subit un accrochage et doit faire changer son aileron avant et ses pneus à cause d'une crevaison; il termine la course dix-huitième. Lors du Grand Prix de Hongrie, il réalise la meilleure qualification de sa carrière en Formule 1 en s'élançant deuxième et termine la course troisième.
Après la pause estivale, il se qualifie huitième pour le Grand Prix de Belgique. Au départ, il provoque un accident impliquant également Lewis Hamilton, Fernando Alonso, Kamui Kobayashi et Sergio Pérez ; il est sanctionné par les commissaires de course qui lui inflignent une amende de 50 000 euros et le suspendent pour le Grand Prix d'Italie où il est remplacé par le Belge Jérôme d'Ambrosio[24]. À Singapour, il s'élance de la huitième position sur la grille et termine septième. Au Japon, quatrième sur la grille de départ à la suite de la pénalité de Jenson Button, il percute Mark Webber et est pénalisé d'un stop-and-go de dix secondes. En fin de course, hors des points, il abandonne pour pouvoir changer de boîte de vitesses sans avoir de pénalité pour le prochain Grand Prix. Au Grand Prix de Corée du Sud, il se qualifie septième et après une course prudente, termine à la même place. En Inde, onzième des qualifications, il finit la course à la neuvième place. Lors du Grand Prix d'Abou Dabi, il est une victime collatérale de la bataille entre Sergio Pérez et Paul di Resta : touché par Pérez qui revient sur la piste, il est harponné par Mark Webber et abandonne au trente-septième tour alors qu'il était cinquième. Au Grand Prix des États-Unis, qualifié en quatrième position, il part neuvième après une pénalité pour changement de boîte de vitesses. En course, malgré un tête-à-queue en début d'épreuve, il termine septième. Au Grand Prix du Brésil, il fait une sortie de piste et doit abandonner. Au lendemain de sa victoire à la Race of Champions, Lotus annonce officiellement la prolongation de son contrat pour 2013[25].
2013 : deuxième saison avec Lotus
À Melbourne, lors du Grand Prix inaugural, il termine dixième quand son équipier remporte la course. La semaine suivante, au Grand Prix de Malaisie, après avoir réalisé une qualification décevante à cause de la pluie, il s'élance onzième mais termine la course sixième. Lors du Grand Prix de Bahreïn, il s'élance en onzième position et termine sur la troisième marche du podium. À Monaco, il harponne Daniel Ricciardo, provoquant un double abandon et est pénalisé d'un recul de dix places sur la grille de départ du Grand Prix suivant qu'il termine treizième.
Au Grand Prix d'Allemagne, cinquième des qualifications, il lutte un temps pour la victoire et se classe troisième, juste devant Fernando Alonso, respectant ainsi une consigne d'équipe lui demandant de s'effacer derrière son coéquipier. En Hongrie, en lutte pour la victoire en début d'épreuve, il termine sixième après avoir été sanctionné d'un drive-through pour avoir dépassé Felipe Massa hors-piste et reçu une pénalité de vingt secondes pour avoir accroché Jenson Button. Le lendemain, il devient père d'un garçon prénommé Sacha[4]. Lors du Grand Prix de Belgique, septième sur la grille, il termine huitième. En Italie, treizième sur la grille, il termine dans les points grâce à une nouvelle huitième place. Malgré une troisième position sur la grille de départ, il abandonne au trente-neuvième tour du Grand Prix de Singapour à cause d'un problème mécanique alors qu'il occupait la sixième place. Au Grand Prix de Corée du Sud, il se classe troisième de la course après s'être élancé de la même position au départ. La semaine suivante, lors du Grand Prix du Japon, quatrième sur la grille, il vire en tête au premier virage et mène la course pendant une vingtaine de tours ; il termine troisième derrière les deux pilotes Red Bull Racing.
Lors du Grand Prix d'Inde, il réalise le dix-septième temps des qualifications à cause d'un mauvais choix de pneus ; en course, grâce notamment à une stratégie à un seul arrêt, il obtient son troisième podium consécutif en terminant troisième. La semaine suivante, au Grand Prix d'Abou Dabi, il finit quatrième de la course. Au Grand Prix des États-Unis, il s'élance en troisième position et prend immédiatement le meilleur sur Mark Webber ; il conserve cette deuxième position jusqu'au drapeau à damier, réalisant son meilleur résultat de la saison. Pour la dernière course de l'année au Brésil, il s'élance en sixième position et abandonne dès le troisième tour sur casse moteur. Il se classe septième du championnat du monde avec 132 points. Fin novembre, Lotus annonce le renouvellement de son contrat pour 2014, aux côtés de Pastor Maldonado[26].
2014 : saison difficile avec Lotus
Pour le Grand Prix inaugural, en Australie, Grosjean connaît un week-end catastrophique ; en qualification, il ne parvient pas à réaliser un tour chronométré et doit se résoudre à s'élancer dernier. Le lendemain, en course, il s'élance de la voie des stands et abandonne en fin d'épreuve. En Malaisie, sa monoplace devenant plus fiable, lui permet de franchir la ligne d'arrivée en onzième position. Lors du Grand Prix de Chine, pour la première fois de la saison, il atteint la phase finale des qualifications et se classe dixième sur la grille de départ. Le lendemain, il abandonne à la mi-course, boîte de vitesses bloquée.
Pour le retour du championnat en Europe, au Grand Prix d'Espagne, Romain Grosjean inscrit ses premiers points de la saison grâce à une huitième place. À Monaco, si les Lotus sont en difficulté durant tout le week-end, les aléas de la course lui permettent de terminer à nouveau huitième. Il connaît ensuite trois courses plus délicates où il termine hors des points. En Belgique, après la pause estivale, quinzième sur la grille, il abandonne pour la sixième fois de la saison. Au premier Grand Prix de Formule 1 de Russie, il termine dix-septième, après un accrochage avec Adrian Sutil en fin d'épreuve qui lui vaut une pénalité de cinq secondes.
Peu avant le dernier Grand Prix de la saison, Lotus F1 Team prolonge son contrat pour une quatrième saison consécutive. Le Français ambitionne de « revenir dans le peloton de tête » tandis que Gérard Lopez ajoute qu'on reconnaît les qualités d'un pilote « lorsqu'il est confronté aux difficultés et Romain a été impeccable en 2014 malgré cela. »[27],[28]. Il termine quatorzième du championnat avec 8 points.
Carrière avant la Formule 1
* – Pilote invité, pas de points marqués.
Résultats en GP2 Series
Saison | Écurie | Courses disputées | Pole Positions | Victoires | Podiums | Points inscrits | Classement |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2008 | ART Grand Prix | 20 | 1 | 2 | 7 | 62 | 4e |
2009 | Barwa Addax | 12 | 3 | 2 | 3 | 45 | 4e |
2010 | DAMS | 4 | 0 | 0 | 2 | 14 | 14e |
2011 | DAMS | 18 | 1 | 5 | 10 | 89 | Champion |
Résultats en championnat du monde de Formule 1
Saison | Écurie | Châssis | Moteur | Pneus | GP disputés | Pole positions | Victoires | Podiums | Abandons | Records du tour | Points inscrits | Classement |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2009 | Renault F1 Team | R29 | Renault V8 | Bridgestone | 7 | 0 | 0 | 0 | 2 | 0 | 0 | 23e |
2012 | Lotus F1 Team | E20 | Renault V8 | Pirelli | 19 | 0 | 0 | 3 | 8 | 1 | 96 | 8e |
2013 | Lotus F1 Team | E21 | Renault V8 | Pirelli | 19 | 0 | 0 | 6 | 5 | 0 | 132 | 7e |
2014 | Lotus F1 Team | E22 | Renault V6 turbo | Pirelli | 19 | 0 | 0 | 0 | 7 | 0 | 8 | 14e |
Année | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | Classement |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2009 | AUS | MAL | CHI | BAH | ESP | MON | TUR | GBR | ALL | HON | EUR 15 |
BEL Abd. |
ITA 15 |
SIN Abd. |
JPN 16 |
BRE 13 |
ABD 18 |
23e | |||
2012 | AUS Abd. |
MAL Abd. |
CHI 6 |
BAH 3 |
ESP 4 |
MON Abd. |
CAN 2 |
EUR Abd. |
GBR 6 |
ALL 18 |
HON 3 |
BEL Abd. |
ITA | SIN 7 |
JPN Abd. |
COR 7 |
IND 9 |
ABD Abd. |
USA 7 |
BRE Abd. |
8e |
2013 | AUS 10 |
MAL 6 |
CHI 9 |
BAH 3 |
ESP Abd. |
MON Abd. |
CAN 13 |
GBR Abd. |
ALL 3 |
HON 6 |
BEL 8 |
ITA 8 |
SIN Abd. |
COR 3 |
JPN 3 |
IND 3 |
ABD 4 |
USA 2 |
BRE Abd. |
7e | |
2014 | AUS Abd |
MAL 11 |
BHR 12 |
CHI Abd |
ESP 8 |
MON 8 |
CAN Abd |
AUT 14 |
GBR 12 |
ALL Abd |
HON Abd |
BEL Abd |
ITA 16 |
SIN 13 |
JPN 15 |
RUS 17 |
USA 11 |
BRE 17 |
ABU 13 |
13e |
Résultats aux 24 Heures du Mans
Année | Voiture | Équipe | Équipiers | Résultat |
---|---|---|---|---|
2010 | Ford GT | Matech Competition | Jonathan Hirschi / Thomas Mutsch | Abandon |
Race of Champions
- Champion des Champions : 2012, battant en finale le danois Tom Kristensen (huit fois vainqueur des 24 Heures du Mans) après avoir notamment éliminé Sebastian Vettel et Michael Schumacher.
Titres
Année | Équipe | Nombre de victoires |
Titre |
---|---|---|---|
2003 | Advance Racing | 10 | Championnat de Suisse de Formule Renault |
2005 | SG Formula | 10 | Championnat de France de Formule Renault |
2007 | ASM Formule 3 | 6 | Formule 3 Euro Series |
2008 | ART Grand Prix | 4 | GP2 Asia Series |
2010 | DAMS | 4 | Auto GP |
2011 | DAMS | 1 | GP2 Asia Series |
2011 | DAMS | 5 | GP2 Series |
Médias
En mars 2012, Romain Grosjean rejoint RMC en tant que consultant. Il intervient chaque vendredi de Grand Prix dans le Moscato Show et les dimanches hors Grand Prix dans Motors[30].
Depuis septembre 2012, Romain Grosjean a sa marionnette aux Guignols de l'info[31].
En novembre 2014, Romain Grosjean participe au clip Dangerous de David Guetta
Notes et références
- Son parcours
- Laurent Missbauer, « Romain Grosjean, le sens inné des trajectoires », La Vie à Crans-Montana, no 57, 2010-2011, p. 13 (lire en ligne).
- Romain Grosjean et Marion Jollès convolent à Chamonix!, ledauphine.com, 27 juin 2012
- Olivier Ferret, « F1 - Romain Grosjean est papa ! », sur motorsport.nextgen-auto.com, (consulté le )
- (fr) « FR2.0 FRA 2004 Nogaro C1 »
- (fr) « FR2.0 FRA 2004 Nogaro C2 »
- (fr) « FR2.0 FRA 2004 Val de Vienne C1 »
- (fr) « FR2.0 FRA 2004 Val de Vienne C2 »
- (fr) « FR2.0 FRA 2004 Pau C1 »
- (fr) « FR2.0 FRA 2004 Pau C2 »
- (fr) « FR2.0 FRA 2004 Dijon C1 »
- (fr) « FR2.0 FRA 2004 Dijon C2 »
- (fr) « FR2.0 FRA 2004 Albi C1 »
- (fr) « FR2.0 FRA 2004 Albi C2 »
- (fr) « FR2.0 FRA 2004 Le Mans C1 »
- (fr) « FR2.0 FRA 2004 Le Mans C2 »
- (fr) « FR2.0 FRA 2004 Magny-Cours C1 »
- (fr) « FR2.0 FRA 2004 Magny-Cours C2 »
- Badoer devant, Grosjean débute - F1-action.net, 12 juin 2008
- Pirelli recrute Grosjean - L'Équipe, 16 septembre 2010
- Grosjean champion de GP2 ! - RMC Sport, 27 août 2011
- Grosjean pilote titulaire Lotus Renault GP en 2012 - Automoto365.com, 9 décembre 2011
- [1]- Eurosport.com, 15 avril 2012
- Grosjean suspendu une course
- communiqué officiel Lotus F1 Team, « Ticket To Ride - Romain Grosjean confirmé pour 2013 », sur lotusf1team.com, (consulté le )
- Journal l'équipe, « Grosjean annonce sa prolongation pour 2014 », sur lequipe.fr, (consulté le )
- Olivier Ferret, « F1 - Officiel : Grosjean reste chez Lotus », sur nextgen-auto.com, (consulté le )
- Olivier Ferret, « F1 - Interview - Grosjean : Revenir avec Lotus dans le peloton de tête », sur nextgen-auto.com, (consulté le )
- http://www.lhebdo17.com/actualite/Romain-Grosjean-:-Pilote-chez-Lotus-Renault-F1-2475.html
- Romain Grosjean dans la Dream Team RMC - RMC Sport
- http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid1784-c-les-guignols.html?vid=765882
Lien externe
Articles connexes
- Pilote automobile français
- Pilote automobile suisse
- Pilote de Formule 1
- Pilote Renault
- Pilote Renault (moteur)
- Pilote essayeur Renault
- Champion du monde de GP2 Series
- Pilote des 24 Heures du Mans
- Pilote de Formule Renault 2.0
- Sportif genevois
- Naissance en avril 1986
- Naissance à Genève
- Double nationalité franco-suisse