Opéra-rock

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Opéra-rock
Origines stylistiques Pop baroque, arena rock, art rock, glam rock, rock progressif
Origines culturelles Années 1960 ; Royaume-Uni
Instruments typiques Chant, guitare électrique, guitare basse, Mellotron, synthétiseur

Genres associés

Arena rock, math rock, rock expérimental

Performance de l'opéra-rock « The Who's, Tommy ».

Le terme opéra-rock[1], ou opéra rock, apparu dans les années 1960, peut désigner soit un album de rock dont les morceaux constituent la trame d'une histoire, soit une comédie musicale dont la musique est d'inspiration rock (également appelée comédie musicale rock). Des diversifications sont apparues avec le temps et incluent notamment metal opera, punk-rock opera, et rap opéra.

Histoire[modifier | modifier le code]

Un premier usage du terme apparaît le dans le magazine canadien RPM : « Bruce Cockburn et Mr. [William] Hawkins travaillent sur un opéra rock... ».

Depuis, la qualification de premier album du genre est revenue à plusieurs œuvres, selon diverses sources :

Colin Fleming de The Atlantic identifie The Story of Simon Simopath (1967) du groupe psychédélique britannique Nirvana comme le premier opéra-rock[2]. Neil Strauss du New York Times explique que S.F. Sorrow (1968) des Pretty Things est « généralement reconnu comme le premier opéra-rock[3] ». Bien que Pete Townshend nie s'être inspiré de S.F. Sorrow, la presse spécialisée compare Tommy à celui-ci[3]. Selon Scott Mervis du Pittsburgh Post-Gazette, si Tommy, paru en 1969, n'est pas le premier opéra-rock, il est le premier à être unanimement considéré comme tel[4]. Tommy inspirera On and On, un rap opéra des Fat Boys[5] et American Idiot, un punk-rock opera de Green Day[6].

Si les « opéras rock » et « albums concept » sont régulièrement mélangés, ces derniers racontent plutôt une histoire qui peut s'étaler sur tout un album mais n'ont pas été conçus dans la même idée qu'un opéra rock. Quelques exemples d'albums concepts : The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars de David Bowie (1973), The Lamb Lies Down on Broadway de Genesis (1974), 2112 de Rush (1976), The Pros and Cons of Hitch Hiking de Roger Waters (1984).

Un opéra-rock tchèque dans un lieu consacré à ce genre de spectacles, le RockOpera Praha (cs).

Albums[modifier | modifier le code]

Spectacles apparentés[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Trésor de la langue française informatisé », sur CNRTL (consulté le ).
  2. (en) Colin Fleming, « The Who Made the Best Rock Opera Ever, but It's Not the One You Think », The Atlantic, (consulté le ).
  3. a et b (en) Neil Strauss, « THE POP LIFE; The First Rock Opera (No, Not 'Tommy') », The New York Times, (consulté le ).
  4. (en) Scott Mervis, « The Who resurrects its 'other' rock opera, 'Quadrophenia' », Pittsburgh Post-Gazette, (consulté le ).
  5. (en) Renee Lucas Wayne, « Fat Boys Built To Rap Opera Album Hits Stores Today », Philadelphia Daily News, (consulté le ).
  6. (en) Melissa Ruggieri, « 'American Idiot' brings heart of rock 'n' roll to stage », The Atlanta Journal-Constitution, (consulté le ).
  7. tobiassammet.com

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]