Roberto Viaux

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Roberto Viaux
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
SantiagoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Roberto Urbano Viaux MarambioVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Liceo Alemán de Santiago (d) (-)
Escuela Militar del Libertador Bernardo O'Higgins (d) (-)
Académie de la guerre de l'armée chilienne (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Académie de la guerre de l'armée chilienne (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
Conflits
Tacnazo insurrection (en)
Murder of Rene Schneider (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mouvements
Nationalisme chilien, tiers-mondisme, hispano-américanisme (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Roberto Viaux ( - ) est un général chilien séditieux, hostile au régime de Salvador Allende, utilisé par Washington dans la préparation du Track Two, en cas de victoire d'Allende aux élections de 1970.

Le Track Two, un plan américain établi peu avant l'élection d'Allende et abandonné immédiatement après[1], consistait à pousser les Fuerzas Armadas à intervenir et annuler les élections. La sédition au sein de l’armée chilienne est favorisée, en coordination avec le mouvement d’extrême-droite Patrie et Liberté[2],[3]. Dès le mois d’, la CIA se met en contact avec des officiers putschistes, parmi lesquels Roberto Viaux[4].

Roberto Viaux est responsable de la mort du général républicain René Schneider Chereau, susceptible de contrer le putsch, commandant en chef des Armées lors de l'échec d'une tentative d'enlèvement le . Cet attentat aurait été mis en œuvre contre les consignes américaines, les États-Unis ayant alors vraisemblablement abandonné la perspective d'un coup d'État[1].

Roberto Viaux et les autres meurtriers du général Schneider prennent immédiatement la fuite, au point de laisser des armes sur place. Viaux part à l'étranger et il ne reviendra au Chili qu'en 1990, lorsque le président Aylwin accorde son pardon.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b [1]
  2. Jonathan Haslam, The Nixon Administration and the Death of Allende’s Chile : A Case of Assisted Suicide, Verso, 2005, p. 62.
  3. Olivier Compagnon, « 1970 : Allende, une chute programmée ? », L'Histoire no 475, septembre 2020, p. 12-17.
  4. Franck Gaudichaud, « De Santiago à Caracas, la main noire de Washington », sur Le Monde diplomatique,

Liens externes[modifier | modifier le code]