Robert Gall (parolier)

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Robert Gall
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Robert Henri GallVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
Enfant
Parentèle
Paul Berthier (beau-père)
Michel Berger (gendre)
Cécile Berthier (d) (épouse)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Sépulture de Robert Gall au cimetière de Montmartre (division 22).

Robert Gall est un parolier français né le à Saint-Fargeau (Yonne) et mort le dans le 13e arrondissement de Paris[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Robert Gall et son épouse Cécile Berthier (1921-2021)[2], fille de Paul Berthier (cofondateur de la manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de bois), sont les parents de la chanteuse France Gall. Ils ont également deux fils, les jumeaux Patrice et Philippe, nés en 1946, qui travaillent eux aussi dans le domaine musical.

Robert Gall est inhumé au cimetière de Montmartre (22e division).

Les débuts de parolier[modifier | modifier le code]

Robert Gall fait ses débuts comme chanteur lyrique avant de se tourner vers la chanson de variété (Monsieur Schubert, 1947, Aimer comme je t'aime, 1950) pour ensuite se spécialiser dans l'écriture. Il commence à écrire vers la fin des années 1950 pour des interprètes comme Magali Noël (Au voleur, 1959) et Félix Marten (La Rigolade, 1962).

Chansons[modifier | modifier le code]

Pour Édith Piaf[modifier | modifier le code]

  • 1960 : Les Amants merveilleux, musique de Florence Véran.
  • 1962 : On cherche un auguste, musique de Charles Dumont.
  • 1963 : C'était pas moi, musique de Francis Lai.
  • 1963 : Monsieur Incognito, musique de Florence Véran.
  • 1963 : Traqué, musique de Florence Véran.

La Mamma[modifier | modifier le code]

En 1964, il écrit pour Hugues Aufray (À bientôt nous deux) ou encore pour Marie Laforêt (À demain my darling). Mais c'est surtout avec ses paroles de La Mamma pour Charles Aznavour, sur une musique de ce dernier, qu'il se fait connaître (1963).

Pour France Gall[modifier | modifier le code]

Dès les débuts de France Gall, en 1963, il se consacre exclusivement à l'écriture des textes pour sa fille. Un peu plus tard, il remplace son premier impresario, Maurice Tézé.

1963[modifier | modifier le code]

1964[modifier | modifier le code]

1965[modifier | modifier le code]

  • Le cœur qui jazze, musique d'Alain Goraguer.
  • Et des baisers, musique d'Alain Goraguer.
  • Deux oiseaux, musique d'André Popp.
  • On se ressemble toi et moi, musique de Claude-Henri Vic.
  • Le Temps de la rentrée, musique de Patrice Gall.

1966[modifier | modifier le code]

  • Cet air-là, musique d'Alain Goraguer.
  • Quand on est ensemble, coécrit avec Roland Berthier, musique de Raymond Lefèvre et Franck Pourcel.
  • Oh ! Quelle famille, musique de Georges Liferman.
  • Celui que j'aime, musique de Patrice Gall.
  • L'Écho, musique d'Alain Goraguer.
  • La Guerre des chansons, musique de Patrice Gall.

1967[modifier | modifier le code]

  • La Petite, écrit avec Mya Simille, musique de Guy Magenta.
  • Les Yeux bleus, musique de Claude-Henri Vic.
  • Chanson pour que tu m'aimes un peu, musique de Patrice Gall.
  • Chanson indienne, musique de David Whitaker.

1968[modifier | modifier le code]

1969[modifier | modifier le code]

  • L'hiver est mort, musique de Patrice Gall.
  • Soleil au cœur, musique de Jean-Pierre Bourtayre.
  • La Torpédo bleue, adaptation par Robert Gall de la chanson italienne Il Topolino Blu d'après les paroles originales de Daniele Pace sur une musique de Mario Panzeri et Lorenzo Pilat.

1970[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « avis de décès de Cécile Gall », (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]