Ritona

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Ritona
Déesse de la mythologie celtique
Contiomagusstein[---] O.D. [E]T.PRIITONAE. DIVINAE SIVE CA[---]/ IONI PRO SALVTE VIKANORVM CONTIO/ MAGIENSIVM TER/ TINIUS MODESTVS F[ACIENDVM].C[VRAVIT].V[OTVM].S[OLVIT].
Contiomagusstein
[---] O.D. [E]T.PRIITONAE. DIVINAE SIVE CA[---]/

IONI PRO SALVTE VIKANORVM CONTIO/ MAGIENSIVM TER/ TINIUS MODESTVS F[ACIENDVM].C[VRAVIT].V[OTVM].S[OLVIT].

Caractéristiques
Autre(s) nom(s) Pritona
Fonction principale Déesse des gués
Période d'origine Antiquité celte et gauloise

Ritona également attestée sous le nom de Pritona[1], est une déesse gauloise particulièrement dédiée aux gués, en celtique rito- (latinisé en ritum, gallois rhyd).

Diffusion du culte[modifier | modifier le code]

La présence de son culte a principalement été remarquée à Trèves, capitale des Trévires et à Pachten.

  • La variante Pritona est attestée sur l'inscription votive découverte à Pachten: Pritonae divinae sive ca[...]ioni (AE 1959:00076).
  • Le nom Ritona accolé à celui de Pritona a été découvert sur une inscription de Trèves (Allemagne): Dea Ritona Pritona (AE 1928:00185).
  • Pritona a également pu être reconstitué sur une inscription abîmée trouvée aussi à Trèves (Allemagne): Rito/[nae] sive ex iu[ssu Pr]/iton[ae?] (AE 1989:00547).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Edith Mary Wightman (1970). Roman Trier and the Treveri. Rupert Hart-Davis, London.
  • Miranda Green (1997). Dictionary of Celtic Myth and Legend. Thames and Hudson Ltd. London.
  • Lothar Schwinden. "Muttergöttin der Treverer: Ritona". In Sabine Faust et al. (1996) Religio Romana: Wege zu den Göttern im antiken Trier. Rheinisches Landesmuseum Trier.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La forme Pritona est la plus proche de l'origine indo-européenne de ce mot. Comme l'écrit Xavier Delamarre, il est une "continuation celtique ritu d'un mot indo-européen *prtus désignant 'le passage, le gué, le pont', dérivé en -tu d'une racine *per- 'traverser, passer' : latin portus " (Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Paris, éditions Errance, p. 258). Le latin a conservé le pot per, en français par. L'occlusive p aspirée a donné Furt (de.), ford (en.) et voorde (nl.).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]