Richelieu, la Pourpre et le Sang

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Richelieu, la Pourpre et le Sang est un téléfilm français réalisé par Henri Helman et diffusé le sur France 3.

Synopsis[modifier | modifier le code]

L'entrée du château de Bourdeilles, lieu où a été tournée la scène d'ouverture du téléfilm.

En 1640, le cardinal de Richelieu, puissant premier ministre de Louis XIII, est un homme fatigué et malade. Ce sont les dernières années de sa vie. Quelques années auparavant, il avait placé le marquis de Cinq-Mars comme favori auprès du roi. Mais lorsque Cinq-Mars tomba amoureux de l'intrigante duchesse de Nevers, cette dernière réussit à lui retourner la tête. Cinq-Mars commençait à se croire intouchable en raison de ses excellentes relations avec le roi. Il voulut s'émanciper de la pesante autorité du cardinal et n'hésita pas sous les conseils de la duchesse à poursuivre des desseins assez obscurs au point de s'impliquer dans une vaste conspiration visant à affaiblir le royaume de France et à planifier l'assassinat du cardinal[1]. Mais l'armada d'espions du cardinal de Richelieu parvint à découvrir la conspiration. Tous les conspirateurs se font arrêter les uns après les autres et ce n'est ni l'affection du roi, et encore moins celle de la duchesse de Nevers, qui épargneront l'échafaud à Cinq-Mars. Le cardinal de Richelieu, intraitable dans sa gestion des affaires du royaume de France, livre ici un exemple patent de l'application de la raison d'État.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Lieux de tournage[modifier | modifier le code]

Le téléfilm a été tourné principalement en Aquitaine, dans les départements de la Gironde (châteaux de Roquetaillade[2] et de Vayres[2]) et de la Dordogne (aux châteaux de Beynac[3],[4], Fayrac[2], Bourdeilles[5],[4], Hautefort[4], Jumilhac[4], Puymartin[2], à l'abbaye de Cadouin[4] et au manoir de Gisson[2] à Sarlat, ainsi qu'à Trémolat[2] pour les scènes en gabares sur la Dordogne.

Accueil critique[modifier | modifier le code]

  • « Son interprétation (Jacques Perrin) est à nouveau plombée par des dialogues dignes d'un traité d'histoire ou de sciences politiques, et la mise en scène rappelle encore trop souvent les « dramatiques » façon théâtre filmé de l'ORTF. Il y a toutefois davantage de vigueur dans le récit, et, surtout, un surcroît de romanesque bienvenu grâce au personnage du marquis de Cinq-Mars » Samuel Douhaire, Télérama[6].
  • « Une analyse assez réussie de la psychologie des personnages qui pâtit cependant d'un manque d'émotion ou de drame. En matière de costumes et de décors, la magie opère » Télé Cable Sat[7].

Autour du téléfilm[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [1]
  2. a b c d e et f Remerciements sur le générique de fin à 1:39:40.
  3. [2]
  4. a b c d et e Hervé Chassain, Richelieu le rouge, Sud Ouest édition Dordogne du 6 septembre 2013, p. 11.
  5. [3]
  6. [4]
  7. [5]