Riaillé

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Riaille)

Riaillé
Riaillé
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Blason de Riaillé
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes du pays d'Ancenis
Maire
Mandat
André Raitière
2020-2026
Code postal 44440
Code commune 44144
Démographie
Gentilé Riailléen
Population
municipale
2 358 hab. (2021 en augmentation de 3,06 % par rapport à 2015)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 31′ 11″ nord, 1° 17′ 39″ ouest
Altitude Min. 17 m
Max. 88 m
Superficie 50,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Ancenis-Saint-Géréon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nort-sur-Erdre
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Riaillé
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Riaillé
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Voir sur la carte topographique de la Loire-Atlantique
Riaillé
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Riaillé
Liens
Site web http://www.riaille.fr

Riaillé est une commune française située dans l'Ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Sa devise est travail et loisir[1].

La commune fait partie de la Bretagne historique et du Pays nantais. Elle est traversée par l'Erdre.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Situation de la commune de Riaillé dans le département de la Loire-Atlantique.

Riaillé est situé à égale distance, environ 40 kilomètres, de Nantes (au sud-ouest), de Rennes (au nord) et d'Angers (au sud-est). La commune est également à une vingtaine de kilomètres de Nort-sur-Erdre au sud-ouest, de Candé à l’est, d'Ancenis au sud et de Châteaubriant au nord.

Les communes limitrophes sont les suivantes :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

L'altitude maximale est de 88 mètres et son altitude minimale de 17 mètres. Son altitude moyenne est de 53 mètres. Sur une superficie totale de 5 000 hectares, 1 000 hectares sont boisés et 210 hectares sont en plans d’eau.

Le sous-sol présente alternativement des affleurements de schiste et des gisements sableux parfois exploités en carrières à ciel ouvert. Il contient également de nombreuses nappes phréatiques.

Situé dans la haute vallée de l’Erdre, le secteur est vallonné.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Outre l’Erdre, on compte de nombreux plans d'eau, dont les étangs de la Poitevinière (ceb) et de la Provostière. Ces derniers, reliés au lac de Vioreau (commune de Joué-sur-Erdre) par une « rigole alimentaire », sont les composantes majeures du réseau bâti sous Napoléon Ier pour réguler le niveau du canal de Nantes à Brest.

Parmi les multiples sources et résurgences, la « fontaine minérale » se caractérise par une eau extrêmement ferrugineuse. Les tentatives d'exploitation de cette eau se sont soldées par des échecs face aux coûts de traitement nécessaires à sa consommation.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Nort-sur-Erdre à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 760,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Riaillé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ancenis-Saint-Géréon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,3 %), terres arables (25,3 %), forêts (23,3 %), prairies (15,9 %), zones urbanisées (2,7 %), eaux continentales[Note 3] (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune est composée d’un bourg principal et de nombreux lieux-dits listés ci-dessous[14] :

  • Ancenis-les-Bois
  • Bel-Air
  • Bourg Chevreuil
  • Chevasné
  • Haute Pierre
  • l'Aufresne
  • l'Enclose
  • l'Ionnière
  • l'Orée des Bois
  • la Barillerie
  • la Barre
  • la Bénâte
  • la Boîte à Lin
  • la Brunaie
  • la Buchetière
  • la Butte des Haies
  • la Butte Saint-Ouen
  • la Cavalinière
  • la Chevauchée
  • la Colle
  • la Conillère
  • la Cour du Bois
  • la Croix
  • la Davière
  • la Favrie
  • la Ferrière
  • la Fresnaie
  • la Garenne
  • la Gibonnière
  • la Grézerie
  • la Hamonière
  • la Haute Barre
  • la Haye
  • la Houssaie
  • la Jardière
  • la Jouque
  • la Justice
  • la Maison Neuve
  • la Meilleraie
  • la Minaudière
  • la Moulinière
  • la Noë
  • la Piardière
  • la Pierre Brault
  • la Planche
  • la Poitevinière
  • la Porte
  • la Provostière
  • la Rouaudière
  • la Saulnerie
  • la Torchère
  • la Touinière
  • la Vallière
  • la Verrerie
  • le Bois Laurent
  • le Boisillet
  • le Fretais
  • le Haut Rocher
  • le Logis
  • le Moulin de la Meilleraie
  • le Moulin Pelé
  • le Pâtis
  • le Poncereau
  • le Pont Chollet
  • le Pré Charré
  • les Druillais
  • les Genêtaux
  • les Gripperais
  • les Roulais
  • les Tertres Hauts
  • Saint-Louis
  • Saint-Ouen

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Traversée de Riaillé, via la D33.

Les grands axes les plus proches sont l’A11 (sortie Ancenis) et la N137 (NantesRennes) sorties Nozay ou Nort-sur-Erdre.

Les axes traversant le bourg sont la D33 (Joué-sur-ErdreSaint-Mars-la-Jaille), la D18 (Meilleraye de BretagnePannecé) et la D14 (Grand-AuvernéMésanger).

La gare la plus proche est celle d’Ancenis.

La commune participe au programme de transports en commun LILA[15] mis en place par le Conseil général de la Loire-Atlantique. Les transports scolaires sont gérés par la Communauté de Communes (COMPA).

Logement[modifier | modifier le code]

Nature des constructions[modifier | modifier le code]

L'habitat traditionnel est constitué de murs en moellons et de toitures en ardoises. Les ouvertures sont encadrées de briquettes ou de tuffeau (typiquement angevin) pour les habitations, et de schiste pour les bâtiments utilitaires. Les façades sont soit enduites à la chaux pour les habitations bourgeoises, soit en pierres apparentes.

Usage des logements[modifier | modifier le code]

Évolution du nombre de logements[16]
1968 1975 1982 1990 1999
Nombre de logements 527 614 655 734 749
Nombre moyen d'occupants des résidences principales 3,4 3,2 3,0 2,8 2,6

En 1999, sur 624 logements[16] :

  • 83,3 % des logements sont des résidences principales, et 2,4 % sont dans des immeubles collectifs ;
  • 50 % des logements ont été construits avant 1949, 4,6 % ont été construits à partir de 1990 ;
  • 72,4 % des logements sont occupés par leurs propriétaires.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Rialleium en 1141[17].

Selon Ernest Nègre, le toponyme de Riaillé procès d'un anthroponyme gaulois Regallia associé au suffixe locatif -acos[18].

Riaillé possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit ·Riâlhë selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [əʁjɑjə], et [aʁjɑjə] (...a Riâlhë) en fin de proposition[19].

En 1943, Théophile Jeusset crée un premier nom breton pour la localité, sous la forme Rielleg[20]. L'Office public de la langue bretonne propose actuellement la forme Rialeg[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

D’après les Notes historiques de l'abbé Trochu, le plus ancien document citant la paroisse de Riaillé (Rialleum) daterait de 1132.

L'activité principale de Riaillé, durant plusieurs siècles, est la production de fer : bas-fourneaux puis haut-fourneau de la Poitevinière, forges à la Provostière. L'énergie est fournie par des roues à aubes alimentées par les étangs du Jeanneau (disparu de nos jours), de la Poitevinière, de la Provostière, de la Vallée (paroisse de Joué-sur-Erdre), du Pas-Chevreuil (paroisse de la Meilleraye-de-Bretagne, disparu de nos jours). Le combustible (charbon de bois) est produit par la forêt d'Ancenis-les-Bois, le minerai provient initialement de carrières de Riaillé, puis de la Meilleraye-de-Bretagne et d’Abbaretz ; le fondant (castine) est amené des carrières d'Erbray.

Durant des périodes instables, ces installations industrielles sont saccagées au début du XVIIe siècle par les troupes du duc de Vendôme (gendre de la propriétaire) et, sous la Révolution, par les Chouans du Bas-Anjou et de Haute-Bretagne. Sont reconnus comme meneurs : Joseph Coquereau (Daon), Louis Le Meignan (Petit-Auverné) et Pierre Gourlet (Pannecé). Le personnel des Forges est hostile au Nouveau Régime qui a mis fin à son droit de chasse dans la forêt d'Ancenis-les-Bois, ainsi qu'aux privilèges des corporations.

Après la fermeture des installations métallurgiques vers 1870, l'activité de la commune se limite à l’agriculture, à l'exploitation forestière (scieries) et, depuis quelques décennies, s’oriente vers le tourisme.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Repères historiques[modifier | modifier le code]

Le canton et la commune sont créés en 1793. Son rattachement à l'arrondissement d'Ancenis a eu lieu en 1801[21].

Tendances et résultats[modifier | modifier le code]

Résultat des élections municipales 2008 :

1 121 votants sur 1 484 inscrits (75,64 % de participation).

La totalité du Conseil Municipal (19 personnes) est désigné au premier tour.

Reconduction de Patrice Chevalier comme maire, et désignation de quatre adjoints :

  1. Daniel Genoist, chargé de la voirie et des bâtiments ;
  2. André Raitiere, chargé des activités économiques, des finances, et des affaires sociales ;
  3. Yvonne Cahier, chargé de l'enfance-jeunesse ;
  4. Laurent Saliou, chargé des activités associatives, des sports et de la culture.

Municipalité[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 janvier 1949
(décès)
Francis Vannier MRP Notaire
Conseiller général de Riaillé (1945 → 1949)
septembre 1949 1957 Pierre Gautier père    
1957 mars 1962
(décès)
Pierre Gautier fils    
1962 mars 1977 Jean-Marcel Ferré (1915-2001)   Électricien
mars 1977 mars 1989 Louis Tillaut SE Exploitant forestier et scieur industriel
mars 1989 juin 1995 Lucienne Gauttier    
juin 1995 mars 2001 Christian Renier   Gendarme
mars 2001 mai 2020 Patrice Chevalier[Note 4] SE-DVG Formateur projets
Conseiller général de Riaillé (2004 → 2015)
mai 2020 En cours André Raitière   Ancien cadre, ancien premier adjoint
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Riaillé fait partie de la communauté de communes du pays d'Ancenis[22].

Ses élus participent également à plusieurs syndicats assurant la gestion de ressources dans un cadre plus large que celui de la communauté de communes :

  • syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVOM) du canton de Riaillé ;
  • syndicat Intercommunal d'alimentation en eau potable de la région d'Ancenis ;
  • syndicat intercommunal d'énergie de la région de Riaillé ;
  • syndicat Intercommunal du collège Louis Pasteur ;
  • syndicat intercommunal pour l'exécution des travaux d'aménagement du bassin versant de l'Erdre.

Budget et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2004, la commune compte 994 foyers fiscaux, dont 400 imposés.

Taux des taxes communales en 2006 :

  • Taxe d'habitation : 14,42 % ;
  • Taxe foncière sur le bâti : 14,20 % ;
  • Taxe foncière sur le non bâti : 44,35 % ;
  • Taxe professionnelle (intercommunale) : 13,47 %.
Évolution des recettes communales[15]
(Euros)
2001 2002 2003 2004 2005 2006
1 022 929 1 071 440 1 062 236 1 113 176 1 214 952 1 250 740

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le classement établi par l'Insee, Riaillé est une commune multipolarisée. Elle fait partie de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Nort-sur-Erdre. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[23]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 72 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 28 % dans des zones « très peu denses »[24].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Le taux d'évolution global, irrégulier, a globalement, sur la période 1982-1999, un solde naturel négatif et un solde migratoire positif[16]. Ces tendances s'expliquent entre autres par la présence d'une maison de retraite sur la commune. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2021, la commune comptait 2 358 habitants[Note 5], en augmentation de 3,06 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4451 6191 5751 7111 9801 8211 8921 9261 960
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0672 0832 1822 2132 3492 3802 3822 3702 268
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1312 1362 0591 8241 8411 7951 7611 7341 743
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 7201 7391 6771 6551 7351 7221 8982 1762 319
2021 - - - - - - - -
2 358--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 118 hommes pour 1 224 femmes, soit un taux de 52,26 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
3,1 
6,0 
75-89 ans
9,7 
15,0 
60-74 ans
13,0 
18,2 
45-59 ans
17,3 
21,4 
30-44 ans
20,0 
15,4 
15-29 ans
14,3 
22,9 
0-14 ans
22,6 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Riaillé dépend de l'académie de Nantes. La commune dispose de deux écoles primaires (une publique, une privée) qui accueillent en 2007 environ 250 élèves, d'un collège (privé) et d'une Maison Familiale offrant des formations en alternance aux métiers para-agricoles.

Santé[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une gendarmerie et d'un centre de secours. Outre une pharmacie, deux médecins et un cabinet dentaire, la commune dispose d'un cabinet médical accueillant orthophoniste, kinésithérapeutes, infirmières et podologue. La commune dispose également d'une EHPAD (Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) appelée "Résidence les 3 Moulins"

Les hôpitaux les plus proches se trouvent à Ancenis et Châteaubriant.

Institutions sportives et culturelles[modifier | modifier le code]

Les installations culturelles et sportives se composent d'un théâtre (rénové en 2009), une salle de sport, un terrain de football synthétique (créé en 2009), des courts de tennis.

De nombreuses associations utilisent ces installations.

Cultes[modifier | modifier le code]

Riaillé dispose d'une église chrétienne, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption.

Économie[modifier | modifier le code]

Le tourisme, en développement, ne fait pas encore (en 2007) l'objet de publications statistiques.

La création en 2007 d'une zone d'activité de 55 000 m2 recevant entre autres le SDIS-44 doit permettre le développement du tissu des TPE et PME/PMI.

Fin 2007, un projet éolien a obtenu les autorisations nécessaires à son implantation. La mise en service commerciale a eu lieu courant été 2009 pour les 5 premières, et début 2010 pour les 4 suivantes.

Emploi de la population[modifier | modifier le code]

En 1999, sur 1 721 habitants, 648 étaient en activité, dont 285 sur la commune même. Le taux de chômage s'établissait à 10,1 % (6,1 % pour les hommes, 15,2 % pour les femmes).
Au , on comptait 58 demandeurs d'emploi, en baisse de 1,7 % par rapport à 2005[16].

Secteur primaire[modifier | modifier le code]

L'agriculture est historiquement un secteur d'activité important. Après une période de déclin, il semble se stabiliser. En 2000, on compte 54 exploitations agricoles pour une superficie agricole utilisée (SAU) moyenne de 47 hectares. Si les exploitations bovines sont majoritaires (31 sur 54 en 2000), les surfaces de terres sont utilisées à parts quasi égales entre les cultures et les herbages.

Ce secteur comptabilisait 106 actifs en 2000[16].

La pêche n'est pratiquée qu'à titre de loisir.

La viticulture a disparu avec le remembrement. Les dernières parcelles existantes ne font pas l'objet d'une activité économique.

Secteur secondaire[modifier | modifier le code]

  • Scierie (principal employeur de la commune)
  • Entreprise de mécanique de précision
  • Dépôt d'explosifs de la société TITANOBEL.
  • Importante activité artisanale (en particulier les corps du bâtiment).

On dénombre, en 2006, 27 entreprises dans ce secteur[16].

Secteur tertiaire[modifier | modifier le code]

  • Résidence d'accueil pour le 3e âge.
  • Garage automobile.
  • Plusieurs commerçants et une supérette.

On dénombre, en 2006, 45 entreprises dans ce secteur[16].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Depuis 2000-2001, la politique municipale a fait le choix d'un développement démographique par l'implantation de nouvelles zones pavillonnaires et le développement de services destinés aux jeunes familles. Outre une nouvelle salle des fêtes, la commune s'est dotée en particulier d'une Maison des Services, et d'un bâtiment abritant une bibliothèque, un centre de loisirs, une garderie, un accueil périscolaire, un restaurant scolaire.

Quelques chiffres relevés pour l'année 2007[15] :

  • la bibliothèque a enregistré 11 800 prêts de livres ;
  • le restaurant scolaire a accueilli 190 enfants et sert 18 000 repas ;
  • le « Relais assistantes maternelle » recense 128 assistantes ;
  • la « Maison des services » a enregistré 2 500 visites et 1 500 appels téléphoniques.

Culture[modifier | modifier le code]

Riaillé est situé à la limite de la province de Bretagne et celle de l'Anjou.

On retrouve dans les références de ses habitants, à la fois une orientation vers l'agriculture et l'élevage issue de la Bretagne intérieure (et caractéristique de Châteaubriant dont la foire annuelle et les activités d'abattage sont importantes), et une orientation vers la viticulture, la pêche fluviale ou le commerce issus de l'Anjou et la Vendée, et correspondant à la culture d'Ancenis.

Sports[modifier | modifier le code]

Beaucoup de sports sont représentés sur la commune.

  • Handball ;
  • Tennis ;
  • Volley-Ball

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Le haut-fourneau de la Poitevinière a été construit au XVIIIe siècle et faisait partie des infrastructures de la forge, appartenant à la baronnie d'Ancenis (Charost de Béthune). La forge était alimentée en minerais par les gisements environnants (forêt de l'Arche, Abbaretz), et brûlait le charbon de bois fabriqué dans les forêts d'Ancenis et de Saint-Mars. L'édifice est bâti en schiste et mesure environ 8 mètres de haut par 9 mètres de côté. Il est doté d'une cuve circulaire.
L'activité de la forge a cessé à la fin du XIXe siècle, le site est désormais désaffecté. Ce haut fourneau a été inscrit aux Monuments Historiques le [30].
Autres composantes du site de la forge de la Poitevinière : Château et étang, maison Huguenin, maison Trébuchet

La Provostière : maison des maîtres de Forges, fin du XVIe siècle, et étang.

La vallée de l'Erdre : moulin de la Benâte, moulin Pelé, fontaine minérale, lavoir.

  • Château de la Meilleraie
  • Château de la Provostière
  • Château d'Ancenis-les-Bois
  • Château du Haut-Rocher
  • Maison noble de la Cour du Bois
  • Domaine des Forges (La Provostière)

Les collines entourant le bourg portent les restes de moulins à vent.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'église, imposante, est reconstruite entre 1841 et 1887, il semble qu'elle soit assise sur une base antérieure au XVIe siècle.

Les notes historiques évoquent plus de 20 lieux de culte au fil des siècles dont il ne reste que très peu de traces.

Nombreuses niches à la Vierge sur les façades des maisons, tant dans le bourg qu'à la campagne.

Nombreux calvaires, généralement en granit, d'un style proche des calvaires bretons.

Proximité avec l'abbaye Notre-Dame de Melleray, à la Meilleraye-de-Bretagne.

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Nombreux étangs et forêts (dont la Forêt d'Ancenis-les-Bois).

Chemins de randonnées (ancienne voie ferrée, chemins de remembrement).

Emblèmes[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason stylé avec ornement extérieurs.
Blason Blasonnement :
De sinople à la barre ondée accompagnée d'un phéon en chef à dextre et d'un épi de blé en pointe à sénestre, le tout d'argent.
Commentaires : L'écu de sinople (vert) symbolise le territoire de Riaillé qu'arrose d'est au sud-ouest la rivière d'Erdre représentée par la barre ondée d'argent. Le phéon d'argent était une arme de guerre que les Romains fabriquèrent avec les fers de Riaillé. L'épi d'argent indique la vocation agricole de la commune. Blason conçu par Jean Ferré et l'héraldiste Michel Pressensé en mars 1969 (délibération municipale le ), approuvée par le préfet le , enregistré par la Commission héraldique des archives départementales le .

Blason stylé avec ornement extérieurs. Inscription portée au dos du panneau : Armoiries de Riaillé : De sinople à la barre ondée accompagnée d'un phéon en chef à dextre et d'un épi de blé en pointe à sénestre, le tout d'argent. L'écu est posé sur un tronc d'un chêne issant d'une terrasse en ferronnerie [dont les volutes rappellent les ferronneries médiévales qui utilisaient le minerai et le bois de Riaillé], et tenu par deux chevreuils, le tout d'argent ; les chevreuils sont colletés et bouclés d'or et chargés chacun d'une longe, celui de dextre de Bretagne, qui est d'hermine, celui de sénestre d'Anjou, qui est d'azur fleurdelysé d'or à la bordure de gueules. La devise Travail et Loisirs est peinte en caractères capitaux romains de sable sur un listel de parchemin.

Devise[modifier | modifier le code]

La devise de Riaillé : Travail et loisirs.

Dans la forêt, Jean IV, créateur de l'ordre de l'Hermine, chassait le chevreuil mais ce droit de chasse était commun aux ducs d'Anjou et de Bretagne ; d'où les deux animaux en support et les longes aux couleurs des deux Duchés.

Le souvenir de ces chasses demeure dans l'appellation locale du Bourg-Chevreuil, village qui possède, jusqu'en 1967, des privilèges de borderie sur la forêt de Riaillé, dite forêt d'Ancenis.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur : gouverneur de Bretagne, il y éradique violemment le protestantisme ; baron d’Ancenis, il est propriétaire des forges, des étangs et de la forêt d’Ancenis-les-Bois, en Riaillé.
  • Gilles Trébuchet, maître-fondeur à la Poitevinière et arrière-grand-père de Sophie Trébuchet, mère de Victor Hugo ; ce dernier se serait inspiré des événements de Riaillé pour écrire certains passages de son roman : 1793.
  • Charles Gaignard, prêtre à Riaillé ;
  • abbé Julien Prod’homme, originaire de Pannecé, ancien aumônier des Chouans de l’armée du Bas-Anjou et de Haute-Bretagne, rouvrie, en 1800, l’église de Riaillé, vendue comme bien national en 1794.
  • Famille Demangeat : maîtres des forges de Riaillé durant la première moitié du XIXe siècle ; Xavier Demangeat est maire de Riaillé de 1830 à 1832.
  • Olivier du Bouchet de Sourches, exploitant des Haut-fourneau de la Poitevinière ;
  • Famille de Durfort-Civrac, héritière des forges de la baronnie d’Ancenis, elle est, pendant plus d’un siècle, la bienfaitrice de Riaillé : écoles privées, patronage, etc.
  • Famille Bureau
  • Louis Yhuel, organiste à Riaillé ;
  • Jean Rouaud, écrivain, né en 1952 à Campbon, évoque Riaillé, sous le nom de Riancé, puis directement, dans ses livres autobiographiques et familiaux, notamment Les Champs d'honneur et Des Hommes illustres, sa mère étant originaire de Riaillé.
  • Léon Leclerc, homme politique et pomologiste.
  • Daniel Gilard, navigateur ;
  • Franck Gilard, homme politique.
  • Jean-Pierre Le Ridant, homme politique.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Réélu en 2008 et 2014.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Fiche descriptive
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Riaillé et Nort-sur-Erdre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Nort-sur-Erdre », sur la commune de Nort-sur-Erdre - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Nort-sur-Erdre », sur la commune de Nort-sur-Erdre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. « Riaillé », sur Géoportail (consulté le )
  15. a b et c Bulletin annuel 2008
  16. a b c d e f et g « Données locales », sur statistiques-locales.insee.fr.
  17. a et b Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  18. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. Étymologie de 35 000 noms de lieux., Droz, volume 1er
  19. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
  20. (br) Théophile Jeusset, « Anoiou Lec'hiou Breiz-Uhel », SAV,‎ , p. 90 (lire en ligne)
  21. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. « COMPA », sur pys-ancenis.com.
  23. « Commune de Riaillé (44144) », Insee (consulté le ).
  24. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Riaillé (44144) », (consulté le ).
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
  30. Description du Haut-Fourneau de la Poitevinière