Rhinau

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Rhinau
Rhinau
Vue du Brunwasser et de la place Jehl
Blason de Rhinau
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Sélestat-Erstein
Intercommunalité Communauté de communes du Canton d'Erstein
Maire
Mandat
Marianne Horny-Gonier
2020-2026
Code postal 67860
Code commune 67397
Démographie
Population
municipale
2 675 hab. (2021 en diminution de 2,19 % par rapport à 2015)
Densité 154 hab./km2
Population
agglomération
4 059 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 19′ 13″ nord, 7° 42′ 12″ est
Altitude Min. 155 m
Max. 166 m
Superficie 17,35 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Rhinau
(ville-centre)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Erstein
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Rhinau
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Rhinau
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Rhinau

Rhinau (prononcé [ʁino] Écouter ; Rhinài en alsacien, Rheinau en Allemand[Note 1]) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Elle a la particularité d'avoir une partie de son territoire communal situé en Allemagne qui forme le secteur non constitué en municipalité de Rhinau.

Son nom signifie "Die Aue am Rhein" : la prairie au bord du Rhin. La localité se situe dans le Grand Ried dont la végétation se compose de prairies et de forêts. La région est entièrement située dans la plaine actuelle du Rhin composée d'alluvions récentes.

Géographie[modifier | modifier le code]

La ville de Rhinau est située sur le Rhin à 30 km au sud de Strasbourg. Sa particularité remarquable est d'avoir 994 hectares de son territoire situés sur la rive droite du Rhin, à savoir en Allemagne comme territoire hors commune dans l'arrondissement de l'Ortenau. Ces 994 hectares sont donc de jure sous souveraineté allemande, mais de facto, l'exploitation en est faite par la commune de Rhinau. Cette particularité est due à une divagation du fleuve datant de 1541 qui a été ancrée dans l'histoire à la signature à Münster du traité de Westphalie qui mit fin, en 1648, à la guerre de Trente Ans.

Rhinau fait partie du canton d'Erstein et de l'arrondissement de Sélestat-Erstein. Les habitants sont appelés les Rhinois. La continuité du territoire de la commune est assurée par son bac « Rhenanus » qui donne accès, depuis la rive française, à une des plus belles réserves naturelles de préservation des paysages de ried et de forêt tunnel tempérée.

Rhinau est une étape sur la Véloroute Rhin EV 15 (1 320 km) qui relie la source du Rhin, située à Andermatt en Suisse, à son embouchure à Rotterdam.

Rose des vents Daubensand Le Rhin  Schwanau (de) Rose des vents
Boofzheim
Friesenheim
N Le Rhin  Kappel-Grafenhausen (de)
O    Rhinau    E
S
Diebolsheim Sundhouse Le Rhin  Rust (de)

Cours d'eau[modifier | modifier le code]

  • Le Rhin ;
  • le Brunnwasser.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Alsace, caractérisée par une pluviométrie faible, particulièrement en automne et en hiver, un été chaud et bien ensoleillé, une humidité de l’air basse au printemps et en été, des vents faibles et des brouillards fréquents en automne (25 à 30 jours)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 694 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sélestat Sa », sur la commune de Sélestat à 20 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 621,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 2],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rhinau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rhinau, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[11] et 4 059 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (37,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (38,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,1 %), terres arables (28,1 %), eaux continentales[Note 5] (21,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), zones urbanisées (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le second élément -au est un appellatif signifiant « pré (ou prairie) humide, prairie inondable »[17] (voir Haguenau : Toponymie).

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant 1398, le village de Rhinau était situé sur les bords même du Rhin. La ville actuelle ne date que du XVIe siècle. À cette époque le bourg fut peu à peu submergé par le Rhin[18]. Pour éviter que cela ne se reproduise, on le reconstruisit plus à l'intérieur des terres, sur son site actuel. Pourtant éloigné du Rhin désormais, il a conservé son nom original même si le sens n'est plus vrai. En 1267 Rhinau fit un traité d'alliance avec la ville de Strasbourg. En 1290, l'évêque de Strasbourg transféra à Rhinau le chapitre de Honau et lui conféra la plénitude des droits sur Rhinau, sans préjudice pour le recteur de l'église paroissiale. En 1398 le chapitre, que la violence du Rhin avait déjà chassé de Honau, fut obligé de quitter Rhinau pour le même motif et fut transféré dans l'église de Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg. En 1444, les habitants de Rhinau se défendirent vaillamment contre les Armagnacs. En 1592, la « Guerre des évêques » bat son plein. 2500 Suisses, essentiellement des Bernois et des Zürichois, arrivent en renfort des troupes du magistrat protestant de Strasbourg. Elles attaquent les troupes du catholique duc de Lorraine. Le , sept compagnies de lansquenets sont lancées sur les positions lorraines à Erstein. Au passage, ils incendient Fegersheim et Rhinau. En 1610 Rhinau fut incendié par les troupes de l'Union. Par suite du traité de Westphalie, ses fortifications furent détruites. Au XVIIIe siècle, le chapitre comprenait les paroisses d'Artolsheim, Richtolsheim, Rosfelden (Rossfeld), Bindernheim, Diebolsheim, Eschau, Wibolsheim, Gerstheim, Obenheim, Herbsenheim (Herbsheim), Hültzheim (Holtzheim), Illkirch, Mussig, Neunkirch, Friesenheim, Witternheim, Zelsheim[19], Plobsheim, Rhinau, Boofzheim, Sassenheim, Schœnau, Sundhouse, Swabsheim (Schwobsheim), Bœsenbiesen, Wittisheim, Baldenheim, et Muttersholtz. Au mois de décembre 1749, les eaux du fleuve, étant devenues extraordinairement basses, on put distinguer les restes de l'ancienne ville.

Héraldique[modifier | modifier le code]


Blason de Rhinau

Les armes de Rhinau se blasonnent ainsi :
« D'azur à la Vierge assise et auréolée d'or, tenant de sa dextre une rose de gueules et de sa senestre l'Enfant Jésus nimbé aussi d'or, accostée de deux tourelles couvertes et pavillonnées d'argent, maçonnées de sable. »[20].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1953 Michel Seyler    
Paul Hirlimann    
René Hurstel (1925-1998)   PDG des distilleries Kuhri et Thomann
Danièle Meyer UDF puis
Modem
Cadre administratif
Conseillère régionale d'Alsace (2004 → 2010)
Présidente de la CC du Rhin (2001 → 2014)
Jean-Paul Roth UDI Retraité de la fonction publique
En cours
(au 4 octobre 2021)
Marianne Horny-Gonier[22] UDI Assistante parlementaire
Conseillère régionale du Grand Est (2015 → )
Vice-présidente du conseil régional (2021 → )
Vice-présidente de la CC du Canton d'Erstein (2020 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

Population d'ancien régime[23] : 1663, 122 ; 1720, 156 ; 1746, 216 ; 1750, 176 ; 1760, 311 ; 1763, 169 ; 1766, 169.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

En 2021, la commune comptait 2 675 habitants[Note 6], en diminution de 2,19 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1121 2121 1331 3681 4341 4661 4381 5191 562
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
1 4621 4581 4591 4451 4191 4951 5071 5671 620
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6141 6791 7361 5681 6181 6271 6831 4831 555
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 6811 7702 2162 3312 2862 3482 5802 6132 689
2017 2021 - - - - - - -
2 6982 675-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de la France Beaumont-du-Périgord (France) (Dordogne)

Rhinau également une parrainage de la 4e Compagnie du 291e Jägerbataillon de la Bundeswehr allemande à Illkirch-Graffenstaden.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Michel[modifier | modifier le code]

Statue de saint Michel[modifier | modifier le code]

Colonne de la Vierge[modifier | modifier le code]

Colonne de la Vierge du Rhin.

Située entre l'office de tourisme et le bac, cette haute colonne dominée par une statue dorée de la Viergevest la « Mariensäule am Rhein ».

Le , vers h du matin, Louis Hilsz, sa fille Marie-Anne et André Boehli naviguaient sur le Rhin, transportant une lourde cargaison de pierres. Le Rhin était assez violent ce jour et la barque, trop chargée, chavira. Les malheureux furent emportés par le courant et périrent noyés.

Toute la ville fut touchée par ce drame et décida d'élever un monument à leur mémoire. La Vierge, consolatrice de toute détresse, fut prise pour symbole et le monument inauguré le . La colonne est taillée dans la pierre blanche de la région de Phalsbourg et imite la colonne de la Piazza di Spagna de Rome, elle est l'œuvre du sculpteur Feuerstein de Barr.

Un verset du prophète Isaïe est taillé dans le socle de la colonne : « Si tu passes à travers les eaux, je serai avec toi, à travers les fleuves, ils ne te submergeront pas ».

Distillerie[modifier | modifier le code]

Bac automoteur transfrontalier[modifier | modifier le code]

Bac Rhenanus se rendant sur la rive allemande.

Bac de Rhinau approchant de la rive allemande. Bac automoteur transfrontalier entre la France et l'Allemagne.

C'est en 1491 que la ville a obtenu le droit d'exploiter un bac, par convention entre l’évêque de Strasbourg et les seigneurs de Rathsamhausen. Par la suite, ce droit fut confirmé par le roi de France.

Le Rhin était, avant sa canalisation, un fleuve puissant, capricieux, aux nombreux méandres. Lors d'une crue en 1541, il changea de lit en laissant sur sa rive droite une partie du territoire de Rhinau. Les limites territoriales ont été définitivement établies par traité en 1542. L'origine de la nécessité de ce bac automoteur est d'assurer l'exploitation des 994 ha de terres rhinoises situées sur la rive allemande (dont la plupart constituent aujourd'hui la réserve naturelle du Taubergiessen). De fait, le passage est prioritaire pour les engins agricoles en vue de cette exploitation. Il charge 30 voitures et fait une navette toutes les 15 min. Gratuit toute l'année. Il ne prend pas les véhicules d'un poids supérieur à 3,5 tonnes, excepté les engins agricoles. Longueur hors rampes : 53 m, longueur coque : 41 m, largeur : 12,5 m, tonnage : 80 t.

L'usine List[modifier | modifier le code]

Elle fait partie des quelques rares vestiges de bâtiments industriels allemands conservés dans la région. Il s’agit d’une usine construite entre 1941 et 1942 pour la firme d’électrotechnique berlinoise Heinrich List.

Centrale hydroélectrique[modifier | modifier le code]

La construction de la centrale hydraulique et du grand canal d'Alsace a eu pour conséquence l'apparition d'une île de 10 km de long comprise entre celui-ci et l'ancien cours du Rhin. La partie Sud de cette île a été classée réserve naturelle afin de prendre en compte l'exceptionnelle richesse faunique et floristique de ce site. Accès libre de la salle des machines depuis une passerelle d'exposition.

Bérangère Abba annonce que les barrages de Rhinau et Marckolsheim seront équipés de passes à poisson, pour assurer la continuité écologique du Rhin[28].

Île de Rhinau[modifier | modifier le code]

La réserve naturelle nationale de l'île de Rhinau (RNN106) est une réserve naturelle nationale d’Alsace ; elle a été créée en 1991 et occupe une superficie de 306,72 hectares.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jacques de Hochstatt : né à Rhinau, il commenta les livres de sentences et brilla en 1360 avec son ouvrage Lycosthenes in Elencho.
  • Beatus Rhenanus : éditeur, écrivain, avocat humaniste. Une rue porte son nom à Rhinau.
  • Ignace Jehl : deux fois maire, cultivateur, aubergiste et député sous la IIè République. Une place porte son nom à Rhinau[29].
  • Alphonse Gilliot : né le à Erstein puis devenu maire de Rhinau.
  • Maryse Hilsz : née en 1903 à Levallois-Perret, grande aviatrice française d'avant-guerre, elle avait de la parenté à Rhinau et y venait régulièrement en vacances. Son grand-père avait dû quitter Rhinau après 1870 et travailla comme caviste à Paris : n'ayant pas effectué son service militaire dans l'armée allemande, le retour en Alsace lui était interdit durant toute la durée de l'annexion.
  • Philippe Leclerc de Hauteclocque : après avoir libéré Paris et Strasbourg, le Maréchal fait entrer ses chars à Rhinau le 5 décembre 1944 (12è régiment de Cuirassiers commandé par le Colonel Rouvillois). Les troupes allemandes ont déjà quitté le village sans combat. Le poste de commandement est installé dans la rue qui porte aujourd'hui son nom. Leclerc est revenu à Rhinau le 23 novembre 1947 en se rendant à Ebersmunster inaugurer le monument à la gloire de la 2è D.B.

Commandites[modifier | modifier le code]

Rhinau parraine la 4e escadron du 291e Jägerbataillon de la Bundeswehr stationnée à Illkirch-Graffenstaden.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Racontez-moi Strasbourg, les très riches heures d'une ville libre, Guy Trendel, La Nuée Bleue, 2006, p. 161
  • La toponymie alsacienne, Jean Schweitzer, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2001, 123 pages

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. À ne pas confondre avec Rheinau (Bade-Wurtemberg).
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Rhinau et Sélestat », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Sélestat Sa », sur la commune de Sélestat - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Sélestat Sa », sur la commune de Sélestat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Rhinau », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 732a.
  18. Louis Laguille dans son Histoire d'Alsace, signale que Rhinau fut une ville considérable.
  19. Zelsheim = hameau de la commune de Friesenheim
  20. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).
  21. Accompagne comme colonel en 1830 la famille royale à Cherbourg puis entre dans l'armée autrichienne.
  22. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  23. Paroisses et Communes de France, Dictionnaire d’histoire administrative et démographique. Bas-Rhin. Laboratoire de démographie historique, École des Hautes Études en Sciences Sociales, 5 bld Raspail, Paris. Jean-Pierre Kintz, 1977.page 116. Archives départementales du Bas-Rhin ABR A19
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Visite de la secrétaire d'Etat Bérangère Abba : deux nouvelles passes à poissons sur le Rhin bas-rhinois d’ici 2026 », sur Dernières Nouvelles d'Alsace, .
  29. Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A. Robert et G. Cougny)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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