Resident Evil: Code Veronica

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Resident Evil
Code Veronica
Logo officiel de Resident Evil: Code Veronica.

Développeur
Éditeur
Réalisateur
Hiroki Katoh
Compositeur
Hijiri Anze
Sanae Kasahara
Takeshi Miura
Producteur

Date de sortie
Dreamcast
Complete Edition
Genre
Mode de jeu
Plate-forme

Langue
Français (textes)
Anglais (voix)

Évaluation
ESRB : M ?
PEGI : 16+ ?
Site web

Resident Evil

Resident Evil: Code Veronica, sorti au Japon sous le nom Biohazard: Code Veronica (バイオハザード コードベロニカ, Baiohazādo Kōdo Beronika?) est un jeu vidéo de type survival horror développé par Capcom Production Studio 4 en collaboration avec Nextech, et édité par Capcom. Il est distribué au début de l'année 2000 sur Dreamcast. Le jeu est ensuite porté sur PlayStation 2 en 2001 et Gamecube en 2003 sous le titre Resident Evil: Code Veronica X.

L'histoire se déroule trois mois après les événements de Resident Evil 2 et 3 et met en scène Claire Redfield capturée et isolée sur une île, l'île de Rockford.

Une édition haute définition de Code Veronica X renommée Resident Evil: Code Veronica X HD est distribuée en téléchargement en automne 2011.

Trame[modifier | modifier le code]

Synopsis[modifier | modifier le code]

Trois mois après s'être échappée de Raccoon City avec Leon, Claire est partie jeter un œil dans le laboratoire parisien d'Umbrella toujours à la recherche de son frère Chris. Elle sera capturée par un homme mystérieux pour être envoyée sur l'île pénitentiaire d'Umbrella.

Elle se réveille dans une cellule et aperçoit un homme amoché qui s'approche. Elle reconnait son agresseur. Il lui ouvre la porte, lui dit qu'elle peut partir, que la prison n'existe plus et qu'une sorte de commando a balayé ses troupes. Il lui précise aussi qu'elle n'a aucune chance de quitter l'île. Elle va vite se rendre compte que le Virus T s'est, une fois de plus, répandu. La prison et tout le reste de l'île sont infestés de Zombies et autres monstres. Très vite, Claire va rencontrer Steve Burnside, un jeune garçon également prisonnier sur l'île et qui a profité du raid mystérieux pour s'évader. Steve est obstiné et très confiant ; il abandonne Claire car il veut se débrouiller seul.

Claire va dans un premier temps déverrouiller la porte centrale de la prison et explorer le reste de l'île. Elle finit par trouver une bâtisse. Elle y sauve Steve d'un piège mortel et croise un certain Alfred Ashford, commandant de la base de l'île et membre de la famille Ashford, famille fondatrice d'Umbrella. Il accuse Claire de complicité avec le commando responsable de la fuite du Virus T sur l'île. L'exploration se poursuit vers un centre d'entraînement militaire où elle rencontrera de temps à autre Steve qui lui apportera parfois une aide précieuse. Plus tard, Claire découvrira l'entrée du manoir des Ashford, un lieu très important et tenu jalousement secret par Alfred Ashford qui n'hésitera pas à tuer quiconque y entrera. Claire et Steve s'en rendront compte à leurs dépens ce qui va progressivement les amener, après de nombreuses péripéties, dans une nouvelle base d'Umbrella. Un site de forage perdu au cœur de l'Antarctique où un centre de recherche a également été construit par la multinationale sous la direction d'Alexander, le père d'Alfred et d'Alexia Ashford.

Ce sera ensuite au tour de Chris d'entrer en jeu.

Personnages[modifier | modifier le code]

Resident Evil: Code Veronica met en scène Claire Redfield. Elle est le second personnage féminin jouable dans la série. Elle apparaît pour la première fois dans Resident Evil 2 à Raccoon City et recherche son frère Chris, membre d'une unité d'intervention spéciale de cette même ville.

Claire se fera capturer par Rodrigo Juan Raval, un personnage travaillant pour Umbrella, qui la libérera par la suite. Le jeu met en scène un autre personnage : Steve Burnside, un jeune adolescent impulsif et insociable. Prisonnier puis évadé, il cherchera à fuir l'île de Rockford en solitaire.

Il apparaît cependant un autre personnage principal nommé Chris Redfield, le frère de Claire. Il apparaît dans le premier opus au sein d'un groupe d'intervention policière appelé STARS envoyé en mission à la rescousse d'une autre équipe portée disparu dans les montagnes Arklay.

Albert Wesker refait son apparition dans cet épisode. À l'origine, Wesker est un membre des STARS, mais il travaille également pour Umbrella Corporation. Dans Code Veronica, il était laissé pour mort depuis l'incident du manoir. Chris et Claire sont étonnés de le revoir. Wesker a changé, il n'est plus humain. En effet, rescapé et démasqué dans le premier jeu, il devient au fil du temps un ennemi redoutable, notamment grâce à un virus le rendant quasiment invulnérable et surhumain.

Côté ennemi : Alfred Ashford est un officier et il est issu d'une grande famille. Il est le gouverneur de l'île de Rockford abritant une prison et un centre d'entraînement militaire. Alexia Ashford est la sœur jumelle d'Alfred mais n'aura pas le même destin que ce dernier. La famille Ashford est l'une des familles fondatrices de la société Umbrella Corporation. Les jumeaux n'aiment pas beaucoup Spencer, l'actuel PDG de la multinationale.

Bestiaire[modifier | modifier le code]

Ennemis de base de la série, les zombies sont de retour. Une nouveauté est à noter parmi ces monstres : certains morts-vivants peuvent lâcher des larves sur le joueur. Autre ennemis habituels : les Cerbères et les chauves-souris reprenant le même principe que les corbeaux dans les opus précédents.
Surtout les Veuve noire et les Papillon de nuit. Un nouvel ennemi fait son apparition : le Bandersnatch. Il possède un bras atrophié et un bras disproportionné et élastique. Cet ennemi se sert de son bras pour passer d'un étage à un autre et il essayera de broyer la tête du joueur avec sa main.
Une variante d'un ennemi redoutable de la série apparaît : Les Sweepers (balayeuses), variante des Hunters, sorte d'animal à quatre pattes rampant avec de grosses griffes. Cette variante est aidée par un mini-robot automatique qui l'aide à trouver ses victimes. Des minis Albinoïde et des Tentacule font leur nouvelle apparition.

Parmi les boss, le ver géant refait son apparition. Le joueur aura l'occasion d'affronter plusieurs Tyrans. Il rencontrera une salamandre infectée par le Virus T appelé Albinoïde. Par la suite, il apparaîtra un monstre du nom de Nosferatu. C'est un être humain qui a subi une mutation et de longues années d'enfermement. Une Veuve noire Géante fait son apparition.

Système de jeu[modifier | modifier le code]

Code Veronica est le premier opus de la saga à sortir sur une console 128 bits, la Dreamcast de SEGA. Le rendu graphique a donc évolué. Il utilise un moteur 3D à la place des habituels décors fixes précalculés[5]. Il est aussi possible, avec l'utilisation d'une arme de précision, d'avoir une vision totalement tridimensionnelle.

Autre nouveauté apparente dans le jeu : la possibilité d'utiliser une arme similaire dans chaque main. Grâce à ces doubles armes, le joueur peut viser et tirer sur deux ennemis en même temps.

Il y a aussi l'apparition du « Continue » quand le personnage meurt.

Code Veronica X[modifier | modifier le code]

Logo de Resident Evil: Code Veronica X

La PlayStation 2 ainsi que la GameCube, les deux systèmes 128 bits concurrents de la Dreamcast, ont eu un portage du jeu sous le titre Code Veronica X respectivement en 2001 et 2003. Le jeu est réédité sur Dreamcast en 2001 sous le nom Complete Edition seulement au Japon.

Il s'agit du même jeu avec quelques suppléments : neuf minutes de cinématiques en plus qui explicitent la confrontation entre Claire et Wesker, une scène de combat réactualisé entre Alexia et Wesker, ainsi que d'une scène de combat supplémentaire entre Wesker et Chris dans lequel Wesker déclare qu'il peut être en mesure de relancer Steve.

Le jeu connait une adaptation sur les consoles haute définition, renommé pour l'occasion Resident Evil: Code Veronica X HD, disponible fin sur les plates-formes de téléchargement PlayStation Network et Xbox Live Arcade[6]. Au Japon, le titre est sorti en version boîte sous forme de compilation incluant également Resident Evil 4 HD, appelée Biohazard: Revival Selection[7].

Édition[modifier | modifier le code]

Capcom et Sega ont sorti une offre groupée avec une Dreamcast aux couleurs du jeu au Japon uniquement, et dans deux coloris : une rouge (1800 exemplaires) et une bleue (200 exemplaires)[8].

Accueil[modifier | modifier le code]

Aperçu des notes reçues
Presse papier
Média Note
Edge (UK) 8/10 (DC) [9]
Joypad (FR) 9/10 (DC)[10]
9/10 (DC)[11]
9/10 (DC, PS2)[Note 1],[12]
8/10 (PS2)[13]
1/10[Note 2], 8/10[Note 3] (GC)[14]
Gaming (FR) 8/10[15]
Presse numérique
Média Note
Gamekult (FR) 8/10 (DC)[5]
7/10 (PS2)[16]
GameSpot (US) 9,5/10 (DC)[17]
IGN (US) 9,2/10 (DC)[18]
Jeuxvideo.com (FR) 17/20 (DC)[19]
16/20 (PS2)[20]
15/20 (GC)[21]

Critique[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nicolas Courcier, Mehdi El Kanafi et Bruno Provezza, Resident Evil : Des zombies et des hommes, Third, , 224 p.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche Resident Evil: Code Veronica sur Dreamcast », sur Gamekult
  2. « Fiche Resident Evil: Code Veronica Complete Edition sur Dreamcast », sur Gamekult
  3. « Fiche Resident Evil: Code Veronica X sur PS2 », sur Gamekult
  4. « Fiche Resident Evil: Code Veronica X sur GameCube », sur Gamekult
  5. a et b Anark (Karim Benmeziane), « Test : Resident Evil : Code Veronica », sur Gamekult,
  6. « Resident Evil Revival Selection en téléchargement en Europe », sur Jeuxvideo.com,
  7. « Resident Evil Revival Selection illustré », sur Gamekult,
  8. « Dreamcast Biohazard Code: Veronica S.T.A.R.S », sur Gamekult
  9. (en) Rédaction d'Edge (article non signé), « Testscreen - Biohazard Code: Veronica (test import Japon) », Edge, no 83,‎ , p. 68.
  10. Gollum (Julien Chièze), « Zoom - Bio Hazard Code : Veronica (test import Japon) », Joypad, no 95,‎ , p. 80.
  11. Gollum (Julien Chièze), « Test - Resident Evil Code: Veronica », Joypad, no 98,‎ , p. 118.
  12. Willow (Jean Santoni), « Zoom - Biohazard Code : Veronica Complete (test import Japon) », Joypad, no 108,‎ , p. 92.
  13. Willow (Jean Santoni), « Test - Resident Evil Code : Veronica Complete », Joypad, no 111,‎ , p. 140.
  14. Gollum (Julien Chièze), « Test - Resident Evil Code Veronica X », Joypad, no 139,‎ , p. 110.
  15. Titia (Laëtitia Sodoyer), « Zapping (portage) - Resident Evil - Code : Veronica X », Gaming, no 5,‎ , p. 121.
  16. Dagdag (Jean-Charles Daguinot), « Test : Resident Evil : Code Veronica X », sur Gamekult, (consulté le ).
  17. (en) Ryan Mac Donald, « Test RE - Code Veronica sur Dreamcast. », sur GameSpot, .
  18. (en) « Test RE - Code Veronica sur Dreamcast. », sur IGN, .
  19. Kornifex (Olivier Laumonier), « Test RE - Code Veronica sur Dreamcast. », sur Jeuxvideo.com, .
  20. Pilou (Benoît Morel), « Test : Resident Evil : Code Veronica X », sur Jeuxvideo.com, (consulté le ).
  21. Logan (Yannick Le Fur), « Test : Resident Evil : Code Veronica X », sur Jeuxvideo.com, (consulté le ).

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Pour ceux qui n'ont pas le premier »
  2. « Pour ceux qui le connaissent déjà »
  3. « Pour les néophytes open-minded »