René Thury

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René Thury
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
GenèveVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activité
Père
Marc Thury (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Influencé par
Distinction

René Thury, né le à Plainpalais et mort également à Genève le , est un ingénieur suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et études[modifier | modifier le code]

René Thury est fils de Marc Thury et de Marie Boisot, le onzième de treize enfants. Il fait son apprentissage à la Société genevoise d'instruments physiques (SIP), cofondée par son père[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

En contact avec Thomas Edison, il reçoit de lui une douzaine de lampes à incandescence et il parvient à ce que l'une d'entre elles s'allume. René Thury participe à une délégation envoyée aux États-Unis avec le projet d’implanter à Genève la Société Edison.

René Thury est de 1883 à 1926 l'ingénieur de la Société Cuénod, Sautter & Cie, puis de la Compagnie de l'industrie électrique qui devient en 1918 la Société anonyme des ateliers de Sécheron. Il est à l’origine de 25 brevets touchant à la production et à la transformation de l’électricité[1].

Pionnier dans le domaine de l'ingénierie électrique, il est connu pour son travail dans le domaine du courant continu haute tension et avait gagné le surnom dans le monde professionnel de « Roi du courant continu ». Parmi ses projets, on peut signaler la liaison à courant continu Lyon-Moûtiers, longue de 200 km et utilisée de 1906 à 1936.

Au début des années 1930, René Thury a fabriqué et fourni deux moteurs électriques afin d'accélérer le train à crémaillère du Salève.

Il a également électrifié plusieurs lignes à crémaillères en Suisse.

Galerie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG), Banque cantonale de Genève et Office cantonal de la statistique du Canton de Genève, Les artisans de l'économie genevoise, Genève, , 42 p. (lire en ligne), p. 17.