René Sieffert

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

René Sieffert, né le à Achen en Moselle et mort le à Aurillac[1] dans le Cantal, est un japonologue français, et fut professeur à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco).

René Sieffert a traduit de nombreux ouvrages et a aidé à rapprocher la littérature japonaise des lecteurs francophones. Par ailleurs, avec son épouse Simone, il a créé en 1971, quand il était président de l'Inalco, la maison d'édition universitaire Publications orientalistes de France (POF).

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

René Léon Sieffert est né en 1923 à Achen, en Moselle. Il fait ses études d'abord à l'université de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand. Il y est inscrit en 1942 à la faculté de droit et à la faculté de lettres, où il se spécialise à partir de 1942 dans les langues orientales vivantes.

En 1944, il est inscrit à la faculté de droit de Paris, qu'il fréquente jusqu'en 1945, en même temps qu'il étudie à la faculté de lettres.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, il entre à l'École des hautes études en sciences sociales, qu'il quitte en 1951, après avoir épousé en 1946 Simone Maviel, avec laquelle il aura deux enfants.

Carrière[modifier | modifier le code]

En , René Sieffert devient pensionnaire à la Maison franco-japonaise[2] de Tokyo, et en est directeur par intérim jusqu'en avril 1954. À cette date, il rentre du Japon, et est chargé du cours de japonais de l'École des langues orientales de Paris.

En 1957, il est nommé professeur titulaire de japonais à l'école.

En 1970, il devient administrateur de l'établissement rebaptisé provisoirement Centre universitaire des langues orientales vivantes, puis l'année suivante, président de l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), et fonde avec son épouse les Publications orientalistes de France. Il mène une politique de modernisation de l'établissement, qui dépasse pour la première fois pendant son mandat le nombre de 10 000 inscriptions et propose notamment, avec son vice-président François de Labriolle, un ambitieux projet d'« université internationale du langage et de la communication » (ULC ou Unilco), installé dans une des villes nouvelles de la région parisienne (Marne-la-Vallée ou Cergy-Pontoise), venu probablement trop tôt et qui n'aboutit pas, faute d'adhésion - et surtout de financements - des pouvoirs publics et des craintes d'une partie des enseignants de l'établissement.

René Sieffert meurt le .

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Ses œuvres principales :

Traductions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice d'autorité personne sur le site du catalogue général de la BnF
  2. (fr + ja) Site de la Maison franco-japonaise

Liens externes[modifier | modifier le code]