René Goupil

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René Goupil
Image illustrative de l’article René Goupil
Les saints martyrs canadiens.
Saint, missionnaire laïc, martyr
Naissance
Saint-Martin-du-Bois
Décès   (34 ans)
Ossernenon aujourd’hui Auriesville, État de New York
Ordre religieux affilié à la Compagnie de Jésus
Canonisation 29 juin 1930
par Pie XI
Vénéré par Église catholique
Fête 29 septembre (seul)
avec les martyrs canadiens 19 octobre
26 septembre au Canada

Saint René Goupil, né le à Saint-Martin-du-Bois en Anjou et mort (assassiné) le à Ossernenon aujourd’hui Auriesville dans l'État de New York, était un missionnaire français et le premier martyr nord-américain de l'Église catholique. Il prononça ses vœux religieux comme frère jésuite peu avant sa mort à Isaac Jogues.

Canonisé en 1930 par le pape Pie XI il est liturgiquement commémoré avec les autres martyrs canadiens-américains le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Il naquit à Saint-Martin-du-Bois, dans le diocèse d'Angers, en France, en 1608. Ayant étudié à Chantilly, près de Paris, il dut quitter le noviciat en 1639 en raison de sa surdité. Il connaissait déjà la chirurgie. Il se porta volontaire pour travailler comme « Donné » avec les jésuites dans les hôpitaux de Nouvelle-France. En 1640, Goupil est à la mission de Saint-Joseph de Sillery.

En 1642, lors d'un voyage par canot vers les missions huronnes avec Guillaume Couture et le père Isaac Jogues, il fut capturé et torturé par les Iroquois dans la région de Lanoraie après avoir quitté Trois-Rivières[1]. Après avoir enseigné le signe de la croix aux jeunes amérindiens, il fut tué par un coup de tomahawk sur la tête, et il prononça le nom de Jésus en mourant. Il se trouvait proche du site actuel d'Auriesville dans l'État de New York. Son décès a été rapporté dans les Relations des Jésuites.

Il fut canonisé par Pie XI le avec les sept autres martyrs canadiens. Il est le saint patron des anesthésistes.

Relique[modifier | modifier le code]

Des reliques de René Goupil ont été déposées au Sanctuaire des martyrs canadiens de Midland, lieu de sa mort[2] et à la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec, entre autres lieux.

Souvenir et reconnaissance publique[modifier | modifier le code]

Il y a une paroisse Saint René-Goupil dans le quartier Saint-Michel à Montréal, ainsi qu'un parc René-Goupil dans la même rue que l'église. Une autre paroisse René-Goupil se trouve dans le diocèse de Gatineau-Hull, et une autre dans l'État du Minnesota. Une paroisse de la Beauce québécoise, limitrophe de la ville de Saint-Georges, porte également le nom de Saint-René-Goupil. Il y a aussi une rue nommée René-Goupil dans la ville de Saint-Jérôme (secteur Lafontaine), située en banlieue nord de Montréal. On retrouve aussi l'église Saint-René-Goupil dans la municipalité de Saint-René-de-Matane au Bas-Saint-Laurent. Une maison de retraite pour pères jésuites à Pickering dans la banlieue de Toronto porte également le nom de René-Goupil. Enfin, en France, une paroisse catholique dans le Diocèse d'Angers porte le nom de Saint-René-en-Pays-Segréen, autour de la commune nouvelle de Segré en Anjou Bleu, paroisse dont le village de Saint-Martin-du-Bois fait partie.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Monument au père Isaac Jogues, Lanoraie », sur hexagonelanaudiere.com (consulté le ).
  2. Le Sanctuaire des saints martyrs canadiens

Liens externes[modifier | modifier le code]