Relations spatiales

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Les relations spatiales recouvrent en ergothérapie l'ensemble des orientations relatives des formes ou des objets par rapport à soi.

Définition[modifier | modifier le code]

Les relations spatiales, ou la position dans l’espace, impliquent l’analyse des formes et patrons en relation à son corps et à l’espace et aident à juger des distances. Elles réfèrent à l’orientation relative d’une forme ou d’un objet par rapport à soi. Par exemple, cette composante de la perception permet à la personne de reconnaître que le bout du crayon pointe vers la feuille de papier, donc qui permet de diriger la main pour tenir adéquatement le dit crayon et l’orienter afin de l’utiliser pour l’écriture. Une dysfonction entrainerait une incapacité à discerner les relations des objets autour de soi ou des autres objets en utilisant des qualificatifs directionnels[1],[2].

Types de relations spatiales[modifier | modifier le code]

Elles comprennent deux types[1] :

  • Catégorielles : Inclut concepts de « au-dessus/au-dessous », « droite/gauche », « dessus/retiré », « devant/derrière », « dedans/dehors », etc.;
  • Coordonnées: Spécifie le lieu afin d’aider à effectuer des mouvements précis dans l’espace

Composante de la perception visuo-spatiale[modifier | modifier le code]

Les relations spatiales dépendent largement de la perception visuelle. Toutefois, il est important de noter qu’elles ne sont pas limitées au domaine visuel. Entre autres, les sons peuvent être localisés dans l’espace, et par exemple, la mobilité et les occupations quotidiennes des individus avec une déficience visuelle sont dépendantes d’une façon importante de l’appréciation tactile de l’agencement spatial des objets[2].

Application fonctionnelle (exemple)[modifier | modifier le code]

Les relations spatiales permettent, entre autres, de différencier les lettres entre elles et la séquence des lettres dans un mot ou une phrase. Par exemple, l’enfant sait comment placer les lettres avec des espaces égaux entre chacune d’entre elles et les place sur une ligne; il est capable de reconnaître les lettres qui dépassent en dessous de la ligne, comme g, j, p, q ou y[3],[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Kramer, P., & Hinojosa, J. (2010). A Frame of Reference for Visual Perception. Dans Lippincott Williams & Williams (Éd.), Frames of reference for Pediatric Occupational Therapy (3e éd.) (pp. 360): Wolters Kluwer Health.
  2. a et b Pendleton, H., Schultz-Krohn, W. (2006). Assessment and Intervention of Perceptual Dysfonction. Dans Mosby Elsevier (Éd.), Pedretti's Occupational Therapy - Practice skills for Physical Dysfunction (pp. 578-580).
  3. Case-Smith, J. (2005). Visual perception. Dans Elsevier Mosby (Éd.), Occupational Therapy for Children (5the éd.) (pp. 416).
  4. Frostig, M., Lefever, W., Whittlesey, J.R.B,. (1966). Administration and scoring manual for the Marianne Frostig Developmental Test of Visual Perception. Palo Alto, CA: Consulting Psychologists Press.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]