Vasilissa Olga (destroyer)

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RHS Vasilissa Olga
illustration de Vasilissa Olga (destroyer)
Autres noms Reine Olga
Type Destroyer de type G
Histoire
A servi dans marine grecque
Chantier naval Scotstoun
Commandé 1er février 1937
Lancement
Statut coulé le
Équipage
Équipage 145
Caractéristiques techniques
Longueur 97,5 m
Maître-bau 9,7 m
Tirant d'eau 2,7 m
Déplacement 1 414 tonnes
Propulsion diesel
Puissance 34 000 ch
Vitesse 36 nœuds maximum (65 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement (1939) 4 × 127 mm
4 × 37 mm
8 tubes lance-torpilles 533 mm (1941)
Rayon d'action 4 800 milles nautiques à 19 nœuds
Pavillon Grèce

Le Vasilissa Olga (Reine Olga - en grec : ΒΠ Βασίλισσα Όλγα / Vasílissa Olga) est un destroyer de type G de la marine royale hellénique qui est en service de 1938 à 1943. Nommé d’après la reine Olga de Grèce, il participe à la Seconde Guerre mondiale et continue les combats aux côtés des Alliés même après l’invasion de la Grèce par les Allemands.

Histoire[modifier | modifier le code]

Construit par Yarrow & Company à Scotstoun, en Écosse, en même temps que le destroyer grec Roi Georges, le Reine Olga est le plus moderne des vaisseaux de la flotte hellénique lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate. Le bateau participe aux opérations navales de la Guerre italo-grecque et aux premier et troisième raids contre la marine italienne dans le Canal d'Otrante (14- et 4-).

Après l’invasion de la Grèce par les Allemands, le Reine Olga et quelques autres navires hellènes trouvent refuge à Alexandrie, en Égypte, en . Quelques mois plus tard, en novembre-, le bateau est envoyé à Calcutta pour y être modernisé. Il revient ensuite en Méditerranée pour y combattre sous la direction du lieutenant-commandant G. Blessas.

Le Reine Olga connaît alors plusieurs victoires :

  • Le , il coule, avec l’aide du destroyer britannique HMS Petard, le sous-marin italien Uarsciek, près de Malte[1] ;
  • Le , le Reine Olga et les destroyers britanniques HMS Pakenham et HMS Nubian interceptent et coulent le navire de transport italien Stromboli près de la côte libyenne ;
  • Le , le Reine Olga et le destroyer britannique HMS Jervis coulent le torpilleur italien Castore près du cap Spartivento[2].

Le Reine Olga participe également à la capture de Pantelleria et à l’invasion alliée de la Sicile.

Pendant la campagne du Dodécanèse, en , le Reine Olga et les destroyers britanniques HMS Faulknor et Eclipse coulent, près d’Astypalée, un convoi allemand composé des transporteurs Pluto et Paolo.

Pendant la bataille de Leros, le Reine Olga transporte des membres du Long Range Desert Group sur l’île de Leros mais le navire est attaqué et coulé par 25 bombardiers Junkers Ju 88, dans le Golfe de Lakki, le . Le commandant Blessas, 6 officiers et 65 membres d’équipage périssent alors avec le navire.

Un monument a été érigé à Lakki en l’honneur du bateau et de son équipage.

En philatelie[modifier | modifier le code]

  • Un timbre commémoratif représentant le Reine Olga a été émis par la Grèce en 2000.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (el) Κonstantinos Metallinos, Vice-Amiral de la Marine grecque, « Βασίλισσα Όλγα ». Ένα αντιτορπιλικό στη δίνη του πολέμου (en français : Le « Reine Olga », un destroyer dans le tourbillon de la guerre), Musée maritime hellénique, Athènes, 1996 (ISBN 960-85621-2-0)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Italian Warships of World War II, Ian Allan Ltd., Londres, 1974, p. 139
  2. Italian Warships of World War II, Ian Allan Ltd., Londres, 1974, p. 83