Raymonde Moulin

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Raymonde Moulin
Fonctions
Présidente
Société française de sociologie (d)
-
Directrice
Centre de sociologie des arts (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Raymonde Claudette MoulinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Pierre-Emmanuel Carlo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Directeur de thèse

Raymonde Moulin, née le à Moulins et morte le à Paris[1], est une sociologue et historienne de l'art française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Raymonde Moulin est la fille d'un receveur des postes qui était conseiller municipal de son village[2].

En 1949, elle est titulaire de l'agrégation féminine d'histoire[3]. En 1957, elle travaille au CNRS. En 1965, elle soutient sa thèse sur le marché de l'art, sujet suggéré par Raymond Aron. Raymond Barre préside le jury. Sa thèse portant le titre Le Marché de la peinture en France est publiée aux éditions de Minuit en 1967[4].

Spécialiste de la sociologie de l'art, elle fonde en 1983 le Centre de sociologie de l'art, renommée l'année suivante Centre de sociologie du travail et des arts. De 1985 à 1992, elle est directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS)[5]. De 1993 à 1998, elle est directrice de la publication de la Revue française de sociologie[6]. Elle préside aussi la Société française de sociologie de 1984 à 1987[7].

Ses travaux sur le marché de l'art, et notamment sur la distinction entre art contemporain et art classé, sont considérés comme pionniers[8].

Elle a été la compagne puis l'épouse de Pierre Carlo, cadre de l'industrie pharmaceutique[2].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le Marché de la peinture en France (Minuit, 1967).
  • Les Architectes. Métamorphose d'une profession libérale (avec Françoise Dubost et al), Calmann-Lévy, 1973
  • L'Artiste, l'institution et le marché (Flammarion, 1992).
  • De la valeur de l'art (Flammarion, 1995).
  • Sociologie de l'art (L'Harmattan, 1999).
  • Le Marché de l'art. Mondialisation et nouvelles technologies (Flammarion, 2000).

Documentation[modifier | modifier le code]

Ses archives sont déposées à l'Institut national d'histoire de l'art[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Harry Bellet, « La sociologue de l'art Raymonde Moulin est morte », sur Le Monde, (consulté le )
  2. a et b « Liens Socio : Hommage à Raymonde Moulin », sur liens-socio.org (consulté le ).
  3. « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 », sur cnrs.fr (consulté le ).
  4. Harry Bellet, « La sociologue de l’art Raymonde Moulin est morte », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Raymonde Moulin », sur Babelio (consulté le )
  6. « RFS - Anciens membres », sur www.rfs-revue.com (consulté le )
  7. https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2016-2-page-135.htm.
  8. Anne-Sophie V. E. Radermecker et Sybille du Roy de Blicquy, « L’art et son marché: », Dossiers du CRISP, vol. N° 89, no 1,‎ , p. 13–150 (ISSN 2736-2280, DOI 10.3917/dscrisp.089.0013, lire en ligne, consulté le )
  9. « Calames », sur www.calames.abes.fr (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]