Rapt sur le France

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Rapt sur le France
6e album de la série Ric Hochet
Le paquebot France
Le paquebot France

Scénario André-Paul Duchâteau
Dessin Tibet
Genre(s) Policier

Langue originale Français
Éditeur Le Lombard
Albums de la série
Planche finale datée de 1966

Rapt sur le France est le sixième tome de la série de bande dessinée Ric Hochet.

Publication[modifier | modifier le code]

Les planches de Rapt sur le France furent publiées dans le Journal de Tintin entre le et le (n° 26/66 à 43/66).

Personnages[modifier | modifier le code]

  • Ric Hochet
  • Commissaire Bourdon
  • Professeur Hermelin
  • « L'Acrobate », malfrat
  • « Le Muscle », malfrat
  • Kramer, malfrat d'origine allemande
  • Chang, alias « Karaté », autre malfrat, d'origine asiatique
  • Travers, alias le « Boss», en réalité Bex Turner, chef de la bande, déjà rencontré dans Défi à Ric Hochet, où les deux hommes étaient en concurrence.

Lieux de l’action[modifier | modifier le code]

Résumé[modifier | modifier le code]

Les numéros de pages indiqués ci-dessous ne sont pas les numéros des planches. Dans la mesure où la planche 1 commence en page 3, on obtient le numéro de planche en soustrayant 2 au numéro de la page.

Mise en place de l'intrigue (page 3 à 19)[modifier | modifier le code]

Le commissaire Bourdon et Ric devisent sur leurs premières enquêtes : Caméléon est toujours emprisonné (Signé Caméléon) ; Bex Turner (Défi à Ric Hochet) a été emprisonné à Sing-Sing avant de périr au cours d'une tentative d'évasion ; le baron de Gusbin (Mystère à Porquerolles) a été placé dans un établissement psychiatrique.

Soudain le téléphone sonne : Bourdon apprend que ses vacances sont à l'eau ; il est réquisitionné par son patron pour traiter une importante affaire.

Il s'agit d'accompagner un savant, le professeur Hermelin, aux États-Unis, qui est menacé par des puissances étrangères. Comme il déteste l'avion, le voyage se fera sur le paquebot Le France, au grand plaisir de Bourdon. C'est alors que le téléphone du directeur de la PJ retentit : le professeur Hermelin appelle au secours, des individus louches tentent d'entrer par effraction dans son laboratoire. Il parvient à les mettre en fuite en leur lançant un produit chimique. Rentré chez lui, Ric échappe de peu à un assassinat, grâce à son chat qui se jette sur l'agresseur. Il décide alors d'enquêter et de suivre Hermelin aux États-Unis, avec l'accord du patron de La Rafale et de réaliser un reportage.

Le lendemain, Ric Hochet et l'inspecteur Ledru manquent de mourir dans un attentat à la bombe qui ravage les bureaux du journal.

La traversée sur le France (page 20 à 48)[modifier | modifier le code]

Ric, Bourdon et Hermelin embarquent sur le France, suivis par les malfrats.

Ils font la connaissance d'un certain Travers, riche industriel. Dès le premier soir, Ric est agressé et doit se battre contre l'Acrobate.

Le lendemain, c'est au tour de Bourdon de manquer de recevoir une aiguille empoisonnée dans le cou. Ric poursuit l'agresseur et doit se battre contre le Muscle. Les deux gredins s'enfuient et on les recherche sur le paquebot.

À midi, Ric, Bourdon et Hermelin échappent à un attentat à la crêpe flambée à l'armagnac (!) qui provoque un début d'incendie dans la salle à manger.

L'après-midi, les trois hommes sont menacés par « Karaté » d'une caméra cachant une arme. Après une lutte de quelques instants, Ric maîtrise l'agresseur avec l'aide de Travers, qui joue double jeu. Le soir, Ric doit faire une petite conférence, mais le micro lui envoie une décharge électrique : le noir se fait et Ric est menacé par la mitraillette de Kramer ; Hermelin est enlevé à ce moment-là. Après avoir maîtrisé Kramer, on recherche le professeur : on le retrouve inanimé dans une cache technique, située sous la scène du théâtre, mais on s'aperçoit que ses cheveux et sa barbe sont postiches. Est-ce un complice, pour tromper les autorités et protéger l'enlèvement du vrai professeur ? Avant d'arriver à New-York, Ric parvient encore à appréhender l'Acrobate.

Dénouement et révélations finales (page 49 à 62)[modifier | modifier le code]

À peine arrivés sur le sol américain, Ric et Bourdon voient le fourgon emportant les trois malfrats et le faux (?) Hermelin être attaqué. Ils poursuivent le véhicule dans lequel s'échappent les prisonniers. Ils tombent alors dans un guet-apens et sont menacés par Travers. Ils se retrouvent dans l'hôpital psychiatrique du vrai Travers, lui aussi prisonnier.

Le faux Travers est en fait Bex Turner, un ancien détective privé.

Les malfrats ont décidé de tuer Bourdon et Ric, entravés dans une camisole de force, en les noyant dans une voiture lancée vers les falaises de bord de mer. Heureusement, Bourdon, en tenant l'allume-cigare incandescent entre ses dents, tente de brûler les lacets qui ferment la camisole de Ric, alors que la voiture dévale dangereusement les pentes. Dans l'eau, Ric parvient à défaire ses liens et sauve Bourdon. Immédiatement, les deux hommes, habillés de combinaisons de station-service Shell, préviennent la police et repartent à l'assaut de la clinique.

Après une fusillade, les bandits sont arrêtés. Hermelin est reconnu comme étant le vrai professeur : l'homme caché sous le plancher du théâtre était le vrai professeur Hermelin, à qui les bandits avaient rasé cheveux et barbe ; tout le monde l'avait pris pour un des membres du gang…

Action et rebondissements[modifier | modifier le code]

Les coups de feu et de poing pleuvent.

La scène d'ouverture montre Bourdon rêvant aux vacances qu'il ne pourra jamais s'offrir : une croisière sur le France.

L'explication est donnée par Bex Turner juste avant la mort supposée du héros, dans la plus grande tradition du polar.

L'attentat à la bombe contre les bureaux de La Rafale est rendu possible grâce à une fausse annonce de faire-part de décès de Ric. Ric et Bourdon sont victimes sur le France d'armes dissimulées dans des objets quotidiens ; des personnages jouent double jeu, voire triple, car ils empruntent leur identité à d'autres. Pendant toute une partie de l'histoire, les malfrats ne sont désignés que par des surnoms. De plus, Hermelin, transformé physiquement par ses ravisseurs, passe longtemps pour un imposteur. Enfin, le cadre essentiel de l'intrigue, le France, sur le luxe duquel on insiste (notamment les grands salons, ornés de tapisseries de Jean Lurçat), se révèle être un « véritable coupe-gorge ».

Véhicules remarqués[modifier | modifier le code]

Volvo P1800
Un coupé Volvo P1800 semblable à celui de Ric Hochet
  • Le paquebot France, sur lequel se déroule la majeure partie de l'intrigue

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pour leur documentation, Tibet et Duchâteau visitent le France au Havre alors qu'il est en cale sèche. Ils se font montrer par les responsables tous les recoins du navire, y compris la prison en fond de cale. Satisfaits du résultats et en remerciement, les responsables de la compagnie offriront une croisière aux auteurs et à leurs épouses (source : introduction du tome 5 de l'Intégrale Ric Hochet, pages 3 à 6).
  2. Planche 46, vignettes de la dernière bande.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]