Raphaël Trémouilhe

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Raphaël Trémouilhe
Fonctions
Député français

(7 ans et 5 mois)
Élection 17 juin 1951
Réélection 2 janvier 1956
Circonscription Lot-et-Garonne
Législature IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique RRRS
Biographie
Nom de naissance Raphaël Antoine Trémouille
Date de naissance
Lieu de naissance Allemans-du-Dropt
Date de décès (à 87 ans)
Lieu de décès Miramont-de-Guyenne
Nationalité Française

Raphaël Trémouilhe, né le à Allemans-du-Dropt et mort le à Miramont-de-Guyenne[1], est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille de petits agriculteurs, Raphaël Trémouilhe suit des études secondaires, puis supérieures, qui le mènent au diplôme de vétérinaire.

Mobilisé pendant la première guerre mondiale, il participe aux combats en France jusqu'en 1917, puis sur le front d'Orient.

De retour à la vie civile, il s'installe à Allemans-du-Dropt tout en continuant d'exploiter une partie du domaine familial.

Il s'engage en politique en étant élu, avec l'étiquette radicale, conseiller général, dans le canton de Lauzun, en 1934. L'année suivante, il entre au conseil municipal de son village.

Mobilisé comme capitaine-vétérinaire pendant la seconde guerre mondiale, il retrouve ses mandats à la Libération, cette fois sous l'étiquette de l'UDSR à laquelle il a adhéré.

Président du conseil régional de l'ordre des vétérinaires, de divers syndicats intercommunaux, membre du conseil d'administration de l'institut d'élevage bovin, il participe à la création de la race bovine des Blondes d'Aquitaine.

À la demande d'Henri Caillavet, accaparé par ses occupations nationales, qui cherche un soutien local, ce notable figure en seconde position sur la liste du RGR pour les élections législatives de 1951 dans le Lot-et-Garonne.

Grâce au large apparentement des listes de la « troisième force », Raphaël Trémouilhe est élu député.

À l'assemblée, il intervient presque exclusivement sur les questions agricoles, domaine dans lequel ses compétences sont reconnues. Il défend surtout les intérêts des petits propriétaires terriens, faisant adopter en 1952 une exonération étendue des droits de succession.

En 1956, toujours second sur la liste menée par Caillavet, il n'est pas réélu. Mais l'invalidation, en , du poujadiste Jean Baylac lui permet de retrouver son siège.

Soutenant le retour de Charles de Gaulle au pouvoir en 1958, il ne se représente pas aux législatives de novembre, pas plus qu'aux cantonales qui ont lieu la même année.

L'année suivante, il abandonne aussi son mandat municipal, et quitte définitivement la politique

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Mandat parlementaire

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]