Rafael Chirbes

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Rafael Chirbes
Rafael Chirbes en 2008.
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
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Die schöne Schrift (d), Sur le rivage (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Rafael Chirbes, né le à Tavernes de la Valldigna et mort le , est un écrivain et critique littéraire espagnol.

Biographie[modifier | modifier le code]

Rafael Chirbes naît en 1949 à Tavernes de la Valldigna (Valence).

Quand son père meurt alors qu'il n'a que quatre ans, sa mère le place dans un orphelinat ne pouvant s'occuper de lui. Il en change plusieurs fois, et c'est dans ces établissements qu'il commence à écrire[1].

En 1969, Chirbes quitte l'Espagne franquiste pour Paris, dont la mouvance et la liberté intellectuelle l'attirent. Il y reste un an[1].

Après être rentré au pays et avoir entrepris des études d'histoire, il part à nouveau pour la France puis le Maroc. Tout en produisant plusieurs romans, il occupe les professions de libraire, professeur, secrétaire de rédaction dans la presse du cœur, critique gastronomique et littéraire[1].

Rafael Chirbes meurt le d'un cancer du poumon fulgurant[1],[2].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Rafael Chirbes critique la transition démocratique espagnole pour ce qu'elle a sacrifié le rêve politique démocratique à ce qu'il appelait « la grande occasion mercantile ». Il aborde beaucoup l'Histoire, l'économie, la sexualité, l'amour, la décadence de la mémoire et des valeurs humaines[1].

Œuvres traduites en français[modifier | modifier le code]

  • Tableau de chasse [« Los disparos del cazador »], trad. de Denise Laroutis, Paris, Éditions Payot & Rivages, coll. « littérature étrangère », 1998, 134 p. (ISBN 2-7436-0369-0)[3]
  • La Belle Écriture [« La buena letra »], trad. de Denise Laroutis, Paris, Éditions Payot & Rivages, coll. « littérature étrangère », 2000, 157 p. (ISBN 2-7436-0680-0)[4],[5]
  • La Longue Marche [« La larga marcha »], trad. de Denise Laroutis, Paris, Éditions Payot & Rivages, coll. « littérature étrangère », 2001, 374 p. (ISBN 2-7436-0806-4)
  • La Chute de Madrid [« La caída de Madrid »], trad. de Denise Laroutis, Paris, Éditions Payot & Rivages, coll. « littérature étrangère », 2003, 291 p. (ISBN 2-7436-1069-7)
  • Mimoun [« Mimoun »], trad. de Denise Laroutis, Paris, Éditions Payot & Rivages, coll. « littérature étrangère », 2003, 144 p. (ISBN 2-7436-1068-9)
  • Les Vieux Amis [« Los viejos amigos »], trad. de Denise Laroutis, Paris, Éditions Payot & Rivages, coll. « littérature étrangère », 2006, 201 p. (ISBN 2-7436-1488-9)
  • Crémation [« Crematorio »], trad. de Denise Laroutis, Paris, Éditions Payot & Rivages, coll. « littérature étrangère », 2009, 439 p. (ISBN 978-2-7436-1894-0)[6],[7]
- Prix de la critique de littérature narrative espagnole

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Florence Noiville, « L’écrivain espagnol Rafael Chirbes est mort », sur Le Monde, .
  2. (es) Ferran Bono, Tereixa Constenla, « Muere el escritor Rafael Chirbes », sur El País, .
  3. Pascale Frey (Lire), « Regrets à l'approche de la mort », sur L'Express,
  4. Christophe Dabitch, Le Matricule des Anges, n° 032, « La Belle Écriture - Rafael Chirbes », sur Le Matricule des Anges, septembre - novembre 2000
  5. Nathalie Agogué, « La Belle Écriture », sur Libération,
  6. Martine Laval, « Rafael Chirbes : “Si je n’écris pas, je ne vois rien, je suis vide” », sur Télérama,
  7. Xavier Houssin, « "Crémation", de Rafael Chirbes », sur Le Monde,
  8. Philippe Lefait, « Dans la gamberge espagnole », dans Le Magazine littéraire, 551, janvier 2015, p. 44
  9. Ediciones El País, « Rafael Chirbes gana el Nacional de Narrativa por ‘En la orilla’ », sur El País,

Liens externes[modifier | modifier le code]