Rómulo Gallegos

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Rómulo Gallegos
Illustration.
Fonctions
Président des États-Unis du Venezuela

(9 mois et 7 jours)
Prédécesseur Rómulo Betancourt
Successeur Carlos Delgado Chalbaud
Ministre vénézuélien de l'Éducation

(3 mois et 11 jours)
Président Eleazar López Contreras
Prédécesseur Caracciolo Parra Pérez
Successeur Alberto Smith
Biographie
Nom de naissance Rómulo Gallegos Freire
Date de naissance
Lieu de naissance Caracas, Venezuela
Date de décès (à 84 ans)
Lieu de décès Caracas, Venezuela
Nationalité Vénézuélienne
Parti politique Action démocratique
Profession Écrivain, personnalité politique
Religion Catholique

Signature de Rómulo Gallegos

Rómulo Gallegos
Rómulo Gallegos et le président des États-Unis Harry S. Truman, en 1948.

Rómulo Gallegos Freire (né à Caracas le et mort dans la même ville le 5 avril 1969) est un romancier et homme d'État vénézuélien, président de la République. Il est considéré comme le meilleur représentant de la littérature vénézuélienne du XXe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu de milieu modeste et orphelin de mère à l'âge de 11 ans, il commence sa carrière comme instituteur et journaliste à 19 ans. Il écrit son premier essai pour l'hebdomadaire El Arco Iris. En 1909, il participe à la création de la revue La Alborada dans laquelle il écrit d'autres essais. Ses activités éducatives l'amènent en 1912 à la direction d'un collège de Barcelona, ville où il se marie avec Teotiste Arocha Egui (1888-1950).

Période littéraire[modifier | modifier le code]

C'est en 1913 qu'il publie son recueil de nouvelles Los Aventureros, mais c'est la publication de La Trepadora en 1925 qui révèle ses talents de romancier. Doña Bárbara (1929) est considéré comme son chef-d'œuvre, mais le conduit à l'exil en Espagne (Cantaclaro et Canaima y furent écrits), le livre ayant contrarié le dictateur Juan Vicente Gómez.

Période politique[modifier | modifier le code]

En 1936, à la suite du changement de régime, il revient au Venezuela où il est nommé ministre de l'Instruction publique dans le gouvernement d'Eleazar López Contreras l'année suivante, puis est élu député la même année. Il est désigné en 1941 candidat à l'élection à la Présidence de la République, mais est battu par Isaías Medina Angarita. Le parti Acción Democrática le présente à nouveau en 1948 et, cette fois, il est élu président de la République de février à novembre 1948, il lance des réformes et réduit les privilèges des compagnies pétrolières étrangères[1].

il est renversé par un coup d'État militaire dirigé par Marcos Pérez Jiménez ().

Il vit ensuite exilé à Cuba puis au Mexique jusqu'en 1958, année de son retour au Venezuela, où il réside jusqu'à sa mort.

Il est enterré au Panthéon national du Venezuela.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d'Etats modernes et autres tentatives de destabilisation, Don Quichotte, , p. 629
  • (es) Biographie de Rómulo Gallegos sur le site www.venezuelatuya.com, consulté le
  • (fr) Maurice Belrose, Marginalité et guerre civile dans Pobre negro (1937) de Romulo Gallegos, dans la revue Archipélies no 1, 2010, p. 79-94.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]