Réseau Zéro
Ne doit pas être confondu avec Groupe ZERO.
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Le Réseau Zéro ou Zéro France était un réseau de Résistance peu connu qui a rassemblé des résistants belges et français.
Historique[modifier | modifier le code]
Fondé en 1940 à Dunkerque par René Hecquet, le réseau Zéro prit naissance à Roubaix puis s'étendit à Tourcoing et à Wattrelos. Son action consistait d'abord à venir en aide aux soldats évadés, britanniques surtout, et à leur faire regagner la Grande-Bretagne par Marseille et la Méditerranée.
Le deuxième volet de l'action de ce réseau était le renseignement au profit des Alliés avec le soutien des services secrets belges clandestins. Il était dirigé par René Hecquet, Joseph Dubar et Paul Joly.
Le réseau se scinda en deux à partir de 1943 : Ali France se consacra aux filières d'évasion et Zéro France au renseignement. Ce fut grâce aux renseignements fournis aux Alliés que le , le bombardement de la base allemande de lancement de V 2 d'Éperlecques put avoir lieu.
Sources[modifier | modifier le code]
- Françoise Leclère-Rosenzweig, « Aspects de la Résistance française » in Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale n° 61, , pages 75-89 (ISSN 0984-2292).
Liens internes[modifier | modifier le code]
- Liste des réseaux et mouvements de la Résistance intérieure française
- Résistance intérieure française
- Résistance intérieure belge (1939-1945)
