Rémi Brodard

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Rémi Brodard
Illustration.
Portrait de Rémi Brodard.
Fonctions
Président des tribunaux de la Glâne et de la Veveyse
Préfet de la Glâne
Conseiller d'État fribourgeois
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance La Roche
Date de décès (à 87 ans)
Nationalité Suisse
Parti politique Parti démocrate-chrétien
Diplômé de Université de Fribourg
Profession Avocat

Rémi Brodard, né le à La Roche (originaire du même lieu et de Pont-la-Ville) et mort le [1], est une personnalité politique suisse, membre du parti démocrate-chrétien. Il est membre du Conseil d'État du canton de Fribourg de 1971 à 1986.

Biographie[modifier | modifier le code]

Rémi Brodard naît le à La Roche, dans le district de la Gruyère. Il est originaire du même lieu et de la commune voisine de Pont-la-Ville. Son père, Albert, est agriculteur, tandis que sa mère, née Marie Brodrad, s'occupe du foyer familial. Il est le cadet d'une fratrie de quatorze enfants[2].

Il suit l'école primaire de La Roche puis entreprend des études secondaires au Collège Saint-Michel à Fribourg (maturité gymnasiale classique latin-grec en 1949). Licencié en droit de l'Université de Fribourg en 1953, il obtient ensuite son brevet d'avocat et ouvre une étude à Fribourg pour y pratiquer le barreau de 1957 à 1960[2].

Il est marié à Michèle, née Dousse, et père de trois enfants[3].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Dans l'exercice de ses fonctions préfectorales, Rémi Brodard s'est fondé sur la loi cantonale sur les auberges pour emprisonner des personnes au pénitencier de Bellechasse. Il s’agissait d'internements administratifs de jeunes et d'adultes pour des raisons d'inconduite ou de fainéantise qui, selon lui, « compromettent par ce fait même la santé et la sécurité du public »[4].

Lors de l'élection de 1986, après 15 ans d'activités au Conseil d'État, Rémi Brodard se désiste à contre-cœur au deuxième tour au profit de la première femme élue à un gouvernement cantonal romand, Roselyne Crausaz[5],[6]. Durant son allocution démissionnaire, il souhaite à son successeur « moisson de fruits mûrs, parce que mûrement réfléchis »[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « L'ancien conseiller d'État fribourgeois Rémi Brodard est décédé », sur rts.ch,
  2. a et b Georges Andrey, John Clerc, Jean-Pierre Dorand et Nicolas Gex, Le Conseil d’État fribourgeois : 1848-2011 : son histoire, son organisation, ses membres, Fribourg, Éditions La Sarine, , 143 p. (ISBN 978-2-88355-153-4, lire en ligne), p. 91-92
  3. « Rémi Brodard, ancien Conseiller d'État », sur www.fr.ch (consulté le )
  4. Reportage de la Télévision suisse romande "Les barreaux de la honte" de Temps Présent, 9 min 45 s — 11 min 55 s
  5. « Première femme », L'Express,‎ , p. 32 (lire en ligne)
  6. a et b Antoine Geinoz, « Rémi Brodard s'immole », La Liberté,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  • La Liberté (divers numéros en nov.-déc.1986 au moment de son échec et de son retrait)
  • La Liberté du .
  • Tracts électoraux du PDC
  • Annuaire officiel

Liens externes[modifier | modifier le code]