Régiment Royal-Bourgogne cavalerie
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| Régiment Royal-Bourgogne cavalerie | |
 Étendard du régiment de Bourgogne cavalerie, avers | |
| Création | 1665 |
|---|---|
| Dissolution | 1814 |
| Pays | France |
| Allégeance |  Royaume de France
|
| Type | régiment |
| Rôle | cavalerie |
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|
Pour les articles homonymes, voir régiment de Bourgogne et régiment de Bretagne.
Le régiment Royal-Bourgogne cavalerie est un régiment de cavalerie du royaume de France, puis de la République française et du Premier Empire, créé en 1665.
Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]
- : création du régiment de Paulmy cavalerie
- : renommé régiment de Dauger cavalerie
- : renommé régiment de La Roche-sur-Yon cavalerie
- : cassé, puis rétabli le même jour sous le nom de régiment de Bourgogne cavalerie
- : renommé régiment de Bretagne cavalerie
- : renommé régiment de Bourgogne cavalerie
- : renforcé par incorporation du régiment d’Espinchal cavalerie[1]
- : renommé régiment Royal-Bourgogne cavalerie
- : renommé 17e régiment de cavalerie
- début 1792 : renommé 16e régiment de cavalerie[note 1]
- : transformé en régiment de dragons, le 25e régiment de dragons
- : licencié
Équipement[modifier | modifier le code]
Étendards[modifier | modifier le code]
6 étendards « de ſoye bleue, & un Phénix ſur un bucher, ſemez de fleurs de lys d’or, & ces mots In regnum & pugnax, trophées aux coins, brodez & frangez d’or »[2].
- Étendard
-
régiment de Bourgogne cavalerie, avers
Habillement[modifier | modifier le code]
- Uniformes
-
de 1740 à 1757 -
régiment de Bourgogne cavalerie de 1757 à 1762 -
régiment de Bourgogne cavalerie de 1762 à 1767 -
régiment de Bourgogne cavalerie de 1767 à 1776
-
régiment de Bourgogne cavalerie de 1776 à 1779 -
régiment de Bourgogne cavalerie de 1779 à 1786 -
de 1786 à 1791 -
17e régiment de cavalerie de 1791 à 1792, puis 16e régiment de cavalerie
Historique[modifier | modifier le code]
Colonels et mestres de camp[modifier | modifier le code]
- Colonels propriétaires
- : N., marquis de Paulmy
- : Guy Aldonse Dauger, maréchal de camp le , lieutenant général le , †
- : François Louis de Bourbon, comte de La Marche puis comte de Clermont puis prince de La Roche-sur-Yon puis prince de Conti, , lieutenant général des armées du roi le , †
- : Louis de France, duc de Bourgogne puis dauphin le , général des troupes assemblées au camp de Coudun le , †
- Mestres de camp et colonels
- 1684 : N., comte d’Houdetot
- : N. de Grosmesnil
- : Antoine Joseph Arnauld, chevalier de Pomponne
- : François de Granges de Surgères, marquis de Puyguyon
- : Paul François de Béthune-Charost, marquis d’Ancenis puis duc de Béthune, brigadier le , lieutenant général des armées du roi le , †
- : N., comte de Brassac
- : Michel de Forbin, marquis de Janson, brigadier le , maréchal de camp le
- : N., comte de Gassion
- : Charles Léonard de Baylens, marquis de Poyanne
- : N., comte d’Helmstadt
- : Louis Hercule Timoléon de Cossé, marquis de Brissac
- : René Ange Augustin, marquis de Maupeou
- : Érasme Gaspard, marquis de Contades, †
- : François Étienne Le Duchat de Réderquin, comte de Rurange
- : Jean François Pierre Brunville
- : Louis René Le Mouton de Boisdeffre, †
- : Nicolas Cugnot d’Aubigny, †
- : Jean Olivier Gaudin, †
- : chef de brigade Archange Louis Rioult-Davenay (*)
- : Michel Blancheville
- : Antoine Rigau, †
- : Antoine Philippe, comte Ornano, maréchal de France en 1861, †
- : N. Leclerc
- : Auguste Jean Louis Antoine, chevalier Montigny
- : N. Canavas de Saint-Amand
- : Nicolas Charles Victor, comte Oudinot, maréchal d’Empire en 1809, †
Campagnes et batailles[modifier | modifier le code]
- Guerre de la Ligue d'Augsbourg :
- 1693 : bataille de Neerwinden
- 1693 : siège de Charleroi[3]
- Guerre de Succession d'Espagne :
- 1703 : siège de Vieux-Brisach
- : bataille de Spire ; son chef, le marquis de Puiguyon, est gravement blessé
- 1703 : bataille de Höchstädt[4]
- 1707 : assaut des lignes de Stollhofen
- 1708 : bataille d'Audenarde[5]
- 1708 : siège de Lille ; le 28 septembre, une troupe de cavalerie française comprenant une partie du régiment parvient à entrer par ruse dans la ville assiégée avec des fusils et des munitions, ce qui prolonge sa résistance d'un mois[6]
- Guerre de Succession de Pologne :
- 1735 : bataille de Clausen[7]
- Guerre de Succession d'Autriche :
- 1743 : prise de Schmidmühlen[8]
- 1743 : ravitaillement d'Egra[9]
- 1744 : bataille de Wissembourg[10]
- 1744 : bataille d'Auenheim[11]
- 1744 : siège de Fribourg[12]
- 1746 : siège de Charleroi[13]
- 1746 : bataille de Rocourt[14]
- 1746 : bataille de Lauffeld[15]
- 1747 : sièges de Berg-op-Zoom[16]
- 1748 : siège de Maastricht[17]
- Guerre de Sept Ans :
- 1757 : bataille de Hastenbeck[18]
- 1758 : bataille de Krefeld[19]
- 1759 : bataille de Minden[20]
- 1760 : bataille de Corbach[21]
- 1760 : bataille de Warburg[22]
- Guerres de la Révolution et de l'Empire
Le 16e régiment de cavalerie a fait les campagnes de 1792 à 1794 à l’armée du Nord. Ce corps figura honorablement à la bataille de Neeerwinden, le . Campagnes de l’an VII à l’an IX à l'armée du Rhin.
Le 25e régiment de dragons a fait les campagnes de l’an XIV au 3e corps de cavalerie de la Grande Armée ; 1806 au 1er corps de réserve de cavalerie ; 1807 au corps de réserve de cavalerie ; 1808 à l’armée d’Espagne ; 1809 aux armées d’Espagne et d’Allemagne ; 1810 aux armées d’Espagne et de Portugal ; 1811 et 1812 à l’armée de Portugal ; 1813 à l’armée de Portugal et au corps d’observation de Bavière ; 1814 au 5e corps de cavalerie.
Quartiers[modifier | modifier le code]
Mémoire et traditions[modifier | modifier le code]
Personnalités ayant servi au régiment[modifier | modifier le code]
- Pierre Augereau, engagé volontaire au régiment de Bourgogne cavalerie vers 1775
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Ce renommage est consécutif à la radiation des contrôles de l’armée du 15e régiment de cavalerie, ci-devant régiment Royal-Allemand cavalerie, qui a émigré presque intégralement au commencement de 1792.
Références[modifier | modifier le code]
- Ordonnance du 1er décembre 1761, État militaire de France pour l’année 1762, p. 380.
- Cinquième abrégé de la carte générale du militaire de France, sur terre et sur mer, Lemau de la Jaisse, Paris 1739
- de Bourqueney 1890, p. 18.
- de Bourqueney 1890, p. 22.
- de Bourqueney 1890, p. 23.
- de Bourqueney 1890, p. 23-26.
- de Bourqueney 1890, p. 38-39.
- de Bourqueney 1890, p. 43.
- de Bourqueney 1890, p. 44.
- de Bourqueney 1890, p. 45.
- de Bourqueney 1890, p. 46.
- de Bourqueney 1890, p. 46-47.
- de Bourqueney 1890, p. 49.
- de Bourqueney 1890, p. 49-50.
- de Bourqueney 1890, p. 50-51.
- de Bourqueney 1890, p. 52.
- de Bourqueney 1890, p. 52-53.
- de Bourqueney 1890, p. 60-61.
- de Bourqueney 1890, p. 64-65.
- de Bourqueney 1890, p. 68-69.
- de Bourqueney 1890, p. 69.
- de Bourqueney 1890, p. 70.
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Lemau de La Jaisse, Cinquième abrégé de la carte générale du militaire de France, sur terre et sur mer - Depuis , jusqu’en , Paris, 1739
- Sieurs de Montandre-Longchamps, État militaire de France pour l’année 1760, troisième édition, Paris, chez Guyllin, 1760
- MM. Montandre-Longchamps, chevalier de Montandre, et de Roussel, État militaire de France pour l’année 1762, cinquième édition, Paris, chez Guyllin, 1762
- M. Pinard, Chronologie historique-militaire, tomes 1, 4, 5, 6 et 7, Paris 1760, 1761, 1762, 1763 et 1764
- Marie Victor Clément de Bourqueney, Historique du 25e régiment de dragons, 1665-1890, Tours, A. Mame et fils, sur Gallica
Article connexe[modifier | modifier le code]
- 25e régiment de dragons (dernier régiment ayant entretenu la tradition du régiment Royal-Bourgogne)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Planche de cavalerie dite légère, française et étrangère de Régiments sous Louis XV, de Lucien Mouillard, sur le site http://pfef.free.fr/P_Centrale.htm sur l’Ancien Régime (voir 17e Bretagne, puis Bourgogne)
