Régiment des carabiniers de Monsieur

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Régiment des carabiniers de Monsieur
Image illustrative de l’article Régiment des carabiniers de Monsieur
Étendard du régiment Royal de carabiniers

Création 1693
Dissolution 1788
Pays France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Type régiment
Rôle carabiniers

Le régiment des carabiniers de Monsieur est un régiment de cavalerie du royaume de France créé en 1693.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Équipement[modifier | modifier le code]

Arme du régiment des carabiniers de Monsieur.

Étendards[modifier | modifier le code]

Habillement[modifier | modifier le code]

Habit d’officier de carabiniers vers 1750, Musée de l’Armée.

Historique[modifier | modifier le code]

Mestres de camp[modifier | modifier le code]

Charles Léonard de Baylens, marquis de Poyanne.
Mestres de camp
Mestres de camp commandants ou inspecteurs
  •  : Louis Marie Fouquet de Bellisle, comte de Gisors, † 1758
  •  : Charles Léonard de Baylens, marquis de Poyanne, déclaré brigadier le par brevet du , maréchal de camp le , lieutenant général le
  •  : Jacques Aymard de Moreton, comte de Chabrillant, brigadier le , déclaré marchal de camp en avec rang du , lieutenant général en 1782, †

Composition[modifier | modifier le code]

Au XVIIe siècle, il y avait 2 carabiniers dans chaque compagnie de cavalerie de l'armée française. En 1690, Louis XIV ordonna de réunir en compagnies tous les carabiniers d’un même régiment, et, en 1693, ces compagnies furent rassemblées en un corps qu’on appela le régiment Royal des carabiniers. Ce qui n’empêcha pas de maintenir les 2 carabiniers dans chaque compagnie comme autrefois[1].

En 1663, Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon achète le Royal-Carabiniers.

Au début de la guerre de Succession d'Autriche en 1740, il est le seul régiment de cavalerie français composé de 5 brigades, de 2 escadrons chacune, les autres régiment en ayant 3 au 4. L'escadron de carabiniers est constitué par 4 compagnies de 25 hommes, cela donne un effectif total de 1 000 hommes[2].

Il devient régiment des carabiniers du Comte de Provence en 1758, quand le roi le donne à son petit-fils, alors âgé de trois ans, le . Le comte de Gisors en assure le commandement réel durant quelques semaines et meurt à la Bataille de Krefeld.

Par commission du , le marquis de Poyanne est nommé lieutenant et inspecteur du régiment des carabiniers du Comte de Provence.

Ce régiment est composé de cinq brigades de quatre compagnies chacune. Puis par l'ordonnance du , exécutée en 1763, les carabiniers sont organisés en 30 compagnies réparties entre 10 escadrons et 5 brigades. Le , les brigades ne portent plus les noms de leurs chefs et sont numérotées. Chaque escadron est réduit à 3 compagnies au lieu de 4. Après le traité de Paris de 1763, les carabiniers sont répartis entre Saumur, Angers, La Flèche et Chinon. En 1764, le duc de Choiseul décide de la construction d'une école d'équitation à Saumur en suivant l'avis du marquis de Poyanne, inspecteur des Carabiniers. Le , le duc de Choiseul vient à Saumur pour inspecter le régiment de Carabiniers et les travaux de construction des bâtiments.

Puis il devient carabiniers de Monsieur en 1774 quand le comte de Provence devint le frère du roi Louis XVI. Le , le corps des carabiniers se compose de 2 brigades ayant chacune 4 escadrons qui ne comprend chacun qu'une seule compagnie de 132 hommes. Le on compose chaque brigade avec 5 escadrons.

L'ordonnance du prescrit que toute brigade de cavalerie doit être organisée en deux régiments. Le on donne à chaque brigade le nom de régiment, chacun étant placé sous le commandement d'un colonel. Mais les deux régiments continuent à former la brigade des carabiniers de Monsieur. Ce n'est qu'avec le décret d' que les deux régiments vont se séparer avec des administrations distinctes.

Campagnes et batailles[modifier | modifier le code]

: bataille de Fontenoy

En 1759, le marquis de Poyanne commande à la bataille de Minden où les carabiniers ont eu 700 tués dont 69 officiers. Le marquis de Poyanne y est blessé par un coup de feu et par une baïonnette. En 1760, le régiment participe aux combats de Corbach et de Warbourg et en 1761 à Willingshausen.

Quartiers[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Lucien Mouillard, Les Régiments sous Louis XV : LIVRE III CAVALERIE DITE LÉGÈRE, FRANÇAISE ET ÉTRANGERE CHAPITRE VII CAVALERIE FRANÇAISE, J. Dumaine, Paris, (lire en ligne)
  2. « La Cavalerie de 1740 à 1789 Chapitre II », sur Praetiriti Fides, Exemplumque Futuri (consulté le )
  3. Cinquième abrégé général du militaire de France, sur terre et sur mer, Lemau de la Jaisse, Paris, 1739

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Cinquième abrégé de la carte du militaire de France, sur terre et sur mer - Depuis , jusqu’en , Pierre Lemau de La Jaisse, Paris 1739
  • Chronologie historique-militaire, par M. Pinard, tomes 5 et 7, Paris 1762 et 1764

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]